A fly to Heaven ( Eva )

* Du Du Duuuu Le vol 122 arrivera à destination dans environs trois heures, pour cause de turbulence nous serons ralentie, notre compagnie vous souhaite un agréable voyage *

Les mots prononcés l’hotesse réveille petit à petit le jeune homme, qui grogne doucement et s’étire, retirant d’un geste lent sa ceinture de sécurité. Autour de lui, personne, l’avion était en effet un vol de dernière minute, ou les passagers étaient rares. Et bien entendu, il était le seul et unique à avoir la chance d’être en classe quatre étoiles, champagne, met de grande qualité, il avait tout autour de lui. Une chance pour lui d’avoir raté le premier vol, non ?

Après s’être prélassé quelques temps, il se lève et fait quelques pas, se dégourdissant les jambes, d’abord en restant dans son compartiment, mais finalement, il passe l’écoutille et rejoint la seconde classe, slalomant entre les sièges pour aller rejoindre les deux hôtesses de l’air, avec qui il bavasse quelques temps, leur faisant du charme, plus pour se passer le temps qu’autre chose.

Et puis finalement, il prend congé, après les avoir salué poliment, il refait son slalome entre les sièges, tente de revenir dans son compartiment mais, ô miracle, ses yeux se plantent sur un fort joli minois qui ne le laisse pas de glace. Durant quelques instant, il fixe la belle, et se tape presque furieusement le front en la reconnaissant.

_ Non ? Je me trompe pas hein? Vous êtes bien mademoiselle Wilson, LA Mademoiselle Wilson! Et en seconde classe pardis!

Il secoue un peu la tête, et lui tend délicatement la main, par politesse.

_ Justin Atwood, pour vous servir.

Il affiche un air rayonnant, et lève le nez vers l’écoutille pouvant le mener dans son compartiment.

_ Allons, je ne puis laisser une si belle femme, et de surcroit une demoiselle de votre classe ici, puis-je avoir la folie de vous inviter à venir boire un verre avec moi en Première classe… je paye la totalité!

Gardant sn sourire, le jeune homme l’écoute répliquer et refuser son invitation, non, il ne s’arrêterait pas ici, Justin n’était pas du genre à abandonner. Lentement, il s’accoude au siège d’en face, afin d’avoir la possibilité de voir son visage, et pour qu’elle n’ai pas a tourner la tête, après tout, car oui, il avait beau être ce qu’il est, il fallait souligner qu’il pensait souvent à autrui.

Ne perdant pas son allure fiere, il jette un petit coup d’œil à droite, puis à gauche, avant de reporter son attention sur elle, essayant au passage de comprendre ce qui l’avait rendu si…froide ? Bien entendu, n’étant pas devin, il n’exprima dans son esprit que des idées plus folles et fausses les unes que les autres, d’une rupture douloureuse à une depression en passant par l’idée qu’elle n’aimait peut-être tout simplement pas la tronche de Justin, dans tout les cas, le jeune homme ne pouvait comprendre sans qu’elle ne le lui dise, et pourtant, il ne s’attarda pas là-dessus.

_Vous savez, je ne connais de vous que l’image faussée que donne les magasines de mode et les interview dont les réponses sont sorties du contexte, je doute fort que vous soyez exactement celle que je « connais » de par ma lecture… et j’avoue que ce n’est pas le personnage surfait qui m’interesse.

Il reste immobile quelques temps, et finit par plisser un peu les sourcils, son rictus se muant en une expression un peu désolée.

- Pardonnez moi, vous devez entendre chaque fois la même chose non ? Vos fans et tout et tout… excusez mon arrivé malhabile…

De nouveau, il sourit, prenant grand soin d’avoir toujours l’air poli et respectueux. Il hoche doucement la tête, et se redresse doucement, lui offrant un dernier petit sourire, lui lançant quelques mots de plus, comme s’il s’agissait d’un secret.

_ Je vais vous laisser en paix… mais sachez que le verre de champagne tiens toujours si vous le souhaitez… vous saurez ou me trouver ?

Lorsqu’elle confirme que les journaux sont un ramassis de potin faussé, Justin étire un petit sourire, effectivement, lorsqu’on lisait les lignes des journaliste, Eva était le genre de mannequin anthipathique et qui la jouait petite chef, a donner des ordre, sans doute parce que les journalistes n’avaient que eut la possibilité de la voir lors des séance photos épuisante et quand elle était de mauvaise humeur, ajoutons à cela la magistrale capacité des medias à accentuer une chose, et voila l’image de la petite chipie qui lui colle à la peau. A juste titre ? Non, Justin était persuadé qu’elle était une toute autre personne, après tout, si elle avait vraiment été la garce que mentionnée les journaux, elle lui aurait déjà hurlait dessus non ?

_ Les journalistes sont tous plus navrants les un que les autres…

Et ils savaient de quoi il parler, lorsqu’on parlait des Atwood dans les journaux, c’est le diable personnifié qu’on voyait. Oh bien entendu, la famille n’était pas tout à fait clean, il fallait l’admettre, mais Justin avait toujours du mal à lire les passage qui parlait de lui, souvent le qualifiant de petit jeune homme agressif et qui traine dans des milieux pas net. Non, archi faux, Justin avait des défaut, son père baignait dans un milieu assez malhonnête, mais lui tâchait d’éviter tout ça.

_ Enfin, on ne pourra pas changer les medias, vous devrez vous y faire malheureusement.

Que faisait-il encore ici d’ailleurs ? Il aurait dû prendre congé et retourner dans son compartiment pour petit riche, et au lieu de ça, et ben il avait été retenu par la jolie mannequin qui, même si elle refusait son invitation, ne semblait pas dire non à une esquisse de conversation.

_ Le champagne fait assez jet set, d’habitude, les gens sont partant, mais vous savez si ce n’est que l’horraire et le type de boisson qui vous en empêche, je peux vous glisser qu’il y a aussi plusieurs sortes de cafés, de la tisane, et même du chocolat chaud, en plus, ils ajoutent un chamalow dessus.

S’y faire ? Si elle avait réussit, il faut dire que Justin, lui, avait toujours un peu de mal à garder ses nerfs lorsqu’il lisait des critiques entièrement fausses à son sujet, mais après tout, lui ne vivait ça que depuis quelques temps, sans doutes finirait-il par lui aussi s’y habituer, et pourquoi pas en jouer même qui sait ? Ce qui importait pour le moment c’est que les gens ne soient pas tous fan de ce genre de lecture, et surtout que tous n’y croyaient pas forcement.

_ Pour ma part je crois que j’aurais du mal à m’y faire, vous avez déjà lu les journaux et ce qui se dit sur moi ? Parait-il que je suis un criminel dans l’âme, voleur, escroc et dealeur, et même si je peux avouer mes défauts, je puis assurer que ce qui se dit est entièrement faux me concernant… et ça m’insupporte de lire cela.

Il hausse les épaules, prenant un air assez sévère à l’encontre des journaliste, mais finit par étaler un large sourire lorsqu’elle accepte son offre. Un chocolat chaud alors ? Il se redresse doucement, et lui offre sa main pour l’aider à se relever, comme un bon aristocrate l’aurait fait, pourquoi? Parce que Eva avec tout ce qu’il fallait pour avoir le droit à toute la prestance du jeune Atwood.

_ laissez moi vous guider à bon port alors, et aussi vous commander le fameux chocolat chaud.

Quelques pas jusqu’à l’écouteilles les guidant vers le compartiment privé de Justin, et le jeune homme qui disparait quelques secondes, pour revenir rapidement avec un plateau sur lequel se tiennent deux tasses fumantes.

_ Votre chocolat… j’ai prit la liberté de m’en prendre un moi aussi, et de vous laissez mettre vous-même les chamalow dedans