Oh Please, don't hurt me... { Gabriel }

Phoenix et les filles avaient trimés dur pour monter le prochain spectacle qui serait présenté au Sweet Berry Cabaret et il devait être approximativement 23h lorsqu’elle quitta la salle de répétition. Phoenix été passé par sa loge privée pour retirer son costume de scène et démaquiller, et enfiler des vêtements plus discrets et un maquillage plus sobres tout en prenant à parti de faire ressortir le bleu de ses yeux avec un eyeliner et du mascara et ses lèvres pulpeuses d’un rouge à lèvre pas trop voyant. Elle en avait profité entre les deux pour prendre une petite douche et sa peau respirait comme toujours, cette délicieuse odeur d’orchidées.

Vêtue d'un jeans couleur de l'ombre moulant parfaitement les courbes de ses hanches et ses fesses, d’un top rouge passion qui dévoilait outrageusement trop un décolleté plongeant couvert d’un petit manteau de cuir pour se protéger du froid et de talons aiguilles noirs, Phoenix arpentait les rues de Los Angeles, seule. Cette solitude dans les rues parfois mal éclairées du centre-ville, où se jetait à perte de vue un voile bleu presque noir couvert d’étoiles, avait de quoi effrayer les petites Saintes qui osaient se montrer la nuit, ce qui n’était pas le cas de la jeune femme. Pour certaines personnes comme Phoenix, la soirée ne venait que commencer et on entendait des éclats de rire, des voix hurlants et surtout de la musique en provenance des bars et clubs des environs, pourtant, Miss Emerson avait envie de quelque chose de différent qui lui procurerait le même plaisir que de charmer une nouvelle conquête, homme ou femme dépendant son humeur. Quelque chose qui sortait du domaine de la drague. Elle avait l’envie étrange qu’on pose une main sur sa bouche pour l’empêcher de crier, qu’on lui encercle la taille solidement pour l’empêcher de fuir, qu’on l’entraîne dans un des coins sombres d’une ruelle ou bien entre deux bâtiments, à la vu de tous ou ailleurs encore. Il n’avait pas de mots assez forts pour décrire cette envie qui faisait frémir tous son corps au moindre bruit suspect autour d’elle, le désir de se faire surprendre au détour d’une rue, qu’on abuse de son corps de rêve sans retenu, sauvagement au point de la faire fondre de plaisir. À cette pensée, Phoenix souria pour elle-même, rien qu’imaginer la scène l’émoustillait déjà. Enfin, la jeune femme s'efforça de chasser ces pensées de sa tête et continua tranquillement son chemin en direction de son appartement. En dernier recours, elle avait toujours une petite liste de conquêtes avec qui elle se ferait tout de même bien un plaisir de recroiser dans le même lit qu'elle..

Le briquet grésilla le bord de sa clope. Malgré le léger vent qui soulevait d'un côté puis de l'autre la flamme, il parvint à allumer la cigarette et à en tirer une bouffée salvatrice, à l'écart des lampadaires brillants de la nuit. Dans sa boite crânienne : réflexion. Le Sweet Berry Cabaret s'offrait à son regard et il détaillait chaque personne, entrante et sortante, avec le même sérieux. Il y avait les clients (les plus éméchés avant même de rentrer étaient refoulés), et les danseuses. Pour une certaine tranquillité, on avait emménagé à leur égard une sortie spéciale où elles se mélangeaient rapidement à la nuit noire dans des vêtements à peu près stériles. La plupart se jetait dans un taxi, une voiture, après cinq pas hors de la boite. D'autres traînaient avec un pseudo garde du corps. Les plus téméraires se faufilaient cependant dans la nuit légèrement froide sans la moindre escorte. Gabriel le savait parce qu'il avait, un temps durant, travailler là comme homme à tout faire.

Cela faisait bientôt un an qu'il avait quitté les rangs du cabaret mais il lui revenait encore les secrets, les petites anecdotes et les souvenirs sulfureux de ce job. Maintenant, il était une sorte de client, client ayant succombé à l'attrait d'une des nouvelles venues qui avait le diable au corps. Et un corps de diable. Son déhanché suffisait à amonceler une marée de désirs chez la gente masculine. Depuis cinq semaines (déjà), il avait commencé à étudier ses allées et venues. Plus par curiosité qu'autre chose. Puis, en découvrant qu'elle rentrait souvent par ses seuls moyens, il se fit ange-gardien ; puis, peu à peu, psychopathe. Ce n'était qu'un vague sentiment confus d'attraction à la base mais la possibilité qui lui était laissé commençait à lui donner pleinement envie d'en profiter. A Los Angeles, il pouvait se le permettre aisément. Peu importait, après tout, les retombées tant il en avait besoin. Il écrasa sa clope et suivit la forme confuse qui filait du cabaret vers le cœur de L.A.

Le pas de sa victime était lent, et il attendit qu'elle soit assez à l'écart des bâtiments nocturnes, à l'écart des rues souvent peuplées de la nuit pour se préparer à fondre sur elle. Gabriel n'était pas un habitué de ce genre de pratiques mais il connaissait sa poigne et ne doutait pas de facilement avoir le dessus sur la danseuse. Prenant une dernière inspiration, il évolua d'une ombre à une autre et compta les pas qui le rapprochait de la jeune femme. Sans se presser, sans éveiller son attention. Vingt. Dix. Sept. Cinq. Il l'attrapa tout d'abord par la taille avec sa main gauche, et sa main droite se déposa sur ses lèvres violemment et il fit une pression suffisante pour la faire reculer jusqu'à une ruelle encore plus sombre où aucun lampadaire ne viendrait à son secours.

« Pas un mot. » susurra-t-il sans s'énerver, laissant juste entendre le bruit du couteau à cran d'arrêt qu'il extirpa de sa poche et dont la lame caressa la gorge de la jeune femme.

« Je souhaite un show privé, ce soir. Un cri, et je me contenterais de te baiser à la morgue. »

Même l'obscurité lui était bénéfique tant il ne permettait pas entièrement de discerner son visage. Le frisson de l'excitation se propageait tellement dans ses veines. Gabriel retira lentement sa main et se contenta de l'user pour ouvrir un peu plus le manteau de la jeune femme, dévoilant ainsi son décolleté. La main continua sa descente et s'engouffra sans détour dans le jean de la danseuse, commençant déjà à l'agresser sexuellement.

« Je t'autorise à soupirer, par contre. »

Et son couteau restait sur sa peau, cherchant autant à l'intimider qu'à la laisser immobile pour l'heure. Tandis que son fantasme prenait réalité et que ses doigts faisaient basculer la jeune femme dans un cauchemar. Ou un rêve...

Phoenix parcourait toujours les rues de L.A en solitaire depuis quelques temps, ne sollicitant plus les services d’un de ces hommes baraqués qu’on appelle BodyGuard. Elle n’était plus une enfant qu’on surprotège et n’avait jusque là jamais ressenti le besoin d’avoir quelqu’un qui surveillait chacun de ses pas. Sa sécurité, elle l’avait toujours assurée elle-même et ne croyait pas comme plusieurs de ces compagnes qu’il lui fallait les services d’un bodybguard à moins de vouloir jouer les petites starlettes. Phoenix, était une star sur scène, une star pour d’autre encore qui avait eut le privilège de l’avoir dans leur lit, mais pas une star à qui ont voulait du mal bien au contraire. La jeune femme poursuivait sa route, perdue dans ses pensées, réfléchissant à ce dont elle avait envie et surtout de qui elle avait envie tout en regardant de temps à autre les vitrines des boutiques closes, s’attardant devant l’une d’elle qui fut miraculeusement éclairée par l’un des lampadaires toujours fonctionnels pour parfaire un peu son maquillage avant de reprendre sa route sur la rue vide comme une âme solitaire.

SI elle s’était doutée que ses pensées auraient pu être entendues même prononcées pour elle-même, elle l’aurait fait bien avant croyez-moi et sous plusieurs situations. Au moins, elle avait ce qu’elle voulait sans faire le moindre effort. Phoenix senti les battements de son cœur s’accélérer alors que le mystérieux inconnu s’était emparé d’elle si vite qu’elle n’avait pas eut le temps de réagir qu’elle était déjà guidée vers une ruelle sombre. Ce qui la fit frissonner fut la lame froide de son arme contre sa peau. Il faisait preuve d’une parfaite préparation comme si tout avait été calculé pour lui, mais Phoenix savait que cette arme lui serait inutile, elle en avait voulu de cette agression et n’était pas prête d’échapper de ses mains.

« J’ignore qui vous êtes, mais je vous assure que vous pouvez ranger bien tranquillement votre arme d’où vous l’avez prise, je ne compte pas vouloir m’enfuir ni alerter qui que ce soit. Je suis à vous, et seulement à vous en cette si belle nuit… » dit-elle calmement d’une voix douce presque sensuelle.

Malgré la trop faible lueur de la lune, Phoenix cherchait tout de même à pouvoir voir le visage de son agresseur qui entreprit d’ouvrir son manteau sans ménagement. Elle était curieuse de savoir qui il était, s’il lui était familier ou purement étranger. Sentant la main de son agresseur parcourir sa poitrine puis son ventre, elle ne put retenir un petit soupir lorsqu’il engouffra sa main sous son jeans. Adroit, il avait provoqué chez elle, en un éclair, une excitation peut-être malsaine pour toute personne normale qui se fait agresser par un inconnu, mais bénéfique pour la demoiselle qui n’avait envie que de ça.... La belle leva doucement la tête, bien que l'excitation se lisait sur son visage, laissant libre son cou, voulant faire comprendre à son agresseur qu'il pouvait avoir confiance en elle.

La méfiance était de rigueur, et sa lame continua à caresser le cou de la jeune femme alors que ses mots continuaient à traîner dans sa boite crânienne. Son ton avait été si calme, était-ce une habitude pour elle de se faire agresser la nuit? Ou bien partageait-elle vraiment ce souhait d'être abusée? Gabriel doutait tout en continuant à caresser l'entre jambes de la star du cabaret, pressentant déjà le plaisir qu'elle en tirait. Durant les longues semaines où il l'avait suivi, il s'était construit une image d'elle : innocente et timide, ayant une vie ordonnée seulement perturbée par ses shows torrides. Son esprit commençait à pointer les erreurs de son imagination. Il approcha à nouveau ses lèvres de l'une des oreilles de Phoenix, son souffle chaud caressant sa peau : « Si tu cherches à t'enfuir, je peux te garantir que je l'utiliserais... »
Le couteau à cran d'arrêt se referma, retournant délicatement dans sa poche et il profita de cette nouvelle liberté de mouvements pour ramener ses deux mains sur la poitrine de la jeune femme, la massant et descendant finalement assez le top rouge et le soutien-gorge en dessous pour accéder à l'un des sommets de ses seins dont ses lèvres en vinrent à faire disparaître. Sa langue parcourut ce point sensible, profitant de la réussite de son entreprise tout en veillant à ne pas relâcher trop son attention. Pour cela, il ne tarda pas à cesser, laissant les habits débraillés de la danseuse et employant sa force pour la faire se retourner. Dos à lui, il pouvait mieux encore la dominer et ses mains ne tardèrent pas à passer sous le jean pour caresser ses fesses.

« Si tu savais le nombre d'hommes qui en viennent à s'endormir en songeant à ce cul... et si, pour montrer ta docilité, tu commençais à te dévêtir... et à te faire plaisir devant moi... »

Gabriel commençait à se sentir à l'aise dans son rôle de bourreau et il cessa d'octroyer la chaleur de ses mains au cul de Phoenix ; il entoura à nouveau la taille de la jeune femme et l'amena dans une autre ruelle, la lâchant pour qu'elle se retrouve tout contre un lampadaire légèrement défaillant. Il s'exposait clairement, lui et sa carrure imposante, mais il ne s'en souciait désormais plus, faisant la possible erreur de faire confiance à Phoenix.

« A la fin de la chanson, s'il te reste le moindre habit, je le déchire. »

Tirant son portable de sa veste, il n'eut qu'à pianoter brièvement et il jeta l'appareil sur le sol, le faisant rebondir deux fois avant qu'il se stabilise et qu'une musique tirée du cabaret n'en vienne à en sortir. Il lui laissait la possibillité de s'emparer du portable et de courir avec dans un coin isolé. Et ce danger possible l'excitait alors que son visage montrait une certaine impassibilité.

Phoenix laissa aller une main qui caressa les cheveux de son agresseur alors qu’il venait de s’emparer de ses seins de ses mains fortes avant d’y poser sa bouche. Il savait comment s’y prendre avec les femmes et cela se voyait, il allait là où il savait les points faibles, ne laissant aucune chance à Phoenix de lui résister qui savait que seuls ses touchés adroits suffisant à la faire mouiller d’excitation ce qui était exceptionnel puisque jamais auparavant elle n’avait laissé transparaître un désir sexuel si tôt, se laissant le plaisir de voir l’autre fondre le premier. La belle danseuse se laissa docilement retourner face au mur, sentant les mains de l’homme glisser sur ses fesses fermes et rebondies. Un petit sourire pointa aux coins de ses lèvres au commentaire qu’il lui fit et dans un même murmure elle lui répondit :

« Je le sais, ne t’en fait pas mon beau… »

[i]Phoenix laissa le mystérieux inconnu l’emmener dans une seconde ruelle, à l’abri des regards. Ne sentant plus la proximité de son corps au sien, la jeune femme sentie comme un courant froid passé ce qui la fit frissonner. Levant les yeux vers l’inconnu, elle put clairement discerner les traits de son visage. Aussi, le voir finalement à la lueur du lampadaire et de la lune, ne fit qu’accroître le désir qui s’emparait d’elle. Il était si beau, si terriblement sexy qu’il était évident qu’elle se ferait une joie de finir entre ses mains et lui donner un accès VIP à son entre-jambe. Lorsqu’il lui ordonna de lui offrir un petit show privé dans cette ruelle sombre, Phoenix se décolla du lampadaire et le regarda fixement en hochant la tête. Lorsqu’elle entendit les premières notes de musiques, Phoenix sourit, c’était SA chanson, celle sur laquelle elle avait exécuter un petit solo la veille au soir. Laissant libre court à son corps, la belle se mit à suivre le rythme de la musique, son corps ondulant sensuellement. Elle y allait de pas gracieux, sexy, qui laissait une vue de tout les côtés de son corps de déesse n’oubliant pas de retirer un à un les vêtement qui le couvrait. Cette danse ressemblait à un mélange entre une danse acrobatique de cabaret et un chaud striptease puisqu’elle utilisa également le lampadaire comme poteau. Soutenant le regard de son agresseur avec un petit air à la fois joueur et terriblement coquin, la belle brune le laissait baver d’envie à la vue de son magnifique… Elle en profitait également pour masser elle-même ses seins, et glisser ses doigts dans sa fente humide, se masturbant ainsi devant lui...

Sans chercher le moins du monde à se tirer de sa situation, la jeune femme obtempéra et se laissa aller sur sa musique. Gabriel l'avait déjà vu ainsi, sur une scène, mais le numéro qu'elle lui présenta fut radicalement différent des chorégraphies tant le désir sexuel se distillait de manière bien plus prononcée. Un à un, ses vêtements se retrouvèrent à terre pour le grand plaisir du jeune homme qui ne perdait rien de la scène, se contentant de rester dos à un mur et de profiter. Elle avait pleinement conscience de son attrait et elle dévoilait sa perversité, tout autant excitée que lui à l'idée de ce qui allait suivre. Nue, une lueur salace dans les yeux, Phoenix commença à se caresser. A compresser sa poitrine dont la fraîcheur de la nuit faisait pointer les tétons.

Le lampadaire lui servait de temps à autre de partenaire masculin imaginaire. Et ses reins se cambraient, se traînaient, ne faisant qu'accélérer l'excitation de son bourreau. S'il avait mis en doute ses paroles plus tôt, il ne pouvait que constater qu'elle était plus que consentante. La musique s'en allait tout doucement vers la fin alors qu'il quittait sa veste et se rapprochait à nouveau d'elle, l'attrapant pour mieux l'amener tout contre l'un des murs de la ruelle. Son souffle chaud s'évapora à son cou tandis que ses mains agrippaient ses fesses, une nouvelle fois, lui soulevant une cuisse tout en laissant son érection prendre de l'ampleur.

« Puisqu'il n'y a plus de vêtement à s'occuper, je n'ai plus qu'à te déchirer... » susurra-t-il, ôtant son haut blanc pour mieux dévoiler sa musculature et l'ampleur qu'il était à même d'asséner à la danseuse. L'instant suivant, il défaisait déjà son jean, juste assez pour le baisser avec son boxer et dévoilait un membre déjà bien excité. Sa taille ne cessait d'augmenter mais il n'en attendit pas davantage, soulevant plus sévèrement la jeune femme et commençant à la baiser violemment. Le mur était un appui régulier et ses bras n'avaient aucune difficulté à maintenir Phoenix au-dessus du sol, son corps nu recevant régulièrement presque trente centimètres de chair au creux des cuisses.

Si elle assurait dans la danse, il était qualifié quant à lui au sexe dont ses quelques films commençaient déjà l'auréoler d'un certain succès. La poitrine de la belle se compressa contre son torse lorsqu'il s'inséra plus lentement à son vagina, divulguant déjà à la jeune femme ce qui l'attendait pour une bonne partie de la nuit. Et ses mains compressaient ses fesses, à défaut de ses seins qu'il s'occupera un peu plus tard. Il la voulait totalement à elle, et qu'elle gémisse comme la salope qu'elle laissait deviner chaque soir au cabaret.

À peine les dernières notes de musique entendues, alors que leur échos se perdaient progressivement dans le silence de mort de la ruelle où ils se trouvaient loin de tout, loin de tout curieux, que le mystérieux bourreau fondait déjà sur la belle et douce danseuse, tel un aigle sur sa proie. Mais contrairement aux proies de ce rapace, Phoenix elle, s’était laissée attraper facilement par le bel Le contact de son dos contre la brique froide et dure fut quelque peu douloureux, mais ce qui s’en suivit le lui fit rapidement oublier. Encerclant de ses longues et fines jambes le bassin de Gabriel, Phoenix poussa un tel gémissement de plaisir lorsqu’il la pénétra sans difficulté la toute première fois qu’on aurait pu l’entendre d’assez loin. Après, leurs corps ne sembla ne plus que faire qu’un tant ils bougeaient en harmonie, en symbiose parfaite. Phoenix suivait chacun de ses coups de bassins afin de leur donner plus de forces, plus de profondeur et surtout plus de sensation, ainsi elle l’accompagnait à présent dans une tout autre sorte de danse qu’elle affectionnait disons… tout autant sinon plus.

S’emparant du visage du bel inconnu, Phoenix voulait qu’il la regarda pendant les premiers instants, qu’il lise en elle, le plaisir qu’elle prenait à se faire baiser là, dans cette ruelle sombre par lui, qu’il comprenne qu’elle le voulait pour toute la nuit entière ne pouvant retenir les gémissements de plaisir qui prenaient forme au bout de ses lèvres. La belle brune chassa de sa bouche celle de Gabriel et l’embrassa avec une telle fougue prenant soin de mêler sa langue à la sienne. Phoenix descendit ses mains contre le torse du beau jeune homme qu’elle caressait du bout des doigts. La chaleur montait à une vitesse fulgurante et de tant à autre, Gabriel pouvait sentir tout le corps de Phoenix se crisper lorsqu’il subissait des secousses un peu plus puissantes lui provoquant davantage d’effet. La respiration rapidement de Phoenix se faisait entendre, et ses gémissements plaintifs audibles pour Gabriel, était digne d’une petite chatte en chaleur qui en redemandait. Heureuse d’avoir trouvé bourreau aussi charmant et doué de son sexe, la comblait.

« Quel est ton prénom bel inconnu que je puisse enfin mettre un nom sur ton visage? »parvint-elle à articulier.

Il continuait à la placarder contre le mur, imposant son rythme et cherchant toujours un peu plus à faire ressortir la perversité de la jeune femme. Son corps s'offrait sans détour et il ne se plaçait aucune barrière, la pénétrant et la pénétrant. La situation ne devait pas être totalement confortable mais Gabriel parvenait à lui faire oublier tout cela en instillant les prémisses de quelques orgasmes. La nuit serait chaude. En quelques mouvements de pieds, il parvint à se défaire de son jean et de son boxer et parvint par la même à mieux baiser Phoenix.

A ce rythme-là, il s'inquiétait de se vider rapidement en elle mais rien ne semblait à même de freiner sa frénésie. Elle ne pouvait rien faire que de laisser traîner ses mains et d'embrasser, démontrant sa docilité. Il lui pilonnait le pubis alors qu'elle chercha à savoir le nom de son bourreau : une certaine réticence traîna dans son esprit avant qu'il ne retire la jeune femme du mur. Gabriel la reposa au sol, la fit se retourner et l'enjoignit à poser ses mains sur le lampadaire.

« Tu n'as qu'à hurler "Gabriel" »

Et son pénis revint dans sa fente désormais à même de pleinement l'accueillir. Il profita pleinement de la nouvelle position, faisant claquer son bassin contre le sien. Ses bourses suivant le mouvement avec un léger retard. La sueur n'imprégnait pas encore son corps mais la chaleur ne cessait d'augmenter alors qu'il laissait ses mains aux hanches de la belle. Il se mordit la lèvre inférieure tant l'instant était bon et la vue magnifique ; il la fit se relever en l'attrapant par les cheveux, le dos de la jeune femme se collant à son torse. Il empoigna ses seins férocement tout en déplaçant plus longuement sa queue, limant la belle.

« Dis-le... que tu es une salope. »

Plus rien ne gênait désormais Gabriel et il la renvoya s'accrocher à son lampadaire la seconde suivante, provoquant à nouveau une foule d'estocades à son entrecuisses. Il dessina une caresse à son autre orifice, se demandant si la perversité de la danseuse s'étendait jusque-là même si pour l'heure il prenait assez son pied.

Phoenix se laissait faire par son bourreau, quoique bien qu’elle aurait voulu protester il avait clairement l’avantage de la force physique et de son imposante musculature sur le fragile corps de déesse de la danseuse qui pour le moment prenait tout autant son pied que lui. Il lui permettait d’atteindre parfois de petits orgasmes qui firent réagir la belle brune donnant un petit coup de pied au bas du dos de Gabriel pour qu’il y aille un peu plus fort. D’ailleurs, il ne perdit pas de temps avant de se débarrasser de son jeans et son boxer qui le gênait un peu pour mieux exécuter son travail. Gabriel agissait avec Phoenix comme avec un vulgaire jouet, ce qui agaça légèrement la jeune femme sachant qu’elle lui serait obéissante même sous d’autres manières un peu plus douces enfin pour le moment sa queue compensait pour le manque de délicatesse. La reposant au sol, Phoenix n’eut à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’elle dût s’agripper au lampadaire, son corps légèrement cambrer pour se maintenir et encaisser les va-et-vient violent de Gabriel qui avait déjà entrepris de poursuivre son œuvre pouvant désormais admirer son joli petit cul qui lui offrait l’idée d’une autre voie d’accès à sa Belle. Phoenix savait qu’il n’avait pas à se gêner l’éventail des positions sexuelles que lui permettait le corps de sa douce était très grand tant sa souplesse l’aidait tant et si bien qu’il pourrait aisément la culbuter dans tout les sens au gré de ses envies ou passer par l’une des ultimes positions de soumission. D’ailleurs, elle le lui fit savoir en y insérant elle-même quelques doigts dans son anus, question de le préparer à l’éventuel voyageur qui aurait envie de s’y aventurer. Elle cessa au moment où il la ramena violemment contre lui. La chaleur de leur deux corps réunis les enveloppait alors que les gémissements de Phoenix n’avaient pas su se taire, elle aimait ça la Belle et ça se voyait.

«Umm Gabriel vous êtes un Dieu… je vous interdit de me quitter avant la levée du jour mon cher….» dit-elle sur un ton un peu plus doux, ce qui sous-entendait qu’ils se retrouveraient inévitablement dans une chambre d’hôtel, chez elle ou chez lui.

Il était évident qu’en gagnant la confiance du beau Brun, Phoenix gagnerait à son propre compte. Tout dépendant de la fin de cette nuit qui s’annonçait particulièrement belle et torride, Miss Emerson aurait tôt fait de réquisitionner sa venue à nouveau, car il lui plaisait déjà beaucoup et se verrait bien comme partenaires réguliers. Il n’avait que Phoenix pour avoir des idées pareil au sujet de celui qui au départ était censé l’agresser et lui faire plus de mal que de bien…

« Rectification, Je suis TA salope. »Dit-elle en tourna la tête vers lui pour le regarder et guetter sa réaction un petit sourire complice aux lèvres tout juste avant qu’il la renvoie à son lampadaire.

Elle se pliait à ses envies, ne rechignant à rien et laissant clairement entendre son plaisir. Gabriel continuait de la culbuter, lui donnant du fil à retordre pour rester en place alors qu'une de ses mains giflait les fesses de Phoenix. Nul doute qu'ils allaient s'entendre pour une bonne partie de la nuit, et peut être même les semaines à venir... Son sexe continua ses allées et venues, profitant de la docilité inattendue de la danseuse pour mieux la baiser. L'idée qu'elle incarne sa salope personnelle lui plaisait tout particulièrement tant son corps réveillait aisément l'animal qui était en lui. Il avait présumé qu'elle allait se défendre, hurler ; au final, elle accepta tous ses ordres et en réclamait même davantage.

Il comptait lui faire vivre un premier quart d'heure mémorable en sa compagnie, autant par sa musculature travaillée que son sexe dantesque. Toujours penchée en avant, la danseuse lui dévoilait tout son charme et il ne put résister au désir de la sodomiser ; il changea l'emplacement de son membre, y allant plus délicatement au début et ne tardant pas à la masturber d'une main pour mieux combler entièrement la jeune femme. La marée de son bassin reprit, balançant toujours un peu plus la poupée d'avant en arrière alors qu'il fermait les yeux pour mieux profiter de l'instant.

« Sacrée salope... Je vais te séquestrer pendant de longues heures... »

Il s'enfonçait, privilégiant encore pour l'heure une certaine violence à la place de la délicatesse. Phoenix avait incarné pendant si longtemps un fantasme qu'il ne pouvait se voir autrement qu'en train de l'agresser sexuellement. Une main posée sur une hanche, l'autre en train de reproduire les actions de son pénis à son vagina et enfin son membre d'acteur pornographique qui élargissait son entre-fesses : il imaginait bien ses seins imposants se balançant dans le vide, et il lui semblait même sentir de temps à autre que la jeune femme reculait d'elle-même pour mieux s'empaler sur son pieu de chair.

Leurs gémissements conjugués commençaient à prendre de l'ampleur ; Gabriel se retint encore quelques minutes avant s'extasier son plaisir en Phoenix, la culbutant encore violemment une dernière fois avant de se retirer d'elle. Le couteau était inutile, en effet. Il la fit tourner sur elle-même et l'embrassa, la soulevant encore et la portant jusqu'au capot d'une voiture délabrée. Gabriel en vint à s'asseoir sur le bord, relâchant la jeune femme et lui laissant le monopole de ses actions.

« Fais de moi ce que tu veux avant que je t'emmène à mon appart'. »

Phoenix laissa Gabriel profiter de l’orifice plus étroit de son entre-fesse, ce qui demeurait profitable pour eux deux puisque le contact s’y faisait plus grand et plus plaisant ; la raie de ses fesses rougissant à vu d’œil sous les allées et venues du membre turgescent de Gabriel qui la sodomisait sauvagement sans ménagement. La jeune femme avait d’or et déjà fermé les yeux, les traits fins de son visage se raidissant de temps à autre alors qu’une petite douleur passagère se faisait sentir. Les deux amants de minuit, se donnait mutuellement l’accès au comble de l’extase et la double pénétration de la main ferme de Gabriel dans son vagin et surtout de son membre à l’arrière y était pour beaucoup pour la jolie brune. S’il était profitable pour elle d’obéir plutôt que de lutter, Phoenix n’hésitait pas à se montrer docile profitant davantage de l’instant intime qu’elle partageait avec son ou sa partenaire, le Beau Brun en occurrence pour le moment, le laissant abuser de tout son être pour en soutirer le maximum de plaisir. Évidemment ce n’était pas uniquement une impression, Miss Emerson reculait d’elle-même question de sentir le pénis un peu plus profondément en elle et s’assurer un petit plaisir au passage.

Les derniers acoups du bassin de Gabriel plus violents laissaient présager qu’il touchait la fin aussi, Phoenix n’eut pas à attendre longtemps avant de sentir la semence du bel acteur X emplir son joli cul avant de se retirer d’elle accompagner de long soupir de la Belle qui voulait tout dire. Elle laissa Gabriel la retourner face à lui alors qu’il s’empara de ses lèvres pour y déposer un baiser avant de la soulever de nouveau de terre pour la reposer cette fois plus doucement sur le capot d’une voiture. Le regardant d’un regard tendre, Phoenix ne désirait qu’une chose; un peu de tendresse pour finir. D’ailleurs la Belle l’attira vers elle pour ne pas dire sur elle, alors qu’elle s’allongeait sur le dos du capot, ne quittant plus les lèvres de son nouveau partenaire caressant son torse de long en large.

«Merci pour le merveilleux moment », lui murmura-t-elle à l’oreille avant de le regarder un sourire radieux s’étant dessiné sur son visage. La jolie Brune appuyée sur ses coudes, dévisageait Gabriel, rejetant d’un mouvement gracieux sa longue chevelure brune vers l’arrière, pressant une dernière fois la tête de Gabriel près de sa chatte pour qu'il termine avec sa langue le travail presque fini pour un tout dernier petit orgasme discret.

«J'espère que cela t'a plu. » dit-elle en le laissant se relever.

Finalement, l'agression ne s'était en rien déroulée comme il l'avait prévu. Et cela lui plaisait finalement : après tout, n'avait-il pas obtenu ainsi une salope personnelle? Et le corps de Phoenix était aisément profitable pour des semaines et des semaines, leur relation n'avait pas débuté dans des conditions normales mais la suite allait peut être les ramener dans des univers plus intimes. Ils formaient un sacré tandem.

Son corps avait sacrément culbuté le sien, employant pleinement la jeune femme et s'apprêtant à suivre même si le bourreau qu'il était lui autorisa une action. Une seule. Qu'il accomplirait avant de l'entraîner pour le reste de la nuit dans un endroit plus confortable. Elle opta pour un cunni' qu'il ne manqua pas de faire : sa langue fit souffrir plaisamment la belle, parvenant à mettre encore de l'électricité à son bas-ventre malgré tout ce qu'il avait déjà fait. Son ouïe l'avertit qu'il avait touché le fil sensible et il s'y attarda, entendant gémir la jeune femme une nouvelle fois et créant dès lors un sourire à ses lèvres.

« Ce n'était pas comme ça que j'imaginais notre rencontre mais elle me plait... Ne bouge pas. »

Toujours nu, Gabriel s'en alla récupérer le reste de leurs affaires éparpillées ; il déposa celles de Phoenix dans ses bras, et il l'entoura de sa veste imposante qui couvrait aisément son corps, de son cou jusqu'au haut de ses genoux.

« Ne te rhabille pas, c'est inutile.. Grimpe dans la bagnole. »

Gabriel, pour sa part, c'était contenter d'enfiler son jean ; il ouvrit la portière passagère du véhicule qui lui appartenait. Il n'avait pas agressé la belle n'importe où. Une odeur de clope froide et de chattes régnait dans la bagnole et il referma la portière en souriant encore en se rendant compte qu'il avait vraiment Phoenix avec lui. Il monta à son tour dans le véhicule, jeta le reste de ses affaires sur la banquette arrière et faisant démarrer la voiture.

« Tu n'es pas fatiguée, j'espère... » susurra-t-il tout en amenant la bagnole dans les rues de Los Angeles, tout droit vers son appartement...

Bien que Phoenix aurait pu tout aussi bien fuir maintenant qu'elle était libre de ses actes, elle avait en sa possession un nom et même un numéro de plaque d'immatriculation à rapporter pour une déposition d'agression sexuelle, mais l'idée ne lui traversa même pas l'esprit. Gabriel s'était peut-être montré un peu violent envers elle, et leur rencontre n'avait rien à voir avec les doux flirts, mais la jolie danseuse se plaisait bien en sa compagnie. Il représentait à ses yeux un peu l'icône de son homme idéal physiquement et c'est cela qui avait joué en sa faveur lorsque Phoenix s'était affichée comme parfaitement docile. Gabriel, l'attirait certes, elle n'était pas mécontente qu'il ne soit pas insensible à ses charmes. En plus, il semblait aimer venir passer une petite soirée au Cabaret, et d'ailleurs, elle veillerait à l'avenir à le chercher des yeux dans l'assistance pour voir s'il était un habitué de ses spectacles. Enfin, restant immobile, Phoenix observa Gabriel ramasser toutes leurs choses un peu éparses dans la ruelle. Dernière traces de leur rencontre pour le moins spéciale.

« Merci.... dit-elle lorsqu'il lui rendit ses choses. Au fait, tu me connais probablement sous le nom de Satine au Cabaret, mais je m'appelle en réalité Phoenix Luxuria Emerson. Si jamais tu veux m'appeller par mon prénom, j'aime mieux que ce soit le bon que tu emploies. »

La belle brune lui souria resserrant un peu sa veste autour de ses épaules de sa main libre tandis que l'autre tenait ses fringues et son sac à main. Phoenix sentait qu'un lien pouvait se créer entre Gabriel et elle, malgré les événements qui avaient tout compte fait, fini à leur avantage à tous les deux. Elle voulait seulement être désormais à ses yeux au même pied d'égalité que lui et les jeux de domination et soumission se réserverait à leurs partie de jambes en l'air, si l'avenir leur permettait une relation plus intime de sex friends ou autres selon ce vers quoi les choses les guideraient. Finalement, la belle danseuse attendit qu'il lui ouvre galamment la portière de son automobile pour s'engouffrer à l'intérieur et prendre place du côté passager.

« Non non ça va.» lui répondit-elle alors qu'il s'informait de son niveau d'énergie. La dernière demie-heure l'avait un peu épuisée, certes, ce n'était pas ça qui lui donnait envie de dormir pour autant. Elle était toujours aussi réveillée, bien que son corps avec la pratique et cette petite aventure au détour d'une ruelle avaient très fortement sollicité son corps. Se contentant de regarder vers l'avant, Phoenix avait bouclé sa ceinture et laissait Gabriel maître de leur soirée. Il était évident qu'ils ne se quittaient pas de si tôt et l'idée plus à Phoenix qui espérait tout au moins que Gabriel s'adoucisse un peu envers elle après tout, il l'avait bel et bien menacé de mort et la voilà qui était à ses côtés dans sa voiture sans y avoir été forcée. La jeune femme regardait le paysage de la ville de L.A devant ses yeux.

« Dis, je suis curieuse... ça fait longtemps que tu avais planifié de me surprendre de la sorte et d'abuser de mon corps par la même occasion? » dit-elle avec un petit air malicieux en passant sa main sur l'entre-jambe de Gabriel.

Il devait y avoir moins de dix bornes entre son appart' et leur emplacement ; la population automobile était presque inexistante tant et si bien que Gabriel ne perdit pas une seconde et élança la bagnole dans les avenues et les districts sans traîner. Pour calmer son ardeur, il se contenta d'ouvrir la fenêtre et de se préparer une clope. Satine/Phoenix était toujours à côté, serviable et pas le moins du monde ennuyée d'être entraîné dans une virée en sa compagnie. A croire qu'elle attendait impatiemment un homme comme lui pour bousculer son existence, et son corps. Sa question la fit sourire alors qu'il découvrait enfin une clope et que la main taquine de la belle ne traîne à proximité de son membre.

« L'idée est venue il y a déjà deux, trois semaines. Tout du moins, t'observer me suffisait jusqu'à présent mais tu as un léger penchant pour des vêtements affriolants qui appellent au viol... Peut être était-ce d'ailleurs ton intention. »

Au vu de leur récente rencontre, il ne savait pas comment aller finir cette nuit ; bien sûr, il avait des schémas à l'esprit mais il lui était difficile d'admettre qu'il l'avait sérieusement abordé. Et pas délicatement. Récupérant un briquet dans sa poche, Gabriel ne tarda pas à enflammer sa clope et il s'avisa de récupérer la main de la jeune femme pour mieux l'entraîner à l'intérieur de son jean.

« Mademoiselle Emerson, donc. Êtes-vous souvent aussi ... charmante avec un homme? »

C'est à peine s'il regardait la route, aussi intéressé que déstabilisé par la beauté de la danseuse. Il tanguait peu à peu entre la rage et la délicatesse, ne sachant encore s'il était à même d'emprunter une route particulière. D'ici dix minutes, ils seraient chez lui. Zip. Sa braguette céda et il délogea son sexe, déjà de nouveau ardent.

« Tu es à quel point salope, chérie? »

Les tenues vestimentaires de Miss Emerson n’étaient évidemment pas choisies expressément de façon à provoquer les pulsions sexuelles des hommes au point où ils en venaient à vouloir la violer, prendre possession de son corps sans même prendre la peine de le lui avoir demandé. Malgré tout, Phoenix s’habillait tout même de vêtements plus ou moins provocateurs qui étaient, aux dire de la demoiselle, des vêtements qui mettaient simplement sa divine silhouette en valeurs. Elle aimait qu’on la remarque, qu’elle attire le regard des hommes plus particulièrement, et des femmes quelques fois, de là sa petite tendance bisexuelle. Enfin, il fallait également avouer que son travail en tant que danseuse au Sweet Berry Cabaret était un peu ça, vendre une image, vendre un physique de rêve pour le plaisir des yeux le tout accompagné d’une mise en scène grandiose avec un décor et des accessoires, mais surtout des costumes, tenues de scènes ultra sexy parfois dentelles parfois plumes parfois satin le tout strass et paillettes comprises. Du haut de leurs talons hauts, les danseuses, telles Phoenix, exécutaient chaque soir des chorégraphies finement ordonnées où il n’y a pas place à l’erreur ce qui donnait à l’établissement sa marque et son prestige. Si elle travaillait dans ce genre d’endroit c’est qu’en quelque part, Phoenix savait qu’elle avait les atouts physiques pour le faire et parce que cette image un peu aguicheuse collait à sa personnalité. Il fallait s’en attendre après tout. La Belle était pourvu d’un très fort penchant pour le sexe, voir peut-être un peu trop prononcé puisqu’elle restait une insatiable au lit qui redemande toujours et toujours plus. Un attrait qu’avait d’ailleurs peut-être déjà pu entrevoir Gabriel à leur rencontre…

«Pas particulièrement, mais bon … Je ne savais pas que j’avais un fan… »

La belle danseuse souria lorsque Gabriel s’empara de sa main pour la glisser sous son jeans. Disons qu’il était plus entreprenant qu’elle le croyait, ce qui ne lui déplaisait pas le moins du monde, au contraire. Elle ignorait dans quel quartier de la ville il l’amenait et encore moins comment se déroulerait les prochaines minutes… les prochaines heures, mais Phoenix n’avait pas envie que leurs chemins se séparent tout de suite et ce que Miss Emerson voulait ou ne voulait pas était toujours plutôt respecté….

«Cela dépend de mon humeur… de mes envies et peut-être aussi de l’homme lui-même. »

Phoenix ne prit pas la peine de répondre à la dernière question de Gabriel, ses yeux éclairés par la faible lumière des rues, rendaient son regard à la fois pénétrant et coquin. N’ai-je pas déjà dit que très souvent les pensées de Phoenix pouvaient se lire dans ses yeux ? Ramenant ses cheveux d’un côté pour éviter qu’ils la gêne, la belle danseuse défit la boucle de sa ceinture pour mieux pouvoir se pencher au-dessus du sexe ardent du jeune homme. La Belle ne s’était pas fait prier pour le lécher en entier avant de l’entourer doucement de ses douces lèvres pulpeuses. Elle lui faisait faire des va-et-vient sensuels, appuyant bien dessus pour lui donner un maximum de sensation. Affamée, Phoenix faisait entièrement disparaître son énorme sexe dans sa bouche lui offrant l’une des meilleures fellations tant elle s’appliquait à la tâche N’était-ce pas là l’un des fantasme masculin se faire sucer par une jolie bombe sexuelle pendant qu’ils sont au volant ? Si tel était le cas de Gabriel ou s’il adorait cela, puisqu’il n’était pas sans connaître l’expérience, Phoenix pouvait tout même accomplir avec lui certains fantasmes. Ils en étaient à du un pour un tandis que la Belle avait eut envie de se faire surprendre et que le tout se termine par une baise torride tandis que Gabriel avait désiré s’adonner à quelques ébats sexuels dans des lieux sordides comme une ruelle par exemple…

L'air frais de la nuit s'infiltrait dans la voiture à travers sa fenêtre ouverte, et Los Angeles endormie passait devant le pare-brise. Une excitation circulait toujours dans ses veines et Phoenix ne comptait pas la laisser disparaître tranquillement, laissant ses doigts flirter encore et toujours. Il n'avait certes pas fabriqué une image d'elle ainsi mais cela ne le déplaisait pas, bien au contraire, ravi de découvrir un terrain d'entente qui promettait un avenir plaisant pour tous les deux. Ni son agression ni son invitation à son appart' n'avaient été des moteurs d'ennuis pour la danseuse, devenant une actrice de leur tandem sulfureux. Il commençait à lui faire confiance, n'ayant semble-t-il qu'à craindre une certaine nymphomanie où il se savait à même de rivaliser. Tournant dans un virage, il avait laissé sa dernière question en suspens et n'en eut aucune réponse. Tout du moins, vocal. Sa nouvelle gonzesse obtempéra à l'allusion tacite et il le regretta autant qu'il s'en réjouit ; ses lèvres, si pulpeuses, s'emparèrent de son sexe et commencèrent à le réveiller.

Arrêté à un feu rouge, Gabriel se contenta de poser l'arrière de son crâne sur l'appui-tête et une main dans les cheveux de Phoenix. Sans la forcer ni la presser, juste laisser traîner quelques caresses dans sa chevelure tandis que les bruits de succions redoublaient et qu'il se sentait si brûlant de l'intérieur et pourtant froid. L'alchimie prenait et il regretta amèrement de ne pas déjà être à son logement tant il désirait baiser à nouveau la jeune femme. Résistant aux coups de langue de la belle, il se contenta de passer la première et de poursuivre la route. Le quartier était désert, pas une âme à même de discerner l'embarras plaisant dans lequel il était protégé. Malgré son expérience dans le domaine sexuel, il devait admettre qu'elle était douée et ne lésinait pas à la tâche, y prenant même un certain plaisir de son côté tant elle ne s'accordait qu'à peine du repos.

« Ooh... Je vais demander de nombreux shows privés désormais... »

D'une main, il ramena quelques cheveux rebelles de la belle dans une direction moins encombrante et continua à conduire, appréciant le blow-job et comptant désormais en réclamait plus d'une dès lors qu'ils iront quelque part. Une manière de voir le monde tout en ayant une chaleur d'enfer au creux des reins. Si plus tôt dans la soirée, il l'aurait pressé et poussé d'une main ferme pour engloutir son membre, Gabriel était désormais bien plus délicat dans ses actes, laissant même ses doigts flirter amoureusement sur les joues et le front de Phoenix.

« On est bientôt arrivés... Commence à te préparer, la nuit est loin d'être finie pour toi poupée... »

C’est avec la nécessité de passer ses envies ou plutôt tout au moins les calmer pour le trajet en voiture que Phoenix s’adonnait à un blow-job exemplaire. Promenant sa langue, elle jouait avec son membre faisant glisser ses douces lèvres dessus sans aucune retenue lui faisant sentir du même coup qu’elle brûlait toujours autant de désir pour lui. L’agression surprise dans la ruelle ne semblait pas l’avoir satisfaite complètement et c’était un peu comme dire qu’elle avait eu droit à une sublime mise en bouche, n’ayant plus à douter des prouesses sexuelles qu’étaient capable de faire Gabriel. On ne peut évidemment en attendre rien de moins d’un acteur de porno au grand plaisir de la charmante danseuse. Elle qui en ce moment s’amusait à penser aux passants et aux autre automobilistes, puisqu’elle ne pouvait les voir, qui ignoraient ce qui se passait à l’intérieur de l’habitacle de la rutilante voiture de Gabriel; il y avait de quoi faire des jaloux chez ces messieurs.

« Mhm… je risque donc d’avoir un client régulier à ce que tu laisses entendre… »

Miss Emerson lui adressa un joli sourire en releva que quelque peu la tête, flattée par ses paroles. Disons qu’il ne lui déplaisait pas comme client et si cela lui permettait de le voir plus souvent alors pourquoi pas, elle lui offrirait bien quelques petits shows privés supplémentaires. Aux nombres de filles qui avaient dû passer sur sa verge, star de films pornos, l’aimer particulièrement Elle, au point de la désirer plus que pour aventure d’un soir flattait tout de même l’égo de la belle danseuse. Certes, Phoenix se savait sublime et pourvu d’un corps qui avait le don de faire plus d’une envies et évoquait plus d’un fantasme masculin, elle ne se lassait pas des compliments. Enfin, aux yeux de Phoenix, elle tenait Gabriel comme un spécimen masculin qui avait toutes les apparences de posséder une personnalité complémentaire à la sienne et il n’était évidemment pas question qu’elle lâche prise sur lui avant un bon moment. Jusqu’à ce qu’elle se lasse de lui peut-être, ce qui n’était pas près d’arriver à ce que laissait entrevoir un début de la relation plutôt chaude qui prenait naissance entre les deux jeunes gens. Phoenix s’adonnait toujours à la tâche délicatement, profitant de son sexe sur toute sa longueur. Un petit frisson lui parcourra le dos en sentant la main de Gabriel errer dans ses cheveux à présent plus tendre envers elle. Elle savait dors et déjà qu’elle allait passer une merveilleuse nuit en sa compagnie.

« Entendu Chéri... » répondit-elle simplement

Ce n’est donc que lorsque Gabriel l’informa de leur arrivée près de son appartement que la Belle se releva, ses lèvres quittant ainsi son membre tout juste réveillé. Elle plongea son doux regard dans le sien avant de lui soutirer un petit baiser du bout des lèvres avant de se rassoir et ramasser ses vêtements laissés épars à ses pieds. Elle jeta un rapide coup d’œil au miroir de la voiture, afin de s’assurer de toujours à son meilleur, toujours être aussi parfaite… Couvrant un peu plus son corps de la froideur de l’air ambiant, Phoenix glissa un pied puis l’autre hors du véhicule une fois qu’il fut immobilisé et que Gabriel l’eut à nouveau pris de cours en lui ouvrant la portière. Ce n’est que par un peu de respect pour les voisins que la demoiselle ne se jeta pas immédiatement à son cou ou peut-être bien pour faire durer le plaisir le voir, de conserver cette distance pourtant insoutenable entre leur deux corps. Phoenix n’était pas sans savoir que le moment opportun, le prédateur en Gabriel ne ferait qu’une bouchée d’elle, une «attaque» que désirait déjà la Belle brune, friande de ses envolés passionnées, ces corps qui se dévoilent en vitesse alors que les lèvres ne peuvent plus contenir bien longtemps l’excitation, laissant derrière eux tant de choses qu’ils devront ramasser… réparer parfois rien que pour courir plus vite vers l’assouvissement de leurs pulsions… Enfin, Phoenix attendit patiemment que Gabriel la guide vers la porte de son appartement, son immeuble, peu importe; là où ils voulaient qu'ils aillent.

END OF THE POST
TO BE CONTINUED.