Silvio Caroti

CARACTÈRE =
Silvio se sent toujours traqué, quoiqu'il fasse il a toujours l'impression qu'on va venir l'arrêter pour son passé. De nature plutôt nonchalante, il est également assez fainéant, n'aimant pas devoir se raser ou mettre ses cheveux en ordre. Il aime beaucoup l'art en général et va souvent à des expositions. Mais il s'ennuie très vite c'est pourquoi il a toujours besoin de bouger, de changer, d'être quelqu'un d'autre le temps que ça lui passe. Il aime jouer les durs, mais en vérité, il n'aurait pas le cran de tuer un homme. Par contre, il sait très bien donner les coups et ne s'en prive jamais. Au fond de lui Silvio aimerait retourner vers la mafia italienne, mais il sait que cela signifierait son arrêt de mort. Il est le genre à toujours avoir l'air blasé de tout et à sortir incessamment une remarque cynique quand il en à l'occasion. Mais si vous lui parler de vos ennuis, il vous écoutera. C'est un coureur de jupons, insatiable et particulièrement dominateur. Il aime prendre les femmes comme des chiennes, mais sait se montrer plus tendre quand ses amantes le lui demandent.

HISTOIRE =
Rit, tout le monde rira avec toi, pleure, tu seras le seul à pleurer.
Silvio est le fils de Tony lui-même fils de Giuseppe. Tous mafieux, il est tombé dedans quand il était petit. La Mafia a ses codes et ses règles et Silvio était du genre obéissant et respectueux des traditions. Cela ne dura pas longtemps. Les Carotis étaient une famille respectée parmi les mafieux et inspirait le plus grand respect. C’était une famille qui fournissait de bons soldats et de bons capo. Silvio semblait donc suivre cette voix qui lui était tracée et rien ne semblait pouvoir empêcher ce dernier d’atteindre la gloire et le rang qui lui étaient promis à long terme. Sa scolarité se passa sans encombre. A l’école il faisait régner la terreur avec d’autres fils de mafiosos. Si les professeurs s’en mêlaient, il suffisait d’un appel de son père pour que Silvio puisse agir en toute impunité sans jamais risquer d’être puni. Mais si à l’école il faisait régner la loi, à la maison c’était la figure paternelle qui imposait tout. Il fut vite dressé par la ceinture de son père quand ce dernier le décevait. Et cela arrivait souvent, car l’échec semblait lui être interdit. Il avait un frère qui subit la même éducation, et une sœur qui grandit dans la douceur et l’amour d’une mère aimante. Sa sœur, elle s’appelait Rosa et elle était la seule source de joie dans la maison familiale. Le temps passa, et Silvio montrait chaque jour qu’il avait la carrure pour devenir le mafieux respecté qu’il était destiné à devenir. C’est durant son apprentissage qu’il rencontra le tatoueur officiel du Clan Caroti. C’était un de ses cousins qui venait directement d’Italie et qui ne parlait pas un mot d’anglais. C’est lui qui lui montra les diverses techniques de tatouage. C’est lui qui tatouait chaque membre du clan. Le tatouage était composé de cinq points placés en cercle, entre le pouce et l'index.

Les Hors la loi ont leur lois.
Silvio était tout proche de venir un affranchi, il n’avait plus qu’à prouver sa virilité et sa loyauté en tuant un ennemi désigné par son capo. Cela aurait dû être une formalité car Silvio n’avait jamais faillit, n’avait jamais montré signe de faiblesse, et n’avait jamais été déloyal. A tel point d’ailleurs qu’il était persuadé lui aussi que ce serait une partie de plaisir. Il avait déjà tiré sur quelqu’un mais c’était juste pour le blesser. Une jambe, une épaule. Mais quand la cible fut désignée et qu’il du s'exécuter, il flancha au dernier moment. Le canon du flingue était posé contre la nuque de sa victime, la sécurité avait été enlevée, il ne manquait plus qu’à appuyer sur la gâchette. La cible se mit à supplier pour sa vie. Silvio avait la main qui tremblait de plus en plus et le front qui suait abondamment. Lui qui se croyait dur et fort n’arrivait pas à appuyer sur la gâchette. La cible e, profita pour essayer de s’enfuir, mais fut rattraper par un affranchi qui accompagnait Silvio et qui servait de témoin à la scène. Une fois rentrés au quartier général, Silvio fut vite la risée de tout le monde et son nom qui était célèbre était en train d’être trainé dans la boue. Lorsque son capo commença à faire une plaisanterie obscène sur la mère de Silvio et leur noms de famille, Silvio vit tout rouge et ne put retenir de commettre l’irréparable. Il s’empara d’une chaise et frappa plusieurs fois le crane du capo avant d’etre maitrisé par les mafieux qui les entouraient. Le mal était fait, le capo devint couvert de cicatrice. Ce dernier était fier de son apparence de séducteur. Il décida de mettre un contrat sur la tête de Silvio. Ce dernier quitta l'Italie pour Los Angeles en espérant y refaire sa vie en faisant profil bas.

Depuis lors, il vit avec la peur au ventre, celle de se faire repérer et tuer. Silvio vit en tant que récent nouveau gérant du Sweet Berry Cabaret grâce à son argent mis de coté.