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| Les fleurs du mal [Tony] | |
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Invité Invité
| Sujet: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 2:27 | |
| Le combiné du téléphone niché dans le creux de son épaule, Laureen McGowan écoutait son patron lui demander de bien vouloir fermer boutique à sa place ce soir. La jeune femme opina, se voyant mal lui refuser pareil service alors qu’elle venait à peine de reprendre son boulot après sa fausse maladie. Grâce au médecin de Tony, Laureen avait pu passer une longue semaine près d’un lac, au Nevada. La jeune femme s’y était reposée de toutes ses émotions dans le calme et la quiétude, oubliant jusqu’à l’existence d’une mafia russe.
Cependant, même si elle arrivait à oublier les soviétiques, elle avait du mal à zapper de son esprit le Sicilien. Il n’y avait pas une seconde qui passait où elle ne repensait pas à Tony. L’éloignement avec lui était pénible. Elle se rendait bien compte qu’il lui manquait beaucoup, malgré sa manie à l’énerver constamment. Laureen s’efforçait pourtant de le chasser de son esprit, mais inlassablement, celui-ci revenait. Pourtant, elle savait que ce n’était pas bon de se bercer d’illusions. Oui, elle avait sans doute un faible pour lui, et la semaine passer en sa présence fut dans l’ensemble merveilleuse. Mais si vraiment il aurait du se passer quelque chose en eux, s’aurait été là, durant ces sept jours et non maintenant qu’ils n’avaient plus aucune raison de se croiser. Tony n’était certainement pas le genre de type à laisser trainer les choses. Si elle lui aurait vraiment plus, il aurait foncé. C’était du moins ce que pensait Laurren.
Accroupie au milieu des fleurs dans l’arrière salle de sa boutique, la jeune femme vérifiait une à une l’état de santé de certaines espèces très sensibles de géranium. Il faisait très chaud et humide à la fois dans la serre, si bien que Laureen suait abondamment. Lorsque la clochette de la porte d’entrée tinta, elle se leva, essuya ses mains sur son jeans, puis elle rejoignit les livreurs de chez ArcoFloral. Elle leur indiqua ensuite d’un doigt la serre dans l’arrière boutique et les hommes y déposèrent plusieurs caisses en bois assez volumineuses.
Etonnée, Laureen demanda à l’un des types ; un petit et grassouillet homme :
_ Je pensais que la livraison devait se faire vendredi et non aujourd’hui. Mon patron est au courant ?
_ Ouais, euh, oui madame.
_ Pourquoi la date est-elle avancée ?
_ Question de…
L’autre type, un large homme aux gros sourcils noirs et faisant trois tête de plus que Laureen intervenu, se passant une main sur son front où perlait de la sueur :
_ Restructuration de la boite madame. D’ici vendredi, une bonne partie des livreurs seront en grèves et les livraisons risque d’en partir. Notre boss… patron nous a demander d’honorer au moins les commandes de la semaine.
Maureen hocha la tête, compréhensive puis elle remercia gracieusement les hommes, leur ouvrant la porte pour les laisser passer. Elle regarda sa montre, et doucement, elle rejoignit l’arrière boutique. Après avoir remonter sa chevelure en un chignon sommaire, elle entreprit d’ouvrir les caisses en bois dans lesquelles se trouveraient de nombreuses plantes qu’elle alla déposée sous des lampes dans la serre. Il ne resta bientôt plus que deux caisses lorsque la porte d’entrée tinta. Elle s’arrêta et tout en essuyant son front, elle entra dans la boutique…
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 2:48 | |
| Les sept jours étaient passés, et les Russes n’avaient plus fait parlé d’eux, l’affaire était réglé, le gros type chauve qui les avait mis dans la merde avait disparut de la circulation, sans douté caché, ou mort dans le désert, qu’importe, tant qu’il n’apportait plus d’ennuis. Se prélassant tranquillement sur son canapé, chantonnant, une coupe de champagne à la main, habillé comme d’habitude avec classe, un pantalon noir, une chemise rouge foncée et une veste de la même couleur que le pantalon.
Et puis, un premier coup de fil, avec son habituelle sourire en coin, il écoute la voix de son père qui lui explique que le gros type chauve avait été retrouvé, et qu’il était a présent sec et enterré dans le désert. Toutefois, ce type avait tenu a dédier quelques paroles au jeune blondinet. Il aurait dit, en pleurant de douleur, qu’il était plus simple d’offrir des fleurs sa petite amie fleuriste, que de le descendre lui. Sans prendre la peine de rajouter quoi que ce soit, il ouvre le tiroir, prend un paquet de cigarette plein, son briquet, son arme, et sort d’un pas vif, sautant les marches, ouvrant la porte du garage, faisait hurler le moteur de sa Jaguar, et partant en trombe.
Des fleurs a la fleuriste, Laureen sans aucun doute, et quelques chose avec des fleurs, un message dans de l’herbe c’est pas terrible, et faire sauter un fleuriste, c’était pas assez douloureux comme mort, les Russes étaient des enfoirés… Un peu comme les Sicilien, il faut l’admettre. Il traverse donc les rues, et se précipite hors de sa voiture, galopant vers le fleuriste, croisant les deux livreur, qui se dépêchèrent de filer.
Tony resta a l’entrée, et si c’était simplement un piège destiné a le faire venir ici, et qu’une dizaine de types n’attendaient qu’une chose qu’il rentre pour le cribler de balles? Lentement, il passa sa main sous sa veste, sortant l’arme, et engageant une balle dans la chambre, ouvrant la porte vitré et écoutant le bruit du carillon. A pas de loup, il s’avance, regardant autour de lui, son arme se baladant vers les pots fleuris, il se baissait parfois, pour voir si personne n’était planqué, et il dû bien l’admettre, il n’y avait personne.
Et puis, un bruit, il se retourne vivement, braquant son arme droit vers la tête de la jeune femme, fermant les yeux et soufflant pour faire baisser la pression. Rouvrant lentement les yeux, il baisse son arme, mais ne la range pas pour autant, ses yeux azuré fouillant toujours chaque détails de la pièce.
- Putin les boules.
Il se décide finalement a ranger son arme, s’avançant vers la jeune femme en lui lançant une petite grimace, en signe d’excuse, l’arrivé avec une arme n’était peut-être pas la meilleure chose qu’il avait put faire, mais il fallait dire que l’idée que Laureen subisse a sa place ne lui plaisait pas, mais alors là pas du tout.
- Heu… quelqu’un t’as offert quelques choses ses derniers temps Laureen? |
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 3:09 | |
| Figée sur place par l’arme à feu pointé sur elle, Laureen lança un regard étonné à Tony. Elle avait levée les mains en l’air, lui montrant qu’elle n’était pas armée et qu’elle ne tenait qu’un simple chiffon avec lequel elle s’essuyait les mains. La jeune fleuriste était partagée entre l’envie de lui souhaiter la bienvenue et de carrément lui sauter au cou, et le désir de souligner avec une pointe de colère qu’elle lui en voulait de cette semaine sans recevoir de ses nouvelles. La joie de simplement le revoir l’emporta et malgré son arme tirée, elle s’approcha de lui et alla lui faire la bise. Elle dit alors, d’un ton léger :
_ Si tu fais référence par là à tes deux semi-remorques de gardénia, non je n’en ai toujours pas vu la couleur, ni l’odeur. Tu as dû certainement les envoyer à la mauvaise femme.
Elle échangea avec lui un regard soutenu, plein de sous-entendu du style : je les attends toujours, puis elle s’éloigna vers la serre, Tony sur les talons.
_ J’apprécierai que tu ranges ton arme, s’il te plaît. C’est un coup à faire fuir ma clientèle. Je sais que tes clients à toi, ils sont habituer à jouer avec ce genre de chose, mais les miens sont des gens tout à fait normaux qui n’ont jamais vu de flingue en vrai.
Laureen essayait de rester calme et de ne pas s’inquiéter outre mesure. Elle se doutait bien qu’il avait une bonne raison de venir ici, armé comme Rambo, et que cette raison ne devait pas être parce qu’elle lui manquait. La jeune femme ne voulait pas penser au pire avant qu’il n’ait expliqué les raisons de sa présence ici. Alors qu’elle allait clairement lui demander de développer, le téléphone sonna. Laureen le prit et elle s’appuya contre l’une des caisses livrées. Durant quelques minutes, elle parla avec son patron qui lui demanda si elle avait bien reçues les caisses et si elle les avait toute ouverte. La voix du vieil homme semblait plus étrange qu’à l’accoutumer, mais elle n’y fit pas vraiment attention. Lorsqu’elle raccrocha, elle s’avança vers l’une des caisses, l’ouvrit à l’aide du pied de biche et elle en sortit de jolis cactus qu’elle déposa un à un près d’un meuble. Elle regarda Tony, puis demanda :
_ Alors ? Qu’est-ce qu’il y a ? Ne me dis pas que tu es en manque de me voir m’énerver pour rien. Surtout pas. Si t’es ici juste pour t’amuser avec mes nerfs, tu repasse lorsque j’aurais moins de travail s’il te plaît. Mon boss veut que je vide ces caisses au plus vite.
Penchée en avant, la tête à l’intérieur de la caisse, Laureen entreprit de la vider le plus vite possible. Une dernière attendait d’être ouverte à côté d’elle.
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 3:26 | |
| Bien que l’idée de plaisanté ne lui déplaisait jamais, cette fois ci, il en oublia les commentaires qu’il aurait put faire concernant les deux semi remorques de fleurs qu’il devait lui offrir. L’air un peu tendu, il baissa donc son arme, et sur demande de la jeune femme, il l’enfouit dans sa veste, inspirant doucement et la suivant jusque dans la réserve, qu’il examine centimètre par centimètre pour s’assurer que personne n’était caché, et qu’ils ne risquaient rien.
Attrapant le colle de sa chemise qu’il secoue un peu, histoire de se ventiler, parce qu’il faisait vraiment chaud dans la serre a l’arrière boutique, son regard se pose sur le téléphone qui sonne, et avec un air un peu plus serein il la regarde converser avec son patron, elle attrape finalement un pied de biche, et ouvre la caisse, en sortant des cactus que le jeune homme regarde avec une légère grimace… ouais en plus d’haïr les chats, il haïssait les cactus.
- Punaise, comment tu fais pour tenir dans un endroit comme ça, il fait au moins quarante degrés! J’aurais perdu deux kilo en sortant tout à l’heure…
Changer de sujet…. Mais ce n’était pas vraiment une grande réussite puisque sa voix était un peu tendue, et loin de l’habituelle joyeusement qu’il exprimait en s’adressant aux gens. Passant doucement sa main dans ses cheveux, allant et venant dans les allées de la serre, regardant chaque espèce avec une expression pensive, mais toujours cette pointe d’inquiétude.
- T’as vraiment rien reçu… j’veux dire, c’est pas une crise de jalousie ni rien, faut que j’sache c’est tout.
Revenant auprès d’elle, et s’adossant a l’une des rares partie murale ou il n’y avait pas de fleur montante ou d’étagère soutenant le poids d’un pot. Il soupire, et baisse la tête, se disant qu’il avait vraiment était trop vite en besogne et qu’il c’était lamentablement trompé. Et puis, son visage se porte sur la dernière caisse restante, baillant légèrement il s’approche de l’un des cactus, le regardant de plus près, avant de se tourner vers cette caisse solitaire.
- T’as l’air d’aller bien, rayonnante souriante… une partie de domino?
Souriant légèrement et lui glissant un clin d’œil, il se penche vers d’autre fleurs, s’amusant a toucher une belle fleurs qui se repli au contact de son doigt, une chance qu’il ait été plus rapide que cette plante carnivore.
Il revint vers cette fameuse casse, cherchant une quelconque étiquette dessus. Enfonçant ses mains dans ses poches, il s’éloigne un peu, et la montre d’un signe de tête.
- Et là dedans, y a quoi? Encore des cactus? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 3:53 | |
| Laureen laissa échapper un sourire. Elle feignit l’indifférence, se contentant de ranger ici et là ce qu’elle avait à ranger. Elle jetait de temps en temps des regards à Tony qui suait de plus en plus enfermé dans son costume. La chaleur de la serre, Laureen s’y était habituée depuis le temps, et puis, en jeans et en petit haut, elle était moins vêtue que Tony, ça aidait… même si elle suait quand même.
Tout en regardant ses cactus, vérifiant qu’il allait bien, elle dit avec une pointe de reproche au mafieux :
_ Bien sûr que non, tu n’es pas jaloux… ce n’est pas ton genre. Ton envie de sortir avec moi t’est passée très vite. Enfin, tant pis. Si tes petits copains russes ne nous étaient pas tombé dessus au restaurant, peut-être tout aurait prit une autre tournure différente… plus plaisante.
Laureen roula les yeux, puis sur un ton amusant, elle dit après un faux instant à réfléchir, le doigt posé sur son menton :
_ Naaaan… tu m’aurais sautée, et tu serais sorti de ma vie comme maintenant.
La jeune femme se dirigea alors vers la caisse indiquée par Tony. Elle la regarda et haussa les épaules en signe qu’elle ignorait ce qu’elle pouvait contenir. Normalement, les huit caisses commandées par son patron venaient d’être ouvertes. Que pouvait contenir la neuvième ? Laureen ne le savait pas. Elle regarda le bon de commande qu’elle dénicha sous un étalage, puis se remémora à voix hautes tout ce qu’elle avait sorti elle-même. Finalement, elle haussa d’un air égale les épaules, et elle se saisit à nouveau du pied de biche. Elle se tourna vers Tony, puis elle dit :
_ Je n’ai aucune idée de ce qu’il y a dedans. Tous ce qu’on avait commandé est là. Je ne vois pas ce qu’il pourrait y avoir à l’intérieur. Ils se sont peut-être trompé.
Avant même que Tony ne puisse dire ou faire quoique ce soit, Laureen fit sauter le couvercle de la caisse qui tomba lourdement à la renverse sur le sol. Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent comme si elle avait vu un mort et son corps se raidit. D’un bond énorme, elle recula, jetant au sol le pied de biche qui fit un bouquant monstrueux. Elle tourna un peu sur elle-même, puis se saisit du chiffon un peu poisseux de terre pour le plaquer sur la bouche et le nez de Tony sans explication.
Aussitôt, Laureen en prit un autre et elle se mit à tourner en rond, comme si elle hésitait à faire une action concrète. Dans la caisse, dix huit petites plantes tropicales, ressemblant à des clochettes de muguet mais d’un rouge soutenu et dont feuilles étaient violettes sur les bords étaient déposées. Au centre d’elle, un petit chaton, un siamois, réplique exacte de Zoé était allongé, mort. Laureen croisa le regard de Tony et elle lui dit, la voix enfuie sous le chiffon :
_ Des clochettes du diable. Elles sont ouvertes ! C’est mortel ce truc ! C’est… dégelasse ! Pauvre chat ! C’est pas drôle Tony ! Si c’est une blague, c’est vraiment de très mauvais goût.
Laureen prit Tony par le poignet et elle l’éloigna, le tirant vers elle, près de la sortie. Elle lui dit, les yeux plantés dans les siens :
_ Nausées, sécheresse des muqueuses, gêne respiratoire, tachycardie, dépression cardiaque pouvant conduire au coma, puis la mort, voilà ce qui t’attends Tony si tu inhales une bonne bouffée de ce truc. Personnellement, je préfère que tu continues la clope…
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 4:16 | |
| Une fois de plus, il ne jugea pas bon de répliquer concernant ses deux prises de paroles, se contentant de croiser les bras et d’essayer de paraître calme et relâche, chose vraiment impossible puisqu’il était sûr que la jeune femme avait ou allait recevoir quelques chose, ce gros sac de graisse devait avoir causé a son boss, qui avait dût se mettre en tête de régler le problème en envoyant les quelques hommes de mains essayer de les descendre, l’affaire avait mal tourné, et le gros s’était fait descendre, et maintenant, le big boss soviétique devait avoir les glandes, et il cherchait a se venger, logique, mais pas très amusant.
Il soupire doucement, l’écoute parler de cette fameuse neuvième boite, qui était une sorte de cadeau bonus dirons nous, il comprit, un peu trop tard que les fameuses fleurs seraient la dedans, mais avant qu’il n’ai eut le temps d’amorcer le moindre mouvement, elle avait planté le pied de biche dans le bois, et elle ouvrait la caisse, sautant d’un bond en arrière en posant un chiffon sur son visage.
Le blondinet restant pensif, ne sachant pas vraiment de quoi il s’agissait, il fronce simplement les sourcils, s’avançant d’un petit pas en apercevant le cadavre du chat au milieu des plantes, et les explications de la belle brune le font frissonner légèrement, et il sent la température monter de quelques degrés d’un seul coup, a l’idée que des fleurs, pourtant jolie, peuvent causer tant de dégâts. Il se laisse entraîner, plantant son regard dans le sien quelques instants.
- C’est pas moi… Je t’ai pas offert de fleurs… et si je trouve que c’est marrant de t’entendre gueuler, je ferrais jamais en sorte de risquer ta vie.
Jetant un regard vers la caisse, il soupire, relevant lentement les yeux vers la jeune femme, son visage se modelant dans une grimace grave et inquiète.
- T’en as peut-être rien a faire, mais mon père a réussis a mettre la main sur celui qui commandait les hommes de mains de l’autre soirée… il est mort hier, ou ce matin, ses derniers mots parlaient de fleurs, et d’une fleuriste, c’est pour ça que j’suis venu dés que j’l’ai appris.
Baissant les yeux, et se mordant la levre, il s’éloigne de la jeune femme, retournant dans la boutique, loin des valeurs des clochettes de la mort, d’abord, il prend un air un peu attristé, ses yeux détaillant la belle fleuriste.
- Et en le liquidant, on s’est mis sont boss a dos, je crois que c’est lui qui a envoyé la caisse… mais je ne crois pas qu’il ait voulut te tuer, sinon, pourquoi mettre un chat au milieu… envoyer des fleurs mortelles a un fleuriste, ça a pas de sens… c’était juste un message, peut-etre qu’il essaye de te faire comprendre qu’il est malin, et qu’il sait se servir de beaucoup de chose pour tuer… quant au chat siamois, c’est pour te rappeler qu’il sait qui tu es, et comment tu vis…. Bordel !
Et puis, il change finalement d’attitude, frappant la paume de sa main avec son poing, grommelant quelques insultes dans sa langue natale, lançant d’une voix hargneuse quelques mots.
- J’vais le buter cet enculé! Enfoiré de Russe, vermine soviétique! J’vais lui faire bouffer sa mere patrie a ce Staline des bacs a sable ! Putin il a tout me trouver, et c’est a toi qu’ils s’en prennent |
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 5:10 | |
| Les bras croisés à cause de l’anxiété, Laureen regardait Tony s’énerver. Elle était désabusée par toute cette histoire. Elle pensait réellement qu’elle en avait fini avec tout ceci et que la mafia continuerait sa petite guerre sans elle. Un soupir s’échappa du bout de ses lèvres. Tony semblait hors de lui et elle préféra rester en haut de la petite estrade où se trouvaient son comptoir et sa caisse enregistreuse. Elle n’avait pas peur de sa colère, car elle savait qu’il ne lui ferait jamais rien de mal, elle préférait simplement le laisser souffler un peu.
Le chiffon devant la bouche, Laureen retourna à la réserve et rapidement, elle recouvrit d’une vieille bâche transparente le haut de la caisse afin d’y enfermer les clochettes du diable. Elle appuya ensuite sur le bouton mettant en action les nombreux brumisateurs et la pièce se retrouva bien vite inondée d’une brume d’une eau rafraîchissante. Elle quitta ensuite la serre et ferma la porte derrière elle pour revenir dans la pièce principale de la boutique.
Tony était toujours près de l’entrée et il continuait de pester en alternant le sicilien et l’anglais. Laureen s’approcha lentement, et elle s’arrêta à quelques pas de lui. Elle était troublée par tout ceci. Beaucoup de questions lui traversaient l’esprit. Elle dit :
_ Il faut vraiment avoir les moyens pour avoir accès à ce genre de plantes. Elles sont vraiment très rares. Si rare qu’on ne dénombre dans le monde qu’un seul cas où elles ont tuées par leurs spores et c’était en 1912, trois ans après la découverte de l’espèce en Amazonie. Les gens qui m’ont envoyé ça… comment ont-ils fait ? Il faut vraiment avoir de gros moyens, Tony, vraiment de très gros ! Il y a dix huit clochettes du diable dans cette caisse ! Ces plantes sont d’une rareté dont tu n’as pas idée. En rassembler deux dans une même pièce, ça revient à du miracle. Alors dix huit !
Laureen se passa une main dans les cheveux, défaisant son chignon qui ne tenait qu’à l’aide d’une vieille pince en bois. Elle secoua la tête avec incrédulité, puis elle enchaîna d’une petite voix :
_ Ils veulent t’atteindre c’est ça ? Et ils m’utilisent ? Ils se disent qu’en s’en prenant à moi, il te font du mal, c’est ça ? Pourquoi? Et ne me sort pas que c’est parce qu’ils nous ont vu flirter ensemble ! C’était il y a deux semaines ! S’ils devaient tuer toutes les filles avec qui tu sors au restaurant, j’imagine qu’ils auraient pas mal de boulot.
La jeune femme était calme. Elle ne ressentait pas le besoin d’exploser de colère… du moins pas encore. Elle se contentait de fixer de ses grands yeux noisette le mafioso. Elle le dépassa et tourna sur la porte la petite pancarte afin d’indiquer que le magasin était fermé. Elle dit :
_ Franchement, n’ont-ils pas remarquez qu’on ne s’est plus causé depuis une semaine ? Que j'étais partie en vacance avec mon père et que c'était à peine si notre rencontre avait ébranlée notre existence ? N’ont-ils pas vu que voilà, je ne faisais pas partie de ton petit univers comme ils se l’imaginaient au départ ? Ca rime à quoi tout ça ?
Soudain, Laureen regarda dehors, dans la galerie commerçante. Elle murmura :
_ Et si c’était un test ? Pour voir si effectivement, s'ils s'en prenaient à moi tu te pointerais. Maintenant, par ta présence ils sont fixés et ils peuvent m’utiliser pour réellement t’atteindre. Bien sûr… si c’est réellement un test.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 12:50 | |
| Le blondinet planta ses yeux dans ceux de la jeune femme, pensif a tout ce qu’elle lui avait dit, il ne savait trop que ajouter, ces types avaient soit accès aux serres ou l’on faisait pousser ses fleurs, soit ils avaient mit dans cette affaire des moyens énormes pour les impressionner, s’ils avaient voulut la tuer, il ne lui aurait pas envoyé des fleurs comme celle-ci, Laureen était fleuriste, elle savait reconnaître les fleurs, en particulier si elles sont rares et dangereuse, c’est un peu comme un collectionneur de timbre, qui sait exactement a quoi ressemble l’objet le plus rares des collections de ce genre.
- Merde ça tient pas la route du tout, si on déploie des moyens aussi énorme, c’est pour tuer a coup sûr, là y avait trop de chance que tu en réchappe… et si c’est si cher que ça, a quoi ça rime de faire ça?
Soupirant, il se mord la lèvre pensif, croisant les bras en tapant du pied et en fixant l’un des pots de fleurs. Une nouvelle tirade de la jeune femme, c’est vrai, ils les avaient vu tout les deux une seule fois au restaurant. Fermant les yeux, il décroise ses bras passant une main su son front, regardant la jeune femme partir dans la serre, et faire, il ne savait trop quoi.
Et puis, elle lui fait part d’une idée, un test pour voir s’il viendrait, s’il se risquerait a tomber dans une embuscade, un piège, juste pour elle, et effectivement, il l’avait fais, se jetant dans la gueule du loup plus vite que n’importe quel agneau, ce loup là avait pas mal de dent en moins, et il s’en était sortis sans le moindre problèmes, mais la prochaine fois?
- Mais ça avait été le cas, pourquoi avoir vraiment livré des fleurs comme ça… ils auraient put ne rien livrer, et laisse un mec dans les parages pour voir si j’arriverais, tu crois pas? Bordel au moins avec les Italien on comprend ce qu’ils veulent.
Soupirant une fois de plus, il passe sa main sur sa tête, l’autre posée sur sa hanche, il sort son téléphone, composant le numéro bien connu de son cher papa sur qui il hurle presque, lui disant que l’affaire était loin d’être finis. S’en suis l’habituel dispute de famille qui dure une bonne dizaine de minute, et bon gosse capricieux, il parvient a faire céder le Pianiste, qui lui jure de faire une petite enquête aussi.
- Au fait Laureen… si j’ai pas appelé, c’est justement parce que j’pensais que t’en avais pas envie, et que les sept jours t’ont déplu.
Bon c’était aussi parce qu’il avait des Russes a faire flinguer, mais ça, autant qu’il ne le lui dise pas, elle n’avait pas besoin de le savoir hein… Il soupire une nouvelle fois, allant s’adosser au comptoir, les yeux braqués d’abord dehors, puis vers elle. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 13:37 | |
| Assise derrière le comptoir, le coude appuyé contre celui-ci et le menton posé dans le creux de sa main, Laureen écouta Tony s’énerver sur son père dans sa langue natale. L’entendre parler sicilien avait un quelque chose de fascinant. Elle ne comprenait absolument rien de ce qu’il se disait mais ça lui était égal, entendre ces mots sortirent de la bouche du mafieux, ainsi que son attitude lui procuraient de doux frissons dans toute son échine.
Voyant que la conversation s’éternisait, Laureen se mit à la recherche des catalogues des fournisseurs. Elle ne savait pas trop pourquoi une telle mise en scène avec les fleurs mortelles, mais après tout, était-ce bien nécessaire de le savoir ? Calmement, elle entama quelques recherches, désirant savoir si l’un des nombreux grossistes en plantes tropicales de la région était à même de procurer à un client fortuné une clochette du diable. La jeune femme ne trouva rien dans le premier fascicule, rien dans le deuxième, mais dans le troisième, elle remarqua qu’une page avait été arrachée, située dans la partie des espèces vénéneuses.
Laureen releva la tête vers Tony lorsque celui-ci revenu vers elle. Elle fut désarçonnée quelques secondes par la confidence qu’il lui fit. Comment pouvait-il croire une seule seconde qu’elle n’eut pas appréciée la semaine passée avec lui ? Oui, ils s’étaient beaucoup chicaner tous les deux mais au-delà ces quelques prises de bec, Laureen avait passé avec lui des moments qui aujourd’hui lui manquait encore beaucoup, quoiqu’elle puisse en dire. D’une petite voix troublée, elle lui dit, fuyant son regard pour déposer le sien sur le catalogue devant elle :
_ J’aurais quand même appréciée un petit coup de téléphone… juste pour être certaine de ne pas avoir été zappée. Et puis pour t’entendre…
Elle inspira avec bruit par le nez, et passa du coq à l’âne, se fardant d’un air faussement indifférent. Elle tourna le catalogue vers Tony et s’exclama :
_ Regarde, il manque une page, justement dans la partie des plantes vénéneuses. Tu crois que c’est possible, toi qui prétends que la mafia est partout et que l’argent achète tout, que mon patron est dans le coup ? Il était très étrange au téléphone. Il ne cessait de me demander si j’avais ouverte toutes les caisses. D’habitude, il est assez zen et là, je l’ai senti tendu. Pas comme d’habitude.
Laureen se gratouilla le nez, puis resta silencieuse quelques secondes afin d’y réfléchir. Elle dit alors, à haute voix son raisonnement, sans doute faux, mais raisonnement quand même :
_ Et si effectivement, ces dix huit clochettes du diable étaient là pour me buter ? Tu sais, ce n’est pas pour me vantée mais toutes les fleuristes ne sont pas sensée savoir ce que sont les clochettes du diable. Ces plantes sont interdites à la vente aux grands publics. Elles sont d’ailleurs très réglementées et c’est la croix et la bannière pour en acquérir même une seule. Mon patron est spécialiste des plantes rares. Si je m’occupe de sa boutique, c’est parce qu’il est toujours je ne sais où ailleurs, dans son laboratoire.
Elle parue embêtée mais continua quand même :
_ Je ne dis pas qu’il est dans le coup, mais c’est peut-être possible. C’est peut-être possible que les Russes lui soit tombé dessus pendant mes vacances et qu’il ait été obligé d’aider à la conception de ce genre de plan macabre. Ne me dis pas que vous n’avez jamais obligé des gens honnêtes, à faire des choses malhonnête pour vous rendre service. Je ne te croirais pas.
Elle inspira et enchaîna :
_ Si mon patron est effectivement dans le coup, je pense que le chaton lui appartient. Zoé était un chaton d’une des premières portées de sa chatte. Il me l’a offerte pour mon anniversaire. Il a dû enfermer ce pauvre chaton afin de m’effrayer dès que j’ouvrirai la caisse et ainsi évité que j’aille fourré mon nez profondément dans les clochettes du diable. Mon patron à tendance à oublier qu’avant d’être fleuriste, je suis une brillante botaniste. Il a sans doute pensé que je ne les aurais pas reconnues de moi-même sans un quelconque avertissement… enfin, c’est qu’une théorie comme une autre, et je peux et j’espère me trompée.
Ses yeux noisette glissèrent sur les lèvres de Tony, puis vers ses yeux. Elle demanda finalement, pour conclure :
_ Et maintenant ? Je suis sensée faire quoi ? Dans tous les cas, tes petits copains russes me cherchent des noises.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 14:37 | |
| Zappant la première réplique de la jeune femme, il croise les bras, son index tapotant nerveusement sa bouche dans une mimique parfaite de réflexion car oui, il pensait parfois. C’est avec son habituel froncement de sourcils qu’il la regarde alors qu’elle étalait des théorie. D’abord pensant que le patron de la jeune femme pouvait avoir une raison de lui en vouloir, c’était imaginable, les Russes avaient peut-être une sorte d’accord, la mafia aime le genre de fleur vénéneuse, simple, jolie, et poétique comme manière de tuer quelqu’un ou de lui faire comprendre qu’il est dans la merde…
Et puis, alors qu’il s’apprêtait a hocher la tête négativement, histoire de lui faire comprendre qu’il n’était pas vraiment d’accord avec l’idée que son patron lui en ai voulut, elle lui explique qu’il est possible qu’il ai été poussé à le faire, là, il est plutôt d’accord, c’est tout à fait normal dans la Pègre d’agir comme ça de toute façon. Et puis le raisonnement se tenait parfaitement, le patron était forcé d’envoyer les clochettes du diable, sans doute les Russes avaient laissé un ou deux hommes avec lui, afin qu’ils s’assure que celui-ci fasse en sorte que Laureen ouvre la caisse. Et le fameux chaton mis là pour lui faire comprendre que les plantes dégageait des toxines vraiment nocives.
- Ouais… c’est bien possible que ça arrive… mais si c’est le cas, ton patron doit avoir de gros ennuis maintenant, les Russes ne laisseront sans doute pas de preuve… et c’est un témoin impliqué dans l’histoire qui peut les faire tomber… il faut qu’on le retrouve avant qu’il ne le tue, si c’est pas déjà le cas… de toute manière, je suis sûr que même si tu as tord, il a quelques chose a voir dans cette sale histoire.
Lentement, il contourne le comptoir, se plantant derrière elle, regardant par-dessus son épaule le catalogue ou la fameuse page était arraché, murmurant quelques mots.
- Il a sans doute arraché les pages pour montrer quel genre de fleurs c’étaient à ses enfoirés de Russes
Soupirant comme d’habitude, il s’éloigne d’elle, croisant les bras une fois de plus et réaffichant son air interrogateur, se pinçant la lèvre inférieur entre son pouce et son index.
- Les factures doivent avoir étaient détruites, mais vous avez bien un système informatique de gestion des stock des commandes par Internet et autre? Avec les gestions des commandes y a moyen de savoir si le nom de quelqu’un d’autre que ton patron apparaît sur les factures.
Soufflant doucement, il regarde le plafond, comme si quelques chose d’important y était écrit, fronçant les sourcils en reprenant de sa voix calme et pleine d’interrogations.
- Est-ce que t’as signé un papier pour attester de la réception des caisses? J’veux dire, avec ça, on arrivera a retrouver la compagnie de livraison, et là bas on aura encore plus de renseignement tu crois pas?
Faisant demi tour, regardant vers la jolie brune, il lui lance un sourire léger.
- Et… j’t’ai pas zappée. |
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 19:11 | |
| Aussitôt les questions de Tony posées, Laureen se leva et elle fouilla l’arrière du comptoir, y sortant un classeur assez épais qu’elle serra dans les bras. Elle fit au mafieux signe de la suivre, puis ensemble, ils passèrent à côté de la serre pour suivre un long et étroit corridor encombré ici et là d’arrosoirs. Laureen franchit au bout du couloir la porte d’une très petite pièce mansardée servant visiblement de bureau. Dans celle-ci se trouvait une petite table et sur cette dernière, croulant sous une montagne de la paperasse incroyable, il y avait un vieil ordinateur en veille.
_ Pour la compagnie de livraison, c’est simple. C’est ArcoFloral. C’est eux qui livrent Richard depuis plusieurs années maintenant. Ils ont des entrepôts de vente un peu partout aux Etat-Unis. Et, c’étaient bien des livreurs de leurs boites… ils en avait la tenue du moins. Par contre, ils sont venus plus tôt. Nous n’attendions cette commande que vendredi, et non aujourd’hui.
Laureen s’installa sur la chaise à roulette et rapidement, elle fit un peu de place devant elle pour y déposer le classeur. Elle sortit de celui-ci la note qu’elle avait signée aux livreurs, puis elle la tendit à Tony afin de lui montrer qu’il s’agissait bien d’un bon d’ArcoFloral. Elle dit :
_ Richard n’aime pas beaucoup les ordinateurs, alors c’est moi qui me charge d’encoder les livraisons ou autres achats pour la boutique dans le programme. S’il à acheté quelques choses, ce sera forcément marqué soit dans le programme mais là je l’aurais vu, ou dans son carnet de commande. Le seul hic que je peux remarquer, c’est qu’ArcoFloral n’est pas du tout spécialisés dans les plantes nocives. C’est à peine s’ils acceptent de vendre du muguet.
Laureen pianota rapidement sur le clavier, concentrée sur l’écran. Elle lança une recherche pour savoir chez quel autre fournisseur, Richard avait bien pu acquérir des Clochettes du Diable. Elle croisa le regard de Tony, un peu dépitée.
_ Franchement, s’il avait commandé ce genre de plantes, je doute qu’il l’est fait d’ici. La boutique n’a pas les autorisations nécessaires pour commander ce genre de chose. Le seul moyen qu’il a du utiliser pour en avoir autant, c’est d’user de son droit de chercheur, et là, c’est sûrement de son laboratoire qu’il a fait cela, en tant que Docteur Richard Harris. Nous ne trouverons pas grand-chose ici, je pense. Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’on cherche ?
Un silence tomba pendant que Laureen continuait de chercher ici et là elle ne savait quoi. Elle lança un rapide coup d’œil à Tony, puis elle ne pu s’empêcher de murmurer :
_ Si tu ne m'a pas zappée, tu t’es lassé alors ? Elle est jolie ? La nouvelle.
Une pointe de jalousie pointa le bout de son nez, mais pas le temps d’enchaîner. La recherche sur l’écran de l’ordinateur s’arrêta dans un petit bip sonore, et la jeune femme pu y découvrir la liste des fournisseurs de l’état de Californie pouvant fournir la dite plante toxique. Elle pointa du doigt un nom :
_ C’est avec eux que Richard travail dans ses recherches. Et ils ont la possibilité de lui fournir pas mal de plante. C’est vraiment une très grosse boite.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 21:32 | |
| Pensif, il la suit dans la boutique, entrant dans le petit bureau plein a craqué de papiers, d’archives et autre facturations a envoyer. Il enfourne ses mains dans ses poches, sifflant doucement en regardant la montagne de paperasse. Retenant un commentaire, il affiche un léger sourire, se disant que si lui avait un bureau dans le désordre, ce n’était rien comparé a tout les dossiers qui s’entassaient ici.
Avec un air intéressé il suit la jeune femme, se mettant derrière la chaise de l’ordinateur, les yeux rivés sur l’écran ou il fallait l’avouer, il n’y avait rien de très passionnant, AcroFloral par ci, AcroFloral par là, et presque aucun changement, si ce n’était dans les noms des plantes commandés et dans les quantité.
- Recevoir un commande avec tant d’avance, ça ne peut que vouloir dire que nous avons a faire a quelqu’un de pressé, ça peut paraître anodin qu’on livre de la marchandise en avance… mais sans être expert en la matière, lorsque les entreprise de mon père ou les miennes doivent livrer, ça arrive a la date prévue. Et puis, c’est pas difficile de choper un camion en cours de route, de ligoter les vrais livreurs, et de mettre leurs bleus de travail.
Toujours aussi intéressé il regarde les informations défiler sur l’écran, la bouche légèrement entrouverte. En fait, elle avait raison, ils ne savaient pas trop quoi chercher, un nom inhabituel, une compagnie de livraison louche, un lieux de livraison ou d’expédition peu commun...
Un silence tombe, et la jeune femme en profite pour lui poser une question qui le fait soupirer légèrement… et qu’il ignore complètement se concentrant sur la suite, elle lui fit remarquer le nom de la société qui avait put fournir les plantes, et c’est avec un léger sourire qu’il regarde l’écran de plus prés, sourire qui s’étale un peu plus alors qu’il lis un peu tout ce que l’on peut trouver sur l’écran.
Posant une main sur le dossier de la chaise, il tend l’autre vers l’écran pour pointer de l’index deux noms et prénoms. Ivan et Piotr Glovovich. Était-ce une coïncidence si les noms était d’origine Russe? Pour beaucoup oui, mais Tony lui, se disait que non, des ennuis avec des Russes, des plantes rares, et des Russes qui peuvent fournir des plantes rares… non vraiment, il n’y avait pas de coïncidences…
- J’crois qu’on les a! Il me reste plus qu’a trouver un moyen de les trouver. Et j’vais aussi essayer de fouiller un peu du coté des livreurs, j’ai comme l’impression qu’ils sont responsable de la neuvième caisse.
Souriant légèrement, il lui met une tape sur l’épaule, comme a son habitude, lui faisant comprendre qu’il trouvait qu’elle avait bien agit là. Laissant sa main sur sa clavicule, il souffle quelques mots.
- Elle est vraiment jolie sinon, quoiqu’un peu chiante des fois, et j’avoue avoir l’envie folle de lui faire manger ses dominos a chaque fois qu’elle m’en a parlé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 22:22 | |
| Comme à chaque fois qu’elle se trouvait proche de Tony, Laureen frissonna agréablement. Son échine était à nouveau prit dans un feu ardant qui augmentait à chaque fois qu’elle sentait le souffle de l’homme contre sa peau, ou lorsqu’un de ses gestes frôla son corps. A mesure que lui parlait Tony, Laureen perdait peu à peu le fil de la conversation. Elle se noyait dans cet océan de bien être qui lui fit presque oublier les russes et les clochettes du diable. Elle se sentait si bien qu’elle se permit même de fermer quelques instant les yeux et de tourner légèrement la tête l’air de rien pour respirer l’odeur dégagée par le mafieux.
Lorsque Tony indiqua de l’index les deux seuls noms russe d’une liste sur l’écran, Laureen revenu hélas sur terre. Elle secoua légèrement sa longue tignasse afin de remettre ses idées en place, puis elle inscrivit sur un morceau de papier le nom des deux suspects de Tony. Alors, d’après lui ces russes étaient dans le coup ? C’était fort possible. Si elle était à la tête d’une mafia et si elle avait besoin de plante de toutes sortes aux vertus mortelles, elle n’hésiterait pas une seule seconde à faire entrée dans la place quelques-uns de ses hommes afin de lui faciliter l’accès à ces dites plantes.
La jeune femme se vit à nouveau parcourir de doux picotements lorsque Tony lui toucha l’épaule et laissa sa main en contact avec elle, et elle cru bien défaillir lorsqu’elle l’entendit parler de sa prétendue nouvelle conquête. Laureen avait comprit qu’il parlait d’elle, mais elle n’arrivait pas à le croire. Elle pensait réellement qu’il était passé à autre chose, qu’elle le laissait indifférent. Depuis leur sortie au restaurant, Tony ne semblait plus trop intéressé par elle, et ce malgré les quelques signaux qu’elle tentait d’envoyer. Laureen pensait qu’il la voyait comme un bon pote, une fille à qui on faisait des tapes sur l’épaule et avec qui on pouvait descendre des bières citronnées.
Laureen releva lentement la tête dans sa direction, captant le regard de l’homme. Elle dégagea un côté de son visage de ses cheveux en les calant derrière son oreille, puis elle demanda d’une voix un peu hésitante :
_ Et tu crois que ça pourrait coller mieux entre vous si elle acceptait… je sais pas moi, d’abandonner ses dominos pour des cartes de poker ?
Elle devint rouge pivoine et il lui sembla que sa peau prit feu tellement elle avait chaud. Elle ajouta en vitesse :
_ On fait quoi maintenant ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Lun 11 Aoû - 23:12 | |
| Les paroles de la jeune le font doucement sourire, et île ne peut s’empêcher d’étaler un sourire encore plus radieux, reprenant son sérieux lentement, il prend un air interrogateur comme s’il pesait le pour et le contre de sa demande. Se mordillant la lèvre, il lève les yeux vers le plafond, avant de les replanter dans les jolies noisettes de la belle brune. D’une voix pensive, et tout ce qu’il y avait de plus sérieuse, à la limite du petit aristocrate, il lance:
- Si elle arrête les dominos? Et bien j’ai un peu de mal à l’imaginer entrain de jouer au poker, et puis tu sais, ça manière de jouer aux dominos c’est vraiment super a voir,et puis c’est quand on joue à ça que j’arrive a l’énerver le plus… mais bien entendu tout ça reste entre toi et moi, et tu ne le lui répéteras pas n’est-ce pas ?
Souriant de nouveau, il s’éloigne de la chaise, faisant tournoyer son briquer entre ses doigt, regardant le mur d’un air pensif, reprenant son attitude de méchant entrain d’essayer de retrouver un autre méchant qui lui avait fais un sale coup.
- Maintenant, ce qu’on fait…
Se tournant vers elle l’air pensif, il enfonce ses mains dans ses poches haussant les épaules.
- Je dirais dans l’ordre, t’éteint l’ordinateur, tu range précieusement le nom des deux Russes, on sort du bureau, enfin on fait c’que n’importe qui ferrait maintenant quoi.
Sortant du bureau, il se dirige vers la boutique, s’asseyant sur le bureau en soupirant légèrement sortant son téléphone pour faire part de ses nouveaux indices a son père, puis a un homme de main, lui ordonnant de faire toute les enquêtes sur les livraisons, et de s’intéresse sur les contenues envoyé au magasin du patron de Laureen depuis quelques semaines, et aussi de bosser un peu sur les réceptions du fameux docteur Richard Harris.
Il raccroche finalement, descendant du comptoir avant que la jeune femme ne le voit assis là et le passe a tabac.
- Et pendant quelques jours, j’vais faire en sorte qu’un de mes hommes restent pas loin d’ici, j’lui dirais d’acheter une rose trois fois par jours, en quelques mois j’arriverais a remplir deux camions je crois.
Souriant légèrement, il sifflote comme d’habitude, se plantant devant la plante carnivore qu’il touche une fois de plus, trouvant amusant la façon qu’elle avait de se refermer.
- Ah et tant que j’y pense, pour les fleurs mortelles… faut sûrement appeler des services de santé pour qu’ils retirent ça nan? Parce que bon, même si j’ai bien envie de les cramer ici, j’doute que ça soit une bonne idée hein… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 1:22 | |
| Seule dans le bureau, Laureen ne pu empêche l’apparition sur ses lèvres d’une sourire niaiseux. Certes, ce n’était pas vraiment la réponse qu’elle espérait mais c’était une réponse qui avait son charme et qui avait le mérite de lui rappeler de bons souvenirs. Laureen éteignit l’ordinateur, rangea le classeur sur une étagère plus loin et fourra dans la poche arrière de son jeans le nom de deux supposé mafieux russes. Elle quitta ensuite la pièce quelques secondes plus tard et rejoignit Tony.
A peine eut-elle le temps de franchir les portes de l’arrière boutique, que Tony – non sans un certain humour – lui parlent de rose pour remplir deux camions et d’homme de main. Bien que l’idée d’être surveillée par un homme de Tony ne l’enchantait pas vraiment, Laureen devait bien admettre que c’était sans doute plus sage. Avec le temps, elle se ferait sans doute à cette idée. Ce fut d’ailleurs pourquoi elle se contenta d’acquiescer. Elle savait que cela ne servait à rien de discuter.
En passant à travers les fleurs, Laureen se saisit d’une magnifique gardénia blanc. Elle s’approcha de Tony et, avec un petit sourire, elle le déposa devant l’homme, poussant plus loin la plante carnivore qu’il n’arrêtait pas de déranger. Elle dit :
_ Je ne sais pas à qui tu comptes offrir autant de roses, mais cette femme est une grande chanceuse. Pour ma part, si j’étais elle, je te réclamerais à corps et à cris des gardénias. Autant qu’une de nous deux en ai un jour de ta part.
Elle lui tapota l’épaule d’un air compréhensif et d’un regard elle lui indiqua la magnifique fleur blanche dont les pétales étaient grands ouverts.
_ Pour ton info, c’est ça un gardénia.
Puis, Laureen s’éloigna vers son comptoir en se frottant les mains sur les poches arrière de son jeans. Tony avait raison, il fallait se débarrasser des Clochettes du Diable. Elle ne savait pas trop comment elle allait expliquer cela au service sanitaire de la ville. Si elle les appelait, ceux-ci allaient poser des questions et elle risquait d’avoir de gros problèmes. Elle rejoignit un établit dans un coin, caché par des tournesols et elle fouilla à l’intérieur de celui-ci. Elle dit :
_ Tony, si j’appelle les services sanitaires, je vais me retrouver au trou pour des années. Dois-je te rappeler que ces plantes sont illégales ? Je risque mon job et ma liberté. Je préfère les détruire moi-même.
Elle sortit d’une vieille caisse deux paires de gants et deux masques d’un blanc douteux. Elle les brandit au-dessus de sa tête et reprit :
_ Tu viens m’aider ou tu restes là ? Suffit de les enfermer dans des bocaux avec un peu de produit de mon cru dont je te passe les détails des composant chimique et dans quelques jours, le tour est joué. Plus de fleurs, plus de toxines… plus rien.
Laureen enfila une paire de gants, puis avant de rentrer dans la serre et de mettre le petit masque sur son nez et sa bouche, elle dit avec un sourire malicieux :
_ J’imagine que le coup des clochettes du diable, ça fait passer à 3 le nombre de semi-remorques non ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 1:59 | |
| Amusé le jeune homme grimace légèrement a la mention des gardénias, ouais, il avait oublié le nom. Il sourit de nouveau, regardant la plante, l’examinant de prés et de regardant la jeune femme lui prendre la plante carnivore et l’éloigner de lui, comme s’il fallait la protéger de ses mains. La regardant s’éloigner, tout sourire, presque comme un gamin content de sa connerie, il pose son doigt sur l’une des pétales de la fleur, remarquant en perdant son sourire que celle-ci n’était pas carnivore et qu’elle ne se refermait pas.
- C’est bon des roses, des gardénias, c’est pareil, ça a des pétales quoi….
Jetant un regard vers la rose la plus proche, il ricane niaisement tournant le dos pour cherchant d’autre plante presque vivante, il n’en trouve malheureusement pas, et écoute d’une oreille un peu distraite la jeune femme lui annoncer que si elle contactait les services sanitaires, elle aurait des ennuis… La justice, c’était vraiment quelques chose de super emmerdant!
Soupirant simplement, il la regarde agiter deux paires de gants et un masque, annonçant qu’il fallait qu’ils mettent les fleurs nocives dans des bocaux, dans laquelle se trouvait un produit qu’elle avait fait… sans doute un truc a base d’acide pour cramer ces saleté venimeuse. Retirant simplement sa veste qu’il pose sur le comptoir, il relève ses manches, et va enfiler les gants, mettant autour de son nez le fameux masque presque blanc… inutile de dire qu’il manipulerait les plantes sans respirer… pas qu’il avait pas confiance mais bon…
- Purée en plus elles ont de la gueule les plantes, t’as vu la couleurs, c’est dingue… en plus elles sont pas très grandes.
Inspirant une bonne fois, il retient son souffle et s’abaisse pour attraper deux des pots de fleurs, allant mettre les fleurs dans deux bocaux qu’il referme illico. Sans oser parler, il fait de même avec l’autre moitié des fleurs, Laureen sortant de là l’autre moitié des plantes tueuses. Il ne restait a présent plus que le corps du chat, avec un soupire léger, il attrape le couvercle de la caisse qu’il remet dessus, histoire que le siamois mort ne soit plus visible.
- Trois camions… quelqu’un t’envoie des fleurs… et j’dois t’en envoyer encore plus… nan vraiment je te comprendrait jamais.
Souriant une fois de plus, il retire ses gants qu’il va reposer sur l’établi, enlevant le masque par la suite.
- Laureen… je te jure que j’leur ferrais payer ça. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 2:25 | |
| Laureen était amusée. Tony la ramenait moins en manipulant les Clochettes du Diable. Il semblait très stressé à l’idée que ces petites fleurs à l’apparence pourtant si fluette pouvait en une bouffée lui ôter la vie. Elle en fut presque attendrie sur l’instant. Heureusement pour Tony, la jeune femme veillait au grain et elle ne fut jamais bien loin pour éviter une quelconque catastrophe. La jeune femme avait confiance en ce qu’elle fessait et même si cela comportait un risque, elle n’avait pas vraiment peur de ces plantes… elle éprouva même une certaine fierté à les manipulées enfin, elle qui avait tellement lu à leur sujet.
De retour dans la boutique, près du comptoir, Laureen débarrassa Tony de ses gants et de son masque pour les ranger. Elle rit en l’entendant faire de l’humour, puis elle lui répondit d’un air amusé :
_ Disons qu’ils se sont trompés d’espèce de fleurs et que je reste une fois de plus sur ma faim.
Laureen prit les mains de Tony et elle le mena jusqu’à un petit évier en métal non loin de là. Elle ouvrit fit couler de l’eau et avec une tendresse qu’elle ne pu cacher, elle entreprit de les lui savonner. Elle ne releva pas la tête vers lui, se contentant de laver consciencieusement chacun de ses doigts. Les mains d’un homme étaient quelque chose qu’elle aimait beaucoup. Elle trouvait cela très sensuel et protecteur à la fois. Elle murmura :
_ Je sais que tu vas tout faire pour leur faire payer ça, mais… est-ce bien raisonnable ? Je veux dire…
Elle sembla chercher ses mots un instant, mal à l’aise à l’idée de l’énerver :
_ Tu as riposté lorsqu’ils s’en sont prit à nous une première fois, et là, c’est à leur tour. On dirait que c’est le serpent qui se mord la queue. Que c’est sans fin. Ils n’arrêteront jamais, et j’ai conscience que toi non plus. Je t’avouerai que je ne sais pas quoi penser. D’un côté j’ai envie de te dire : va y fait ce que tu as à faire. Mais de l’autre, j’ai énormément peur qu’il t’arrive quelque chose.
Elle soupira un instant, et puis elle coupa l’eau. Elle tendit une serviette à Tony et ajouta, les yeux dans les siens :
_ Quelle pièce suis-je donc sur leur échiquier ? Y a-t-il une chance que si tu ne riposte pas, ils arrêteront là les hostilités ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 2:54 | |
| Le jeune homme se laisse traîner jusqu’au lavabo, regardant ses doigts qu’elle lavait minutieusement. Il ne su vraiment que faire, se contentant de regarder ses mains, lançant de temps a autre un regard inquiet vers la jeune femme, essayant de se souvenant de chacun des symptômes suivent l’inhalation des toxines de la plantes. Et apparemment laver les mains des autres n’était pas quelques chose qu’elle avait cité, le problème venait donc d’elle.
Tout en parlant du bon sens des représailles et de cette constante envie d’en rajouter sur l’autre, vouloir toujours faire plus de mal a son adversaire, le jeune homme resta rivé sur ses mains, puis sur les yeux de la jeune femme, qui sans aucuns doute attendait une réponse a ses paroles. Il laissa un long silence s’imposer, secouant finalement la tête, il baisse les yeux, regardant une fois de plus ses mains, puis de nouveaux ses pupilles se plantent dans les siennes.
- Le… le problème dans cette histoire, c’est que ses Russes ont a l’origine eut un problème avec mon pere, moi je ne devais que récupérer l’argent, rien de plus, les choses se sont envenimée sérieusement, mais pour l’instant, on mène, ils n’ont pas réussit a me descendre, et l’un de leur membres est mort, tout comme quelques hommes de main utiles, a force, ils abandonneront, ou finiront par perdre complètement ça a toujours été comme ça. Et puis, t’en fais pas pour moi, t’as bien assez a t’en faire a ton propre sujet en ce moment je crois.
Souriant légèrement, il lui lance un clin d’œil, se mordillant légèrement la levre, pensif. Ses yeux reviennent se poser sur ses mains.
- Dans l’histoire, je crois que t’es l’appât parfait, t’es donc un maillon important dans leurs plans, dans tout les cas. Et si je m’arrête maintenant, ils verront ça comme un abandon, ou une faiblesse, qui les poussera a agir et a mettre de très gros moyens en œuvre pour ne pas que je puisse me relever.
Souriant doucement, il s’essuie simplement les mains, souriant comme a son habitude en laissant ses yeux revenir se planter dans les siens. Il détourne finalement la tête, fermant les yeux quelques secondes, et croisant les bras.
- Et même si j’arrête, ça les empêchera pas un jour de vouloir reprendre, ils en auront contre moi, et quand on s’y attendra pas, il reviendront… il vaut mieux en finir là, et le plus vite possible.
Enfonçant ses mains maintenant propres et sèche dans ses poches, un prend un air pensif, faisant volte face pour fixer la belle brune.
- T’as… t’as déjà pensé a avoir une arme? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 3:23 | |
| Laureen se mordilla la lèvre inférieure. Elle comprenait les propos tenu par Tony mais elle n’arrivait pas à les accepter. Toujours cet honneur, cette fierté mise en jeu. La jeune femme ne pouvait attendre de miracle, elle était conscience que les règles de ce jeu étaient dictées par le plus fort et que Tony, pour survivre, devait être intraitable. Elle aurait pourtant bien aimé que tout soit beaucoup plus simple, mais c’était déraisonnable de croire que les choses pourraient s’arranger avec de plates excuses.
Un fort sentiment de colère s’empara d’un seul élan de Laureen lorsque Tony lui demanda si elle avait déjà pensée à avoir une arme. Elle se sentit salie par cette demande. Etait-elle femme à se dire en se levant un beau matin qu’une arme à feu dans sa sacoche lui irait à ravir ? Non, même après tout ce qu’il s’était passé, Laureen n’y avait jamais songé. Pas un seul instant. La jeune femme avait des convictions profondes à auxquelles elle s’y accrochait. Peut-être était-ce chose absurde aux yeux du mafioso qui à la place d’avoir un train électrique à l’âge de 6 ans devait déjà manier le Beretta, mais cela lui était égale.
Le visage fermé et les yeux noisette plantés avec une pointe de mépris dans ceux de Tony, Laureen lui lâcha, gluant :
_Avoir une arme ? Pour devenir comme toi ? C’est le prix à payer pour avoir un faible pour toi ? Manier ce genre de chose ? Je dois perdre mes convictions et épouser les tiennes ? Jamais de toute ma vie, je n’ai été habituée à une telle violence. Elle est ton quotidien, ton adrénaline, et j’essaie de m’y faire, de me dire qu’au-delà de tout ce bordel, t’es là… gentil, et parfois doux. Je me dis que cette violence ne t’a pas totalement rendu insensible.
Les yeux de Laureen se remplirent aussitôt de larmes qui menacèrent de tomber. Le poids de la culpabilité remontait du fond d’elle. La jeune femme était toujours très tourmentée par la mort de son agresseur. Elle continua, la voix un peu brisée, mais refusant de laisser couler ses larmes :
_J’ai tuée un homme déjà, et je ne pourrais jamais me le pardonner. Ne me demande pas d’apprendre à tuer à nouveau… même pour me défendre. Une arme Tony… pour toi c’est un jouet mais pour moi… c’est un objet destiné simplement à tuer et à rien d’autre. Si tu me demandes de porter une arme, j’aurai l’impression d’être en permanence une menace. Je ne me sentirais pas en sécurité.
Pour l'instant, Laureen était contre l'idée d'avoir une arme. A fleur de peau à ce sujet, elle s'était embalée. Elle pensait au fond d'elle qu'avoir une arme, qu'accepter de jouer le jeu imposé par la mafia, elle allait faire partie des leurs. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 3:47 | |
| La réaction de la jeune femme le laisse sans voix, il s’attendait dans le pire des cas a un non catégorique, avec une phrase pour l’ennuyer un peu, une autre pour plus sérieusement lui faire comprendre qu’elle n’y tenait pas, et le tout saupoudré d’une petite note comique pour le faire sourire, mais non, au lieu de ça, il eut le droit a la tornade Laureen qui lui fit ravaler sa propre question et le laissant simplement con et incapable de répondre comme d’habitude du tac au tac.
Et elle ne s’arrête pas a une tirade, elle en rajoute, mettant en avant le fait qu’elle avait déjà tué un type une fois, et que l’idée de porter une arme, et de se considérer comme dangereuse pour les autres ne lui plaisait absolument pas. Il recule d’un pas, levant les mains comme s’il cherchait a lui faire comprendre qu’il n’avais pas cherché a l’obliger a envoyer des Clochettes du Diable.
- C’était une simple question Laureen… Une simple question pour te demander si tu voulais ou non avoir une arme, avec ce qui se passe, ça me semblait envisageable que tu puisse en vouloir une, c’était pas dans le but de te pervertir et de te forcer a tuer des gens, c’était une protection, un moyen de te sentir mieux, un moyen de te défendre. La premiere fois que j’t’en ai tendu une, tu l’as prise, pour sauver ta vie… c’est pas pour autant que tu es un monstre Laureen…
Soupirant légèrement, et glissant une grimace navrée sur son visage, il passe sa main dans ses cheveux, conscient qu’au lieu de lui avoir trouvé quelque chose qui aurait put la rassurer, il l’avait rendue triste, la voix qu’elle avait lors de sa dernière réplique en disait long sur les larmes qu’elle retenait.
- Et pour le type l’autre soir… honnêtement, sa mort, c’est pas important, c’est pas quelques choses sur quoi tu dois t’arrêter, ce type était la pire merde que tu avais put croiser, il devait avoir fait de la taule pour des meurtres, il t’aurais fait regretter d’être venue au monde… t’as fais ce qui était le mieux, t’as défendu ta peau, t’as agis comme une humaine.
Sortant les mains de ses poches, il s’avance d’un pas, captant son regard, et lui affichant un sourire fin, l’air a la fois pensif, et tout de même compatissant.
- Si vraiment tu veux oublier, faut parler, en rentrant, passe te prendre une bouteille de vodka, et refait ta vie avec ton amie Luna autour d’un verre, ça t’aidera a comprendre que le monde s’arrête pas qu’a ça.
Lentement, il tend sa main vers elle, l’invitant a la lui saisir.
- Allez viens là. |
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 5:20 | |
| Avec un petit gémissement de tristesse, Laureen accepta la main tendue par Tony et sans laisser s’écouler une seconde de plus, elle se jeta contre lui, enlaçant ses bras autour de son buste. Elle le serra fort comme si elle craignait qu’il ne s’évapore. Laureen avait besoin de le sentir tout contre elle, d’écouter les battements de son cœur et de se laisser bercer par le rythme de sa respiration. C’était trois fois rien, mais c’était merveilleux pour elle. Tout de Tony réconfortait son être à cet instant. De son odeur, à son souffle, en passant par ses mains puissantes posées sur elle. Parce qu’elle en avait besoin pour combler son chagrin, Laureen ferma les yeux et elle s’imagina désirée comme elle le désirait à cet instant. Malgré tous les mauvais côtés du mafioso, elle avait mille et une tendresses pour lui. Après tout, il y avait des histoires plus moches que celle qu’elle espérait écrire avec lui. Même si à cause de Tony, Laureen apprenait à avoir peur du lendemain, elle savait que ça ne durerait qu’un temps, qu’un jour, tout s’arrangerait. Elle avait foi en l’avenir. Un doux soupir s’extirpa des douces lèvres de la belle Laureen. À cet instant, aux yeux de la jeune femme, le beau blond était l’homme, le protecteur, celui qui la protégerait des dieux s’il le fallait. Laureen se sentait intouchable. En sécurité. Rien, ni personne ne pouvait l’atteindre. Tony était le roc sur qui elle s’appuyait. Il la libérait de tous ses maux et de tous ses doutes. Au fond de la jeune femme, des papillons voletèrent et son corps s’enflamma, prit dans un doux tourbillon de sensations exquises. Même si elle risquait d’écorcher son cœur en se livrant ainsi, le désir de dire les choses se fit trop grand, trop puissant. Laureen ressentait le besoin de lui dire des mots doux, de lui confier ce qu’elle ressentait, de se dévoiler à lui. Elle voulait lui avouer ouvertement son attirance irrésistible pour lui. Doucement mais toujours unie à Tony, la jeune femme releva la tête. Son front caressa le coin de la mâchoire du grand homme, puis son nez glissa contre les picots de sa barbe, et enfin, sensuellement, les lèvres roses de Laureen s’approchèrent de celles de Tony. Les yeux dans les yeux, elle s’apprêta à l’embrasser. Tant pis si cela ne devait pas se passer ainsi ou si elle faisait une erreur monumentale. Elle l’assumerait. Laureen avait besoin simplement de pousser un peu plus loin leur relation ambiguë. _ Pourquoi faut-il toujours que je pleure pour que tu deviennes affectueux avec moi ?Le carillon de la porte d’entrée retentit tout à coup, la coupant dans son élan. La réalité réapparue d’un seul coup, claquant sur le coin de la gueule de Laureen avec violence. La jeune femme se décrocha de l’éteinte et rapidement, elle essuya ses yeux, ravalant sa pulsion. Elle balbutia, confuse : _ Désolée, Tony…A la vue de l’homme qui venait d’entrer, la jeune femme sursauta. Son père était là, vêtu d’un élégant costume bleu et d’une belle cravate rouge sur une chemise blanche. William McGowan était le genre de type grand et plutôt bien conserver pour ses soixante ans. Il dégageait l’assurance des hommes riches et avait des yeux d’un bleu persan capable de séduire les plus belles femmes et de flanquer la frousse aux hommes. Lorsqu’il vit les larmes de Laureen, il fronça le front. Il demanda : _ Trésor ? Tu pleures ?(Alan Dale) _ Non, papa, c’est… ce sont les vapeurs d’un produit dans la serre. Ils me piquent les yeux. Qu’est-ce que tu fais ici ?L’homme sembla peu convaincu. Il lança un regard insondable à Tony, puis il zappa carrément la question de sa fille. Il tendit une main au mafieux et les deux hommes échangèrent une poignée puissante. William dit, les yeux toujours vissés dans ceux de Tony : _ Je ne crois pas vous avoir déjà rencontrer.Laureen secoua la tête, se plaçant à côté de son père. Elle déposa une main sur son épaule, puis elle s’exclama d’un ton un peu tendu : _ Voici Tony, papa… un… un ami. Et Tony, voici mon père, William McGowan, le grand chirurgien plasticien.La jeune femme déglutit. En tant que fille unique de William, elle savait que son père n’était jamais très tendre avec les hommes qui tournaient autour d’elle, qu’ils soient amis ou petits amis, le chirurgien ne faisait aucune différence. Le visage fermé, toujours terriblement sérieux et austère comme à son habitude, il demanda d’un ton neutre : _ C’est vous qui faites pleurer ma fille ? |
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 13:57 | |
| Tony lui aussi fut surpris d’entendre le carillon, et déçu que rien n’arrive. Fermant légèrement les yeux et la sentant s’éloigner, il rouvre les yeux et les plante sur le nouveau venu, haussant un sourcil en le regardant de bas en haut discrètement, l’homme avait certes dépassé la cinquantaine, mais à le voir ainsi, droit, élégant, stricte, il n’y avait aucun doute qu’il était en bonne forme. Et le trésor tu pleures qu’il lança calma rapidement le jeune homme qui déjà se demandé quand l’homme allait sortir un flingue.
Il s’agissait donc de son père? Haussant une fois de plus un sourcil, et comparant leur visage, le jeune homme juge que la belle devait avoir bien plus de point commun avec sa mère. Laureen semblait au première abord douce gentille calme, agréable, presque angélique au milieu de ses fleurs, lui était strict, froid, l’air insensible et un peu trop pète-sec aux yeux du gangster.
L’homme s’adresse alors a lui, et avant qu’il n’ait le temps de se présenter, Laureen les présente l’un à l’autre alors qu’il échange une poignet de main assez… virile. Et les voila qui se fixent, presque avec hargne. Et puis, la questions posée vint lui caresser les oreilles, gardant les yeux parfaitement plantés dans les siens, et prenant l’air le plus innocent possible, il hoche la tête négativement, lançant d’une voix semblable a celle de monsieur McGowan:
- Votre fille vous a expliqué qu’il s’agissait des vapeurs d’un produit il me semble.
Après tout, il aurait bien put ne pas la jouer à la Zorro et trouver un autre sujet de conversation, le docteur voulait trancher dans les vif, Tony suivrait sans hésiter, après tout, il savait comment plaire a un homme sévère, d’abord lui tenir tête, pour lui montrer, comme on dit de manière familière, qu’il avait des couilles, mais s’écraser poliment par la suite, histoire de ne pas passer pour un connard prétentieux… quoique à ce sujet Tony atteignait parfois des sommets…
- En tout cas, je suis ravi de vous connaître, Monsieur…
Souriant légèrement, il lâche le regard bleuté du père de la belle brune, le fameux moment ou il s’écrasait devant lui. Se tournant vers la fleuriste, il lui lance un clin d’œil, tournant vers la tête vers le chirurgien, montrant de l’index sa veste.
- J’ai un coup de fil important a passer, excusez moi.
Une nouveau sourire poli, charmant agréable, suivit d’un hochement de tête élégant, il se dirige vers sa veste, pressant le pas pour sortir quitter la pièce, remettre sa veste, et sortir son téléphone cherchant qui il pouvait appeler, puisqu’il avait prit congé uniquement pour les laisser discuter. Il farfouilla son répertoire, ne trouvant personne a appeler, ou ne trouvant pas de prétexte pour le faire, il profita donc de leur retrouvaille pour faire le tour de la serre, cherchant d’autre plantes carnivores |
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 15:59 | |
| Lorsque Tony s’éclipsa, la jeune femme poussa un long soupire et elle fixa son père avec un regard qui voulait dire : t’es content de toi ? L’homme en face d’elle ne broncha pas d’un pouce, visiblement habitué à l’humeur parfois explosif de sa fille. Il se contentait de sourire en coin et de regarder dans la direction où était partit le mafieux. Il demanda :
_ C’est qui ce guignol ?
Laureen répondit sèchement :
_ Je te l’ai dis, c’est un ami. Et ce n’est pas un guignol.
_ Depuis quand les hommes que tu choisi n’entre plus dans cette catégorie ?
La jeune femme croisa les bras. Toute peine s’était envolée et sur son visage, il n’y avait que cette petite mine boudeuse qui annonçait l’apparition imminente d’une colère explosive. Elle lui lança avec agacement :
_ Je ne l’ai pas choisi. Et puis, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu n’as quand même pas fait tout ce chemin pour traiter Tony de guignol, quand même ? Si c’est le cas, je vais finir par croire que le plus insupportable des McGowan, c’est toi.
L’homme resta de marbre. Il réajusta sa cravate, puis il dit :
_ Je passais dans le coin, alors je me suis dis que j’allais venir voir comment se passait ta reprise. Tu fermes tôt aujourd’hui. La pancarte sur la porte, c’est pour être tranquille avec ton ami ?
Les yeux marron mitraillèrent l’homme en face d’eux.
_Mais voyons papa, on comptait copuler comme des animaux aux milieux des fleurs, mais tu as foutu notre plan à l’eau.
Le coin des lèvres de William s’étira en un léger rictus.
_ Tu m’en vois ravis, trésor.
Laureen souffla et aussitôt, William sortit de l’intérieur de sa veste une petite enveloppe écrue de riz qu’il lui tendit. Laureen la prit entre ses doigts, caressant les lettres dorées sur le devant. Elle leva un sourcil étonné et le chirurgien enchaîna aussitôt, d’un ton plus chaleureux à l’égard de sa fille :
_ Nous allons ce soir à une vente de charité au profit de la lutte contre le cancer. Robe noire, cheveux relevés et bonnes manières exigées, trésor. En plus, il y aura Doug McPherson.
La voix de Laureen résonna à travers la boutique.
_ Quoi ? Et si j’avais autre chose de prévu ce soir que d’assister à une vente de charité avec ce sale type ?
_ Annule. Ton guignol attendra.
Il s’en suit alors une légère dispute où Laureen ne pu s’empêcher d’hausser le ton. Son père quant à lui restait d’un calme olympien, calme qui agaçait toujours beaucoup la jeune femme. Le chirurgien lui sortit comme à son habitude la tirade sur le devoir familiale, comme quoi Laureen devait représenter la famille McGowan, que William ne pouvait s’y rendre qu’avec elle en l’absence de sa mère. Après avoir bien gueuler qu’il n’était pas question qu’elle face des courbettes à cet enfoiré de Doug, finalement, mais à contre cœur, la jeune femme céda. Après tout, ce n’était qu’une vente de charité, pondante et ennuyante où elle n’aurait qu’à faire bonne figure et surtout, rester le cul sur sa chaise. Ça ne durerait pas éternellement… enfin elle l’espérait.
Satisfait, son père prit congé d’elle, lui laissant une carte de crédit afin qu’elle s’achète une robe pour ce soir. Laureen l’embrassa et elle le raccompagna à la porte, porte qu’elle verrouilla derrière lui. Rapidement, la jeune femme rejoignit l’arrière boutique, l’invitation toujours dans les mains. Au pas des portes de la serre, Laureen s’arrêta, s’appuyant contre le vieux châssis en métal. Elle croisa les doigts et regarda un instant Tony qui déambulait visiblement sans but à travers les nombreuses allées de plantes. Elle dit accompagner d’un petit sourire tendre :
_ Je t’ai connu plus courageux. Tu fuis devant mon père ? Il n’avait pas de scalpel, il n’allait pas te charcuter, tu sais.
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| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 16:44 | |
| Sifflotant légèrement il reste le plus loin possible de la porte, histoire d’en entendre très peu, ce doutant que la conversation s’orienterait vers lui, non pas qu’il n’était pas soucieux de ce que pouvait penser Laureen de lui, disons que le docteur qui lui servait de père n’était le genre de personnage qu’il aimé entendre parler de lui. Et puis, alors qu’il trouvait enfin son bonheur, une plante carnivore qui se refermait quand on la touchait, une légère dispute éclata faisait ricaner le blondinet qui cette fois fut légèrement curieux et qui se plaça aux cotés de la porte.
Il semblait qu’alors que Laureen s’énervait, lui restait aussi calme qu’une tombe, lançant une réplique concernant des obligations familiale, durant quelques seconde, il cru entendre son père, quoique lui aurait ajoutait quelques insultes, des moqueries, et il aurait sûrement prit un bon coup de canne pour l’obligera céder.
Et puis, la conversation entre le père et la fille se termine, et le blondinet se taille au fond de la pièce en courant, histoire de ne pas avoir l’air de quelqu’un qui écoute les conversations. Il reporte donc son attention sur la plante carnivore. Et puis, voila que Laureen réapparaissait, appuyée aux montant de la porte, lui parlant d’emblée de son cher papa. Souriant doucement, il revient vers elle, s’appuyant contre un établi.
- Vos affaires de famille me regarde pas déjà, et puis j’avoue que l’atmosphère de la pièce était… pas pour moi
Souriant une fois de plus, il enfonce ces mains dans ses poches, jetant un coup d’œil vers la lettre qu’elle avait entre les mains, nul doute qu’il s’agissait d’une invitation, c’est pourquoi il ne demanda strictement rien a ce sujet, se contentant d’un soupire léger, avant de reprendre la parole.
- Et puis j’allais pas vous obliger a reporter votre dispute, qui était audible même de l’autre bout de la serre, enfin du moins je t’entendais parfaitement moi.
Souriant une fois de plus, il tapote nerveusement l’établi, se mordillant la lèvre légèrement, il laisse ses yeux vagabonder un peu partout dans la pièce, reportant son attention vers la jeune femme.
- Et sans vouloir être navrant, chiant, et remettre en avant d’autre grande qualité de ma personne, tu sais très bien que je suis du genre vraiment… réactif dans ce genre de situation
Souriant simplement, il revient vers elle, se mettant de flanc pour passer la porte et frôler la jeune femme, revenant ainsi dans la boutique.
- Dis… comme ça s’appelle la plante qui se referme quand on la touche? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les fleurs du mal [Tony] Mar 12 Aoû - 17:24 | |
| Laureen se mordilla la lèvre inférieure en l’écoutant et en rangeant dans la poche arrière de son jeans l’enveloppe. Sur le coup de la colère, elle n’avait pas songé au fait que Tony aurait pu l’entendre se disputer avec son père. Elle était un peu confuse de s’être montrer ainsi en spectacle, mais d’un autre côté, Tony y avait déjà eut quelques fois droit à sa mauvaise tête. La jeune femme s’enfonça à travers les méandres de la serre à la recherche de la plante carnivore en question. Elle soupira lorsqu’elle vit que tous les pétales pièges étaient refermés, signe que Tony avait joué avec un moment. Elle prit la plante et revint vers la boutique. Elle dit sur le trajet d’une voix portante :
_ Mon père à tendance à mépriser facilement les hommes de ma vie qu’il n’a pas choisi. Il espère que sa petite fille chérie tombera un jour sous le charme de Doug McPheson, le fils d’un talentueux homme d’affaire qu’il apprécie beaucoup. Il est braqué sur cette idée depuis des années. J’ai droit à tous les Noëls, tous les Nouvel An, et à tous mes anniversaires, à du Doug par-ci, Doug par-là. Ce type me sort par les yeux, tu n’imagines pas à quel point.
Elle leva la plante carnivore et s’approcha de Tony avec un sourire. Elle la lui tendit :
_ Dionaea muscipula… c’est une dionée… une attrape-mouche. Comme je vois qu’elle t’amuse, prends-là. C’est cadeau. Je suis certaine qu’elle irait très bien dans ton bureau. Vous avez le même caractère. Et puis, ça te fera une part de moi à énerver.
Laureen laissa échapper un sourire complice, puis elle fit un signe de tête vers la serre. Elle demanda :
_ Tu crois que tu pourrais t’arranger pour qu’on me débarrasse de la caisse, s’il te plaît ? Je n’ai pas vraiment envie de le faire moi-même.
Elle regarda sa montre qui indiquait seize heure vingt huit, puis elle passa ses deux mains dans ses longs cheveux, les maintenant relevé grâce à une pince en bois. Elle se tourna vers Tony puis elle demanda simplement :
_ Et maintenant ? Qu’est-ce que je suis sensée une nouvelle fois faire ? Je dois me terrée et faire la morte tu crois ? Ce soir, je dois aller à une soirée avec mon père, comme tu l’as sans doute entendu. Je ne peux pas une nouvelle fois me cacher Tony. Et qu’est-ce qu’on fait pour Richard ? Tu veux que je ferme boutique et qu’on aille s’assurer qu’il aille bien à son laboratoire ? Personnellement, je préfèrerai m’assurer que tout va bien pour lui. Je n’en dormirai pas de la nuit autrement.
Toujours très calme, Laureen s’efforçait de ne pas trop penser à l’idée qu’on avait encore tenté de la tuer. Elle préférait prendre un peu de recule et attendre de voir de quoi il en retournait vraiment.
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