Adieu les interdits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Vous n'aurez rien à regretter
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Lave-linge hublot HOOVER HWP 10 kg (Induction, 1600 trs/min, Classe ...
299.99 € 349.99 €
Voir le deal

 

 Nuit au musée [Elizabeth]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] EmptyVen 21 Nov - 2:34

    Rien de mieux pour un grand timide que les musées. Personne ne parle, ou seulement à voix basse pour faire des commentaires sur les œuvres présentées, personne ne vous regard, bien trop absorbés par les tableaux et les divers objets. Bref, vraiment l’endroit parfait pour Peter Johnson. Il avait la chance de pouvoir passer encore inaperçu aux yeux de la société mondaine et des personnes normales puisqu’il était nouveau en ville et dans le pays et que personne n’avait encore fait le rapprochement entre sa lui et le neveu du Maire de la ville fraîchement débarqué de Londres.

    C’est donc un après-midi plutôt calme et anodin qu’il passa dans les longs couloirs recouverts de toiles anciennes. Mais ce n’était pas vraiment ce qui l’intéressait en venant ici. Des tableaux anciens, il n’en manquait pas dans son ancien chez lui. Il avait surtout été attiré par un espace consacré à l’art moderne, enfin ce que les artistes et les critiques appelaient de l’art, car pour Peter, tout ce qu’il voyait était un enchevêtrement de tubes en ferrailles qui se mélangeaient et se tordaient sans aucun sens précis. Quand il lut la description, il apprit que l’artiste avait ainsi voulu montrer l’oppression des américains et la peur générée par les attentats de ce fameux mois de Septembre. Ah oui, forcément, vu sous cet angle. Quoi que le jeune homme ne fut pas convaincu que les américains eut été heureux d’être représentés par des tubes métalliques. Bref, toutes les autres œuvres présentées étaient dans le même style, sauf que le plastique remplaçait le métal, puis venait le carton et des objets recyclés, mais au fond, une chose vînt à l’esprit de Peter. Lui, brillant étudiant, futur grand avocat au barreau, amateur de guitare, ne comprenait rien à l’art moderne.

    C’est pourquoi quand il entendit une voix dans un micro annoncée la fermeture du musée, il en fut presque soulagé. Il se fraya cependant un chemin parmi la foule en direction des toilettes pour assouvir un petit besoin humain. Bien sûr, tout le monde ayant attendu le dernier moment pour y aller, il dut faire la queue et comme il était très timide, il attendit qu’il n’y ait plus personne pour aller dans les urinoirs. Une fois chose faîte, il se nettoya consciencieusement les mains et au moment de sortir, il se rendit compte que le couloir était désert. Il haussa les épaules, se disant que les gens devaient déjà être dans le grand hall et il continua son chemin, quand toutes lumières s’éteignirent pour ne laisser que le générateur de nuit et une lumière beaucoup plus tamisée, de sorte que l’on ne voyait rien à dix mètres. Là, il commença un peu à angoisser, se disant que tous les scénarios de films d’horreurs commençaient comme ça, mais il devait simplement se rendre à l’évidence, il venait de se faire enfermer dans le musée…cependant il relativisa en pensant qu’il y avait forcément des caméras de surveillance et qu’un gardien finirait bien par lui tomber dessus. Il le prendrait probablement pour un voleur, mais avec son nom, il ne risquait pas grand-chose. La seule question qui lui venait à l’esprit maintenant était combien de temps allait-il attendre?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Re: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] EmptyVen 21 Nov - 2:58

Après s’être tordue le dos dans tous les sens pour essayer de comprendre ce en quoi le truc qu’elle était en train de regarder était de l’art, Elizabeth se dit qu’elle ne comprenait pas. Chose qu’elle faisait assez souvent régulièrement, mais là c’était quelque chose qu’elle ne comprenait pas et qui l’embêtait. Pourtant, de l’art tout le monde devrait comprendre cela? Enfin, selon elle. De l’art c’était de l’art. Enfin, peut-être que finalement ce qu’elle était en train de regarder, penchée sur le côté, un œil fermé, n’était peut-être pas de l’art. C’était peut-être un semblant d’art. Même si cela ne serait pas au musée si tel aurait été le cas.

Mais est-ce que l’on pouvait lui dire en quoi un tas de papier de toutes les couleurs était de l’art? Avoir su que cela en été elle aurait gardé les découpages des enfants qu’elle gardait lorsqu’elle était adolescente; enfin ses 16 ans après n’ayant pas vraiment eu le temps occupée à essayer d’avoir un équilibre avec des talons haut très hauts et que finalement elle n’avait jamais eue. C’est vrai, avoir su elle aurait gardé les découpages et aurait dit que c’était de l’art. Elle regarda encore un instant le tas de papier de toutes les couleurs pour ensuite ne plus le regarder. Elle ne chercha même pas à savoir l’explication ni même lire le titre. Elle allait de ce pas chercher un enfant et lui demander de découper des petits papiers.

Chose qu’elle ne fit pas. Pour deux raisons, la première étant qu’à peine après avoir pensé à cette idée elle l’oublia étant encore plus inutile que la plupart des choses auxquelles elle pensait habituellement et deuxièmement, si elle s’en serait souvenue, elle se serait dit que cela n’aurait servi à rien de montrer à un enfant à faire de l’art qui n’en était pas. Enfin pour Bettie qui décida d’essayer de ne plus comprendre ce qu’était de l’art moderne et se contenter de l’art comme elle le connaissait et qu’elle aimait. Elle était peut-être large d’esprit, elle n’allait pas empêcher les autres personnes d’en faire, mais elle préférait regarder quelque chose qu’elle comprenait et appréciait ou juste un des deux.

Liz retourna donc dans la partie qu’elle connaissait un peu mieux, ou essaya. Son regard s’arrêta sur une peinture. Et elle déduit bien vite que la peinture devait être moderne. Elle la regarda de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, d’un côté à un autre. C’était une toile noire, complètement noire avec un point blanc au milieu. Elle cligna des yeux. De l’art? Où était la Joconde? Elle en avait de besoin! Elle ne savait pas du tout s’il y avait la Joconde dans le musée, mais elle voulait voir du vrai art. Elle fixa le point blanc durant quelque instant. Et une voix sortant d’elle ne savait trop où la sortie de sa torpeur en annonçant que le musée allait fermer.

Beth commença donc à marcher en direction de la sortie et porta sa main à son sac à main pour sortir ses clés. Ou du moins essaya de sortir ses clés de son sac. Car le dit sac n’était pas là. Elle avait du l’oublier pendant qu’elle se contorsionnait pour essayer de comprendre le tas de papiers de toutes les couleurs présent dans le musée. Elle s‘y dirigea donc, écrasant certainement quelques pieds au passage parmi la foule qui allait en sens inverse pour retrouver son sac près d’où est-ce qu’elle ne voulait même pas regarder. Elle vérifia que tout était dedans contente de l’avoir retrouvé; peut-être qu’ils pensaient que cela faisait partie du tas du papier et fit quelque pas lorsque les lumières s’éteignirent.

    Hey! fut la seule chose qui sortie de sa bouche, trop surprise pour dire autre chose
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Re: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] EmptyVen 21 Nov - 3:44

    Bon ok! Il venait de se faire enfermer involontairement dans un musée en pleine nuit, il y avait de quoi trouver cela glauque et angoissant, même quand on était un jeune homme de vingt ans qui savait se défendre. Quoi qu’en l’occurrence, c’était lui qui n’avait rien à faire dans cet endroit et qu’il risquait fort de s’attirer la foudre des gardiens. Il voyait déjà une course poursuite dans les couloirs du musée avec une armée de gardiens à ses trousses, des tasers prêts à lui griller les fesses si il les laissait gagner du terrain. Son imagination lui jouait peut-être des tours mais dans une situation qui ressemblait plus au premier opus de « Panique au musée », sur vos écrans à partir de mercredi, on ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Et puis seul, enfermé ici pour un temps indéterminé, il n’avait pour seule compagnie son imagination. Se disant que de toute façon il finirait pas se faire coincer par un des gardes qui faisaient leur ronde, il commençant à longer le couloir sans jamais s’écarter du mur, car la lumière tamisée des ampoules de nuit ne lui permettait pas de voir très loin devant lui.

    Franchement, on ne pouvait pas dire que la chance lui souriait depuis qu’il était arrivé en ville. Dépaysé, essayant de s’habituer à sa nouvelle liberté et tentant vainement de se faire des connaissances dans cette ville, ce qui n’était pas aisé pour un garçon comme Peter qui était timide à l’extrême, qui bégayait à chaque fois qu’il tombait sur une jolie fille sans pouvoir aligner plus de deux mots. Alors il restait tiraillé entre son envie de s’affirmer, d’effacer sa timidité et sa gêne, de rencontrer des femmes et son manque d’assurance qui lui pourrissait la vie. Ses amies avaient beau lui dire qu’il était joli garçon, rien n’y faisait, il n’avait pas confiance en lui.

    Il sortit de ses pensées négatives pour déboucher sur une salle remplie d’œuvres que l’on pouvait encore distinguer avec les quelques lumières supplémentaires dans la pièce. Il reconnut bien vite l’œuvre métallique représentant la peur des américains après le onze septembre et blablabla…Mais impossible de se repérer dans ce labyrinthe de couloirs et de salles d’expositions. Il savait qu’il se trouvait au second étage, et que donc, si il redescendait à l’accueil, il avait de grandes chances de tomber sur un membre de l’équipe de surveillance ou de l’entretien. Après une fouille en règle, ils le laisseraient sortir sans problèmes. Le seul problème restait à retrouver le grand escalier, à retrouver l’accueil et d’avoir la chance de rencontrer un autre individu vivant, et non pas ces statues de pâte à mâcher. Continuant son chemin, il déboucha sur une nouvelle salle, encore remplie de diverses œuvres toutes plus laides les unes que les autres -et dire que l’on vendait cela des centaines de milliers de dollars- il ne fallait vraiment pas savoir quoi faire de son argent.

    Croyant entendre un bruit, il se retourna, continuant bêtement à marcher droit devant lui quand il percuta quelque chose de dure.


    « Merde » lâcha-t-il énervé, pensant qu’il venant de percuter une de ces « oeuvres » à cent mille dollars et qu’il faudrait en plus qu’il paye pour ses erreurs. Dans la percutante rencontre, il avait évidemment dans un geste réflexe mis ses mains en avant, et Peter constata vite que ce qu’il avait entre les mains ressemblait plus à une taille féminine qu’à un objet d’art moderne. Remontant ses yeux sur les courbes belles et bien vivantes de cette inconnue, il croisa le regard sombre d’une magnifique brune, ce qui lui fit ouvrir la bouche de stupeur, bien qu’il fut heureux de rencontrer une autre personne.

    « Excusez-moi » réussit-il à prononcer en retirant vivement ses mains de ce joli corps. Il pensait qu’il venait de tomber sur la directrice du musée, bien qu’en y réfléchissant, elle était bien trop jeune. Mais il n’avait pas le temps de réfléchir, trop heureux de penser pouvoir sortir d’ici. « Je me suis fait bêtement enfermé dans le musée et…et…enfin…vous êtes bien un membre du personnel pas vrai? » demanda-t-il en se rendant compte que ses chances de sortir s’évaporaient devant le trop jeune visage de l’inconnue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Re: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] EmptyVen 21 Nov - 6:51

Durant quelque instant, Beth leva la tête tout en regardant inutilement les lumières s’attendant à ce qu’elles ouvrent d’un moment à un autre, comme si on venait de lui faire une mauvaise blague ou que l’on s’était trompée de personne. Elle s’attendait peut-être aussi à ce que des caméras apparaissent et que l’on lui dise que c’était un mauvais tour. Elle se pinça même le bras pour s’assurer qu’elle n’était pas en train de rêver. La douleur qu’elle ressentie lui confirma puisqu’elle n’eut pas la sensation de s’être réveillée qu’elle ne rêvait pas ni qu’elle n’était pas en train de faire un cauchemar. Peut-être étranglé par toutes les œuvres qu’elle n’appréciait pas. Scénario intéressant, mais apeurant lorsque l’on savait qu’elle était justement dans l’une des pièces où qu’il y avait ses œuvres qu’elle n’appréciait pas tellement.

Avant de se mettre à bouger, maladroite comme elle l’était, ses yeux pas encore habitués à la nouvelle noirceur, elle réussirait à foncer dans n’importe quoi, elle commença par fouiller dans son sac à main cherchant son cellulaire. Qu’elle ne trouva pas l’ayant laissé dans sa voiture puisque dans un musée, selon elle, un cellulaire ne servait à rien puisque c’était un endroit silencieux généralement du temps. Erreur puisque la plupart des personnes avait-elle remarquée avait un cellulaire. Et n’était pas été le chercher ensuite puisqu’elle ne pensait pas en avoir de besoin. Il était donc toujours dans sa voiture qui n’était pas dans le musée. Elle secoua la tête et regarda autour d’elle ses yeux commençant à s’habituer peu à peu à la noirceur atténuée par quelques lumières diffuses, malheureusement.

Même si elle n’avait plus peur du noir depuis qu’elle avait environ huit ans; là où est-ce que sa mère lui avait dit qu’il existait des fées et des elfes comme ceux de jour pouvant la protéger, Liz ne tirant pas son imagination de nulle part sa mère l’ayant alimentée, ce qu’elle avait peur jusqu’à ses huit ans commençaient à revenir. Les formes bizarres de plusieurs œuvres n’aidant absolument pas du tout. Elle respira un bon coup, fermant les yeux se disant que ses huit ans étaient bien loin et qu’aujourd’hui le noir ne servait qu’à la faire mieux dormir. Elle prit une autre respiration et ouvrit les yeux. C’était toujours aussi étrange, mais son moment de panique était passé.

B[i]ettie allait avancer étant maintenant plus au moins habituée à la noirceur pour essayer de trouver quelqu’un qui l’aiderait à sortir du musée, lorsqu’elle s’arrêta n’ayant même pas encore avancée d’un pas. Et s’il y avait un système d’alarme qui se déclenchait lorsque quelqu’un bougeait? Il y aurait du monde qui arriverait, mais ils ne penseraient pas qu’elle avait été prise dans le musée. Elle secoua une nouvelle fois la tête chassant cette idée. Elle bougeait la tête, bougeait ses mains depuis que les lumières étaient fermées. L’alarme se serait déclenchée là non?


Elle avança finalement d’un pas et rien ne se produisit pas. Elle prit une autre grande respiration et se mit à avancer, tranquillement ne voulant pas foncer dans n’importe quoi. Ce n’était pas le temps de briser une de ses drôles d’œuvre ; bon c’était jamais le temps de briser quelque chose, mais là encore moins. Et puis, elle entendit des bruits de pas. Quelqu’un ? Elle avança donc trouvant que ses petits talons faisant bien trop de bruits. Après quelques pas, elle entra dans quelqu’un… ou quelque chose…

    Ça va aller… bon est-ce que c’était une œuvre tellement moderne qu’elle pouvait parler? Qui avait des mains et qui fonçait dans les personnes…. Bon. Imagination calme-toi. Surtout qu’elle ne se rappelait pas avoir vu cela au musée lorsqu’il faisait un peu plus clair et qu’elle se serait certainement arrêté devant en se disant que cela serait une œuvre intéressante, enfin toujours plus que le tas de papiers Non… je ne le suis pas… commença-t-elle à dire, cherchant son sac; c’était à cause de lui qu’elle était coincée, alors elle n’allait certainement pas l’abandonner ici Et j’imagine que vous non plus. dit-elle, sa première idée envolée lorsqu’elle avait foncée dedans quelqu’un, avant de penser que c’était peut-être une œuvre. Elle soupira légèrement, continuant de chercher son sac; pourquoi l’avait-elle pris noir? Elle aurait du le prendre jaune fluo avec des lumières clignotantes dessus et pleins de paillettes
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Re: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] EmptyVen 21 Nov - 18:10

    Relativisons les choses. Comme il l’avait réfléchit plusieurs fois, Peter était coincé dans un musée en pleine nuit, sans aucun moyen d’en sortir, si ce n’est de croiser un gardien susceptible de croire qu’il n’était pas un voleur, ou de retrouver le chemin vers l’escalier qui le conduirait au rez-de-chaussée. C’était la seule solution qu’il voyait, à moins que sa famille ne s’inquiète de ne pas le voir rentrer à l’heure et qu’ils contactent les autorités? C’était stupide, il avait vingt ans et le délai légal pour commencer les recherches était de quarante-huit heurs. Et encore fallait-il qu’ils pensent qu’il avait été assez stupide pour se faire enfermer dans un musée, surtout qu’il n’avait dit à personne où il était. L aurait bien téléphoné à un ami mais les systèmes d’alarmes des tableaux brouillaient les fréquences des téléphones et il n’obtiendrait aucune tonalité. Non, ils e voyait plutôt finir la nuit au commissariat dans une cellule miteuse au relent de vomi et d’urine. Rien que d’y penser il en avait déjà la nausée.

    La seule chose positive dans tout cela est que maintenant, le jeune homme n’était plus seul. Il était certes un peu déçu que la jeune femme présente ne soit pas un membre du personnel, et quand elle lui confirma, il eu soudain une autre pensée, qui repartit aussi vite qu’elle était arrivée, lui traversant l’esprit en un éclair avant de disparaître. C’était peut-être une voleuse venue gagner son larcin du mois? Mais elle n’avait pas vraiment la tenue adéquate et ne possédait au premier abord aucun instrument et outil pour dévaliser le musée. Et puis les tableaux possédaient des alarmes et les seules œuvres susceptibles de pouvoir être dérobées étaient ces objets faits de carton, de bois et de métal aux formes étranges et aux explications tout aussi bizarres. Et il ne voyait vraiment personne capable de voler de telles horreurs, sauf faute de goûts bien évidemment.
    La seule chose qui le rassurait était qu’il se sentait moins stupide maintenant qu’ils étaient deux à se trouver dans la même situation. Il avait pensé qu’il fallait vraiment être un crétin fini pour se laisser enfermer involontairement dans ce type de lieu, mais sa maladresse avait été contagieuse sur ce coup là et avait trouvé une nouvelle amie.


    « Désolé de vous décevoir mais je ne suis qu’un crétin qui s’est laissé enfermé » répondit-il un peu timidement à sa question sur le fait qu’il appartenait oui ou non au personnel. En même temps, lui non plus n’avait pas vraiment le tenu adéquate pour le métier. Partagé entre la déception qu’elle ne puisse lui être d’aucun secours et le soulagement de n’âtre plus seul dans un endroit aussi glauque, il remarqua rapidement qu’elle cherchait quelque chose depuis qu’ils s’étaient percutés, ou plutôt qu’il lui était entré dedans, et il se dit que peut-être c’était ce quelque chose qu’il sentait contre son pied. Le jeune homme se baissa doucement, pour éviter un nouveau carambolage pour prendre ce qui ressemblait au toucher à un sac à main. « Tenez » lâcha Peter en lui tendant, espérant secrètement qu’elle avait une lampe torche dernière génération et tout un tas de trucs qui leur permettraient de se sortir de là comme dans MacGiver, mais il en douta. Vu la taille du sac à mains, elle ne devait avoir que le strict nécessaire.

    S’étant habitué à la semi pénombre des lieux, il lui tendit la main comme pour se présenter. Puisqu’ils étaient coincés ensemble pour un long moment, autant commencer par le commencement.


    « Peter Johnson » se présenta ce dernier. « Coincé dans cette exposition nullissime en pleine nuit et cherchant désespérément un moyen d’en sortir » ajouta-t-il comme pour compléter sa présentation.

    Au moins, il n’avait pas bégayé, parce que la situation était tellement rocambolesque qu’il ne voyait pas cela comme un tête à tête avec une splendide créature, et ne se sentait donc pas mal à l’aise. Et puis autant ne pas montrer qu’il était impressionné et prendre les choses en mains, histoire de passer pour un garçon courageux, au moins une fois dans sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Re: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] EmptyLun 24 Nov - 2:55

La petite fille qu’avait été Bettie avant que sa mère ne lui dise que les fées existaient même la nuit commençait bizarrement à réapparaitre de plus en plus. Ce qui la rendait donc de plus en plus mal à l’aise dans le musée et qui la rendait de plus en plus contente de ne pas être seule dans le musée. Elle aurait vraiment la trouille alors. Pourquoi avait-elle autant d’imagination ? Cela serait si simple si elle en aurait moins. Elle n’aurait pas peur des drôles de formes qu’il y avait un peu partout dans le musée à cause des formes qu’avait les œuvres d’arts présentes. Il fallait qu’elle se ressaisie, elle avait vingt-cinq ans après tout.

Avoir su que le fait qu’elle n’agissait pas comme quelqu’un de son âge lui causerait des problèmes en ce moment, elle aurait essayé d’être un peu plus mature. Même si être mature n’avait pas vraiment de lien entre avoir trop d’imagination. Après tout, il y avait certainement quelqu’un de très mature quelque part qui n’aimait pas le noir. Elle n’avait qu’à penser qu’elle était dans son lit en train de se coucher et donc que c’était normal qu’il fasse noir. Mais il n’y avait pas autant de formes bizarres dans sa chambre. Et puisqu’elle n’avait pas d’oreiller avec elle, cela irait mal pour se cacher les yeux.

Il fallait qu’elle se calme. Beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Elle n’était pas seule. C’était déjà cela. Elle réussit à se calmer elle ne savait pas trop comment, peut-être qu’entendre quelqu’un d’autre respirer aidait énormément, et continua de chercher son sac à tâtons dans le semi noirceur qu’il y avait dans le musée. Elle ne le trouvait toujours pas. Pourtant elle était sûre qu’elle l’avait, après tout c’était à cause de lui qu’elle était prise dans le musée. Ses mains vinrent sur son vissage pour enlever quelques mèches qui venaient de tomber devant celui-ci pour les replacer derrière ses oreilles, tout en recommençant à chercher son sac. Elle devrait peut-être abandonné, mais cela l’occupait, un peu. Après l’avoir retrouvé elle commencerait peut-être à se mettre à chercher des personnes responsables qui n’étaient pas le jeune homme avec elle, qui venait justement de confirmer cela

    Et bien, on doit être deux crétins alors. dit Beth après les paroles du jeune homme lui confirmant ainsi qu’il n’était pas un membre du personnel du musée.

Ensuite, elle continua de chercher son sac à main. Ce n’était pas bien compliqué. Elle aurait vraiment du l’acheter avec des lumières dessus, cela aurait été bien moins compliqué de le chercher et il aurait été bien pratique en ce moment, dans la noirceur quelque peu éclairée du musée. Ou elle aurait pu en prendre un plus gros. Elle en avait quelques uns et il fallait qu’elle prenne l’un de ses plus petits s’étant dit qu’elle n’avait pas besoin de plus dans un musée.

    Oh, merci ! dit-elle au jeune homme qui venait de lui tendre son sac. Elle ne pensait pas du tout qu’il aurait pu se retrouver aussi loin. Elle avait un sac volant, génial. Une autre surdose d’imagination. Rester dans le noir presque total dans un musée ne semblait pas être bien bon pour Lizzie.

Une fois son sac entre ses mains, elle regarda dans celui-ci. Même si elle savait déjà ce qu’il y avait dans celui-ci, après l’avoir vérifiée lorsqu’elle l’avait retrouvée, elle espérait tout de même y trouver au moins un briquer ; bon elle ne fumait pas ce qui n’aidait pas, mais on ne savait jamais elle en avait bien un chez elle pour allumer des chandelles. Chandelles qui avaient dû restées chez elle tout comme son briquet puisque tout ce contenait son sac était ses clés, un gloss pour les lèvres, son portefeuille et quelques autres trucs qu’elle ne se souvenait plus et qu’elle n’arrivait pas à déterminer ce que c’était dans le noir.

    Elizabeth Anderson. lui répondit-elle ensuite, tendant sa main en sa direction. Et je suis contente de ne pas être la seule à ne pas aimer cette exposition ni à être coincée dans le musée. continua-t-elle de dire
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Nuit au musée [Elizabeth] Empty
MessageSujet: Re: Nuit au musée [Elizabeth]   Nuit au musée [Elizabeth] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Nuit au musée [Elizabeth]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Oh nuit, belle nuit... [met Luna]
» Footing matinal { Elizabeth
» Une soirée tranquille [Elizabeth]
» Une belle après midi au lac (PV Elizabeth)
» La nuit || liibre =)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Adieu les interdits :: # OUT OF GAME :: The End Box }*-
Sauter vers: