Parce que tout le monde aime mes fleurs ! (Tony)

Invité

Tous les jeudis, Laureen McGowan avait la joie de pouvoir sortir un peu de sa boutique de fleurs pour parcourir les rues ensoleillées de Los Angeles. Panier en osier sous le bras, la jeune femme vendait avec allégresse aux passants et aux terrassiers des cafés bordant la grande avenue, de jolis bouquets de fleurs sauvages. Ces sorties qui la faisait aller à la rencontre des gens étaient une bouffée d’oxygène. Aimant les contacts humains, la jeune McGowan bénissait le jour où Richard, son petit et grassouillet patron, lui avait proposé cette idée.

D’un pas lent, Laureen s’avançait sur le trottoir. Elle avait grâce à son charmant sourire et ses belles paroles, vendue deux demi-douzaines de bouquets et il ne lui en restait plus que trois à l’intérieur de son panier. Il était dans les environs de dix sept heure lorsqu’elle passa devant l’entrée du tant réputé café Starbucks. L’odeur agréable de l’arome torréfié du café qui s’en émanait lui chatouilla les narines et éveilla en elle une certaine envie de gourmandise. Elle regarda sa montre puis après un instant d’hésitation, elle poussa la porte du café, le carillon annonçant sa venue.

Au comptoir, elle commanda un onctueux cappuccino, puis une fois servie elle s’enfonça à l’intérieur du café pour rejoindre la grande terrasse. Sur celle-ci, de nombreux clients parlaient en prenant le soleil ou l’ombre sous de grands parasols. Après un instant à vagabonder à travers les tables, elle réussi à vendre à deux couples un bouquet, mais le dernier, aucun client restant n’en voulait malgré tout ces efforts. Ce fut alors qu’elle remarqua un beau jeune homme blond assit à une table à l’écart. Laureen n’était pas du genre à penser que les fleurs ne pouvaient plaire qu’aux femmes alors en bonne commerçante, elle tenta sa chance.

Le bouquet dans une main et son capuccino dans l’autre, elle se planta devant la table en question. Laureen était vêtue d’une robe blanche et bleue maintenue par des bretelles en ruban et elle avait aux pieds des tongs tressées. Ses cheveux étaient lâchés aux quartes vents. Avec un large sourire, elle dit :

- Bonjour monsieur ! Un joli bouquet de fleurs ferait sans doute plaisir à quelqu’un de votre entourage, non ? Une demoiselle a combler… ou pourquoi pas vous-même ! Alors n’hésitez pas, le voici ! Regardez comme il est beau !

Avec un petit air plaisantin, elle le lui tendit afin qu’il puisse admirer ce qu’elle qualifiait en elle-même de couleurs splendides.

Invité

- Nan Marco, c’est impossible ça, et tu le sais très bien…

Souriant, le petit gros chauve lança un regard implorant vers le blondinet, joignant ses mains en se penchant un peu vers lui, posant ses coudes sur la table. Lui lançant quelques mots d’un ton implorant

- Anthony… si tu me laisse pas du temps… j’ai des gosses, j’ai une femme… ton père va me faire…

Riant légèrement le jeune homme hausse les épaules, remettant en place ses lunettes de soleil, faisait signe a la serveuse de venir, pur lui commander un café noir bien serré.

- T’as deux jours pour trouver le fric, après, ôte sors moi-même les yeux de la tête…

Le rondouillard, en nage, se releva, priant presque devant le blondinet, avant de foutre le camps en courant presque. Souriant Tony remercia la serveuse, qui venait de lui apporter ce fameux café.
S’étirant un peu, il déguste son café, lançant ses yeux azuré, mais caché derrière ses lunettes, vers le soleil, puis la rue, admirant les effets du soleil sur une rue. Terminant finalement son café, et grignotant doucement le biscuit offert avec celui-ci.

Pensif, il ajuste un peu sa chemise, haute couture, ça se voit d’ailleurs d’emblée, un pantalon simple, mais qui portait la griffe d’une autre grande marque, bref, le parfait petit bourgeois, aux allures un peu rebelles, mais angélique à la fois.

Et puis, une voix vint le tirer du pays des songes, et c’est avec un sourire largement étalé sur son visage qu’il regarde la jolie demoiselle qui lui tend un bouquet pour prouver que la beauté de ses fleurs n’était pas mensongée. Il rit très légèrement sortant de son porte feuille de quoi payer.

- Une jeune femme a combler… Magnifique ce bouquet

Souriant, il attrappe le fameux bouquet, donnant l’argent à la vendeuse, lui glissant un clin d’œil par-dessus ses lunettes, faisant finalement semblant de sortir le bouquet de derrière son dos, il le lui retend, glissant, en plus de son sourire quelques mots:

- Assez pour faire rougir une belle plante?

Invité

S

_ C’est pour moi ? Vraiment ? C’est moi la belle plante ? Mais pourquoi ?

_ Ecoutez, c’est très gentil à vous, mais vous êtes certain de vouloir me l’offrir ? Il y a sans doute une autre belle plante qui le mérite bien plus que moi dans votre entourage.

_ En plus, me connaissant c’est un coup à ce que je le vende à nouveau au premier venu !

_ Franchement, c’est très gentil de votre pars mais en tant que commerçante droite et intègre, je ne peux l’accepter.

Invité

La jeune femme sembla tout d’abord heureuse que le blondinet accepte de lui acheter son dernier bouquet, mais lorsqu’il les lui offrit, lui lançant un sourire aussi large que possible, elle sembla surprise, rougissant légèrement, inutile de dire que le geste touchait la demoiselle, qui en plus de rosir mettait la main sur son cœur, faisant ainsi sourire d’avantage le jeune homme. Elle s’adresse alors a lui, lui demandant si elles étaient effectivement a elle, faisait ainsi rire légèrement notre mafioso. Elle accepte enfin le bouquet, hésitant un peu au début, alors, d’une voix légèrement amusé, mais qui paraissait assez serieuse tout de même, il lui glisse quelques mots:

- Et bien…. Vous qualifier de laideron serait totalement faux déjà, et puis, je trouvais amusant l’idée d’offrir des fleurs a quelqu’un qui en vend.

Après tout, il est vrai qu’offrir des fleurs a un fleuriste n’était pas une chose très intelligente a faire, bien que le geste soit sympathique, mais cela donnait une touche que Tony trouvait amusante. Bref, une chose que tellement peu de monde ferrait, qu’il jugeait ça presque poétique de le faire, un fleuriste qui se voit offrir des fleurs… bon certes, c’était pas digne de Rimbaud ou encore Sand…

La jeune fleuriste reprend donc la parole, demandant s’il était certain de vouloir les lui offrir, et c’est avec un hochement de tête affirmatif qu’il lui répond, a la première partie de sa phrase, souriant une fois de plus avant de répondre a la fin de sa tirade.

- Vous savez, mon entourage est essentiellement composé de collègue de travail, je suis nouveau ici en ville, même pas une dizaine de jours et puis, oui, je suis sûr et certain que ces fleurs vous sont destinées.

Retirant lentement ses lunettes, il lui glisse un nouveau clin d’œil.

- Il est vrai qu’il serait dommage que vous les revendiez…

Lui lançant un sourire un peu moins large, mais tout aussi attachant, l’implorant presque de garder les fleurs. Elle se décide finalement a lui dire qu’elle ne pouvait pas les accepter. Avec un air amusé, le jeune homme, lance un regard vers la chaise inoccupée, la montrant d’un signe de tête a la jolie fleuriste.

- Alors, dites vous que je ne l’ai pas donné a la commerçante intègre, mais à la jeune femme que vous êtes hors travail.

Souriant une fois de plus, il reprend dans la foulée:

- ne me remerciez pas… ou si, offrez moi un nouveau café, tiens

Invité

L

_ A vos risques et péril l’ami ! Car la jeune femme que je suis hors travail, vous la détesteriez ! Croyez moi c’est une vile canaille !

je suis une fille très occupée

_ En plus d’être d’un romantisme incroyable, vous n’êtes pas vieux jeu et acceptez de vous faire offrir un café par une femme ! Va pour un café alors !

_ Alors comme ça vous êtes nouveau en ville ? Qu’est-ce qu’il vous emmène par ici ? Les affaires j’imagine ? Ou alors les vacances ?

_ Servez à ce monsieur tout ce dont il voudra… en l’occurrence selon le contrat un café… Le même qu’il a prit à l’instant je suppose ?

Invité

La nouvelle réplique de la jeune femme l’amuse un peu, et c’est avec un air faussement apeuré qu’il l’écoute se qualifier de vile canaille. D’ailleurs a l’entendre parler comme un pirate, il dût se retenir de lui dire que Jack Sparrow serait ravi de prendre une pinte avec elle. Et donc, elle cède, et vient s’asseoir face à lui, pour lui lancer une nouvelle phrase qui étire un sourire ,aussi pétillant de joie que la mimique de la jeune, sur le visage du mafioso.

- Entre nous, je comptais aussi vous forcer a en commander un pour vous aussi…

Souriant une fois de plus, le blondinet s’assoit de manière a être un peu plus droit sur sa chaise, écoutant la question de la jeune demoiselle, il hoche la tête affirmativement à la première proposition, et fait non de la tête pour la seconde, regardant la serveuse s’occuper d’une autre table, et donc se disant qu’il avait le temps de finir une petite explication sur sa présence ici, il se lance dans une petites histoire…enfin son histoire:

- En fait, je suis venu ici pour étendre un peu les affaire de ma famille, mon père est un… homme d’affaire… Sicilien, et il souhaitait que j’aille investir aux States, d’abord New York, mais la mine d’or est ici, dans la cité des Anges, je suis propriétaire d’une boite de nuit réputée en fait.

La serveuse revint, et la jeune femme lui offrit le choix, appuyant sur l’idée qu’il reprendrait sûrement la même chose, et c’est donc avec un nouveau hochement de tête qu’il fait comprendre a la serveuse qu’effectivement, il reprendrait le même café noir, et bien dosé. Il lance d’une voix imitant parfaitement le petite bourgeois imbu de sa personne:

- Vous supposez bien très chère, mme et vous ajouterais… un capuccino pour ma délicate invitée

Un sourire presque carnassier vers la jeune, et voila la serveuse qui s’en allait sans laisser le temps a la jolie brune d’en ajouter d’avantage. Avec lenteur, il fouille sa poche intérieur tirant une cigarette qu’il plante entre ses levres, posant le paquet sur la table, et le poussant vers la demoiselle, un moyen de lui dire que si elle voulait en griller une, et bien qu’elle ne se gêne pas. Son briquet vint finalement brûler le bout de la barre de nicotine et le voila qui prenait une bonne bouffé de tabac. Finalement, relevant les yeux vers son interlocutrice, il reprend, d’une voix un peu moins mielleuse qu’au début de leur papotage:

- Appelez moi Tony,

Glissant un nouveau sourire, il tapote sa cigarette au dessus du cendrier mit a cet effet, la présentation, une chose qu’il trouvait bien ennuyante des fois, mais qui était obligatoire.

- Et vous?

Invité

L

_ C’est gentil mais non merci. Je suis comme toutes ces filles qui ne fume que lorsqu’elles sont un peu pompette. Le truc qui ne serre strictement à rien d’autre en soirée que de se donner un genre.

_ Mon nom est Laureen, et comme je ne suis pas une grand-mère et qu’en posant mon derrière sur cette chaise j’ai laissée derrière moi la petite vendeuse de fleurs qui doit le respect à son client, on va peut-être arrêter là le vouvoiement agaçant, non ? Ok, ça donne un certain semblant de charme et d’élégance à tout ceci, mais entre nous, je ne suis qu’une vulgaire roturière, alors tant pis !

_ Alors comme ça tu es patron de boite de nuit ? Wha, sacrée responsabilité ça… surtout à Los Angeles où il faut être au taquet pour être au top et percé… et lorsqu’on est au top, il faut se battre pour le rester. Ça doit être épuisant non ? Après, je dis cela mais si ça se trouve, c’est d’une facilité incroyable.

Invité

Elle refusa la cigarette offerte, lançant une phrase qui étala un sourire fin sur le visage du jeune Tony, fin mais agréable bien entendu, il recracha donc un peu de fumée par la narine, ne se privant pas de rouler les yeux aussi, comme s’il approuvait ce que venait de dire la jeune femme a propos du tabac, et que ce qu’elle avait dit était tellement vrai qu’il était inutile de le dire.

Et puis voila qu’elle se présentait a son tour, sous le nom de Laureen, le jeune homme hocha lentement la tête, par politesse, écoutant la suite qui, en plus de l’amusa l’enchanta tout bonnement, étonnement d’ailleurs, puisqu’il n’avait l’air que d’un fils de bourges. Elle voulait donc faire sauter cette barrière qu’était le vouvoiement. Il eut donc un sourire magistral, bien plus franc que les quelques autre qu’il avait pu offrir, bien que charmant tout de même, il se sentait un peu moins « coincé » dans cette carapace.

- Et bien, pour être honnête, le vouvoiement je trouve ça vraiment inutile, la politesse se cache pas dans un moyen de conjuguer les verbe, le tu es bien plus familier, amical, et simple a conjuguer.

Ah oui, elle avait déjà parlé, demandant et s’imaginant ce que pouvait être la vie de gérant de boite de nuit, surtout ici. Il eut un léger rire, hochant la tête négativement, passant simplement sa main dans ses cheveux en prenant la dernière taff sur sa cigarette qu’il écrase simplement.

- Disons que l’avantage, c’est qu’il y a des agents qui s’occupe de tout, moi, je suis juste la figure de proue, je fais du contrôle, j’force les agents a bosser un peu plus, j’donne parfois mon avis, l’avantage, quand t’es patron, t’as le contrôle, mais t’as pas tout le boulot a faire, tu réparties tes tâches, et si t’es doué, t’arrive a t’en tirer sans trop avoir de boulot

Souriant légèrement, il prend son café, qu’il déguste lentement, prenant son temps, se concentrant sur la jeune femme, profitant de cette petite pause sans parole pour mieux voir a qui il avait a faire, verdict? Une jolie demoiselle de beau yeux, bien faite, et agréable, il n’avait pas eut tord de lui faire ce honteux rentre dedans précédemment.

- Et toi, fleuriste pour l’amour des fleurs? Ou fleuriste pour le besoin urgent d’avoir un boulot et de se faire un peu de sous pour vivre?

Invité

L

_ Je suis botaniste à la base avec pour ambition un jour de crapahuter fesses à l’air dans la jungle à la recherche d’espèces de plantes encore non répertoriées à ce jour. Il y en a encore pas mal à classifier en Asie et en Amérique du Sud. Mais le métier de fleuriste me plait énormément aussi. Lorsque j’ai quittée l’université, on m’a proposée ce boulot en attendant que je trouve un job au jardin botanique… mais maintenant j’avoue que j’ai un peu de mal à me bouger et à chercher un emploi à la hauteur de mes ambitions…

_ Selon ma très chère et tendre mère, je ne suis pas une femme ambitieuse. Je reste sur mes acquis et me complet dans l’immobilisme de mon existence. Je dirais pour ma part, que je prends le temps de savourer simplement l’instant présent. Même si cela lui déplait. Ma mère n’apprécie pas trop que sa fille soit fleuriste. Elle pense que je gâche mon potentiel. Mais moi je ne pense pas. Ce n’est pas comme si j’étais serveuse les nichons à l’air ! Et puis, oui il faut bien vivre également et payer sa pitance.

_ J’imagine que ton père doit être fière de toi, Tony. A t’entendre, t’as boite de nuit marche du tonnerre de dieu ! Quand on est patron d’une boite de nuit renommée de L.A. ça doit ouvrir pas mal de portes, non ? Et pas mal de lit également. La vie est-elle plus agréable ici qu’en Sicile ?

Invité

Le jeune homme en apprend alors d’avantage sur la jolie brune, qui lui explique qu’en fait, plutôt que de vouloir se bouger un peu, elle préférait vendre des fleurs, mais comme elle le soulignait si bien, c’était pour prendre son temps, et savourer l’instant présent, et une fois de plus, Tony salua ses mots, qu’il jugea sage et fort bien lancés, bien sur, il faudrait bien qu’un jour elle écoute sa gentille maman, et qu’elle se bouge a trouver un meilleur job.

- M’est avis que tu devrais continuer ton job, que tu remplis à la perfection pour l’instant, et tu changeras quand tu te sentiras prête a changer, et quand l’opportunité se présentera, ta mère a raison et tord à la fois, enfin je pense, je pense qu’elle devrait te laisser gérer toi-même.

Et puis, question sur lui, ou plutôt conversation qui se dérivée vers son père, et par la même occasion lui, ce que pouvait offrir comme avantage de posséder une boite de nuit, en gros, pas grand-chose, du moins dans la partie légale de la chose, et là, il y avait une petit hic, puisque Tony était du genre a tremper assez profond dans de très sales affaires.

- Mon pere… bien sûr qu’il est fier, mais j’entend rarement parler de lui, il est resté là bas lui, a continuer son affaire pendant que j’fais la mienne ici, mais des fois ça me fait penser qu’on est plus associé qu’autre chose.

Haussant les épaules, il prend quelques petites gorgée de plus dans son café, soupirant enfin doucement, baissant les yeux, souriant légèrement pensif a la nouvelle réponses qu’il devait fournir a présent.

- C’est une boite qui tourne bien oui, quelques stars passent même, c’est flatteur, et ça fait exploser le nombre d’entrées, au début, c’était juste un club assez huppé mais depuis qu’on ouvre tout les jours, on voit de tout, et la boite fais de plus en plus parler d’elle, c’est assez intéressant et sympathique

Surtout qu’il s’agissait là d’un moyen hyper simple de dealer un peu, de reforguer toutes ses merdes aux ado, d’en faire des clients accros, qui se ruineront la dedans, tout ça pour rajouter quelques zéros aux comptes des Lorenzetti, les filles elles finissaient même par faire les trottoire, pour lui, et pour la cam, c’était assez simple de gerrer une boite de nuit, mais un peu plus ennuyant de gerrer une mafia, mais il s’en tirait pas mal, dans les deux cas.

- En ce qui concerne les portes que ça ouvre, disons que j’en vois pas beaucoup, je passe dans certain journaux, pour des dons que je fais, ou pour certaine soirée organisée, j’ai quelques mots a dire au maire parfois, enfin ça me place pas très haut, mais plus que le commun des habitant de la cités des anges.

Et puis, le lit, ouais, c’est vrai que les filles étaient plus facile a amener au lit quand elle savait que tony était un friqué, bon, il savait qu’il était plutôt bien fait, et assené joli garçon, mais le fric ici, c’est pire que tout, l’argent passe même avant des choses essentielles.

- Et disons qu’effectivement, ça aide a la réussite auprés des femmes… Enfin t'imagine quoi... Et sinon, parles moi de toi, enfin plus de toi, pas simplement question boulot.

Invité

L

_ Parlez de loi ? Il n’y a pas grand-chose à dire tu sais. Je suis une fille bien ordinaire. Je suis née il y a de cela 23 ans en plein centre de Los Angeles et j’ai grandie à Beverly Hills. Mon père est un grand chirurgien plasticien et ma mère archéologue. Je n’ai pas de frère, ni de sœur. Enfant, j’ai étudiée chez les bonnes sœurs, avec un uniforme et obligation de se taire pendant les repas. J’ai fini il y a un an l’université de Chicago où j’ai obtenue un master en botanique. Je n’aime pas les clowns, j’ai peur des rats et j’ai une forte tendance à paniquée à la moindre secousse dans un ascenseur. J’ai une chatte qui s’appelle Zoé et un couple de poissons rouges ; Mulder et Scully. J’ai très vite froid aux pieds la nuit, le ne sait pas me taire pendant un film d’épouvante et je hurle plus que je ne parle au téléphone. Je lis sur le trône et je n’ai pas honte de roter après une bière.

_ Tu comptes donc faire ta vie ici ? Loin de ton pays natal ? Je n’ai jamais visitée l’Europe. Pourtant j’aurai bien aimée. C’est aussi beau qu’on le prétend ?

Invité

La tirade de la jeune femme fit doucement rire le jeune mafioso, en particulier sur la fin, en une tirade, il en comprit bien plus sur elle, en plus de ce qu’elle avait dit, on comprenait facilement qu’elle n’était pas le genre de fille coincée et distante, le contraire de l’asociale, à n’en pas douter, elle était quelqu’un qui avait le contact facile avec les genre, assez timide pour rougir lorsqu’on lui offre des fleurs, mais assez relâché pour dire sans aucune gêne qu’elle lisait au toilette, amusante aussi. M’enfin, il n’eut pas le temps de commenter ce qu’elle venait de lui dire, qu’elle enchaînait déjà sur une question.

L’Europe, que pouvait-il dire, il se contenta d’hausser les épaules, prenant une mine pensive, et un peu plus sérieuse qu’avant, il fallait dire qu’il n’y était pas retourné depuis pas mal de temps.

- Ouais, j’compte faire ma vie ici, d’ailleurs, j’ai déjà commencé, et je compte pas m’arrêter, visiter l’Europe… et bien disons que pour être honnête, l’Europe c’est quelques chose, mais ça ne va pas révolutionner ta vie, quoique, tu es botaniste, en Sicile, là ou j’habitais, c’était un petit village paisible, derrière la villa, il y avait des kilomètres de valon, ou il y avait des vergers, ça sentait bon le sucre de la mirabelle, ou les olive, les paysage étaient vraiment jolie, mais il n’y avait pas grand-chose d’autre a voir, mais peut-être que j’en suis blasé parce que j’ai vécu la haut. Si tu veux visiter l’Europe, ta première destination, c’est Londres, ou Paris, mais tu verras qu’en fait, rien n’est different ici qu’ailleurs, le seul but des gens, c’est l’argent, ici comme ailleurs, les gens deviennent des zombis accro au travail, qui ne vive qu’après 18h, quand ils sont chez eux… comme ici quoi.

Soupirant une fois de plus, il termine reprend quelques gorgée.

- Mais l’europe, d’après mes souvenir, est un endroit assez beau oui.

Haussant les épaules, une fois de plus, il fouille sa poche, ressortant un nouveau billet, ses yeux gris bleu toujours plantait des les belles noisettes de la demoiselle, il pose l’argent sur la table, dans la petite coupelle a coté du cendrier, glissant, en étalant un léger sourire.

- Une modeste roturière ne devrait pas accepter de payer le café

Et puis, il roulait sur l’or, mais ça c’était pas la peine de le mentionner, inutile de le faire, ça se voyait vraiment, sappé en fringue de luxe, sûr de lui, un mélange d’insouciance et de grand moment de réflexion, le parfait petit prince de l’entreprise quoi…

- Dis, tu finis officiellement ton travail a quelle heure ce soir?

Un nouveau sourire léger se glissant sur son visage, il fait signe à la serveuse de venir chercher l’argent.

Invité

Encore une fois, la jeune femme écouta attentivement Tony, souriant lorsqu’il évoqua quelques souvenirs de son village. Ce devait être un coin magnifique, plein de charme et de quiétude. Laureen donnerait cher pour pouvoir voir et sentir de son être le panorama qu’il lui dépeignait là. Elle se faisait sans doute de fausses idées sur les européens mais la pensée de pouvoir - à bord d’une simple voiture - parcourir de nombreux pays et rencontrer de nombreuses cultures la fascinait. Un jour elle irait là-bas, c’était une certitude. Mais si Laureen n’était jamais allée en Europe, elle avait largement visité le Moyen-Oriant et l’Inde en compagnie de sa mère archéologue. La curiosité de Laureen lui avait sans doute été transmise par sa mère.

Mais lors de son explication, Tony lui assura qu’il n’y avait pas vraiment de différence entre les européens et les américains. Ils pensaient tous de l’est en ouest à se faire de l’argent. Après, c’était normal. Sans le sou, rien n’était accessible dans la vie. Laureen avait beau être une rêveuse idéaliste, elle n’en gardait pas moins les pieds sur terre.

_ Après, je pense que nous n’avons guère le choix. Nous ne pouvons hélas plus vivre de la terre comme avant. Pourtant cela m’aurait bien plus de vivre dans une cabane au bord d’un lac à cultiver des tomates.

Puis, son regard se posa sur l’addition. Tony roulait peut-être sur l’or mais Laureen avait sa petite fierté et pour rien au monde, elle ne s’assiérait dessus. Rapidement, elle évalua l’assiette et l’argent contenu dedans. Elle fit un rapide calcule mentale et d’un adroit mouvement de poignet, elle se saisit de sa sacoche dans son panier pour en sortir son porte-monnaie. Elle entreprit de s’acquitter de sa dette comme prévu initialement. Elle paya donc le café noir de Tony, puis laissa le plaisir à ce dernier de payer son cappuccino. Avec un petit sourire amusant sur les lèvres, Laureen lui rendit la monnaie, la déposant en face de lui.

_ J’ai dis que je t’offrais ton café et on va se tenir à cela. Je ne roule peut-être pas sur l’or, Tony mais je m’acquitte toujours de mes dettes d’une façon ou d’une autre.

Elle ajouta enfin, afin de répondre à sa question sur l’heure de la fin de son service :

_ Officiellement, je termine mon travail à 18h, comme tous les bons zombis accros à l’argent.

Elle regarda sa montre et ajouta :

_ C'est-à-dire dans 31 minutes. Pourquoi ? Est-ce là une façon polie et diplomate de me dire : eh ma cocotte, retournes bosser, tu m’soûle !

Invité

L’espace de quelques secondes, il eut l’image de la jeune femme assises devant un cabanon de bois au milieu d’un plant de tomates, souriant de plus belle, il s’efforce de caser cette vision inventée dans un coin de sa tête, et se contente de mettre sous silence cette partie de la conversation, après tout, il serait assez malvenue qu’un homme de la mafia se mette a parler des méfaits de l’argent sur la société

Et puis, elle le fait rire une fois de plus, en payant le fameux café, lui rendant la monnaie de son billet en lui lançant une phrase qui marque bien l’idée qu’elle ne voulait pas discuter et qu’elle payait ce qu’elle devait payer, en l’occurrence le fameux café. C’est donc en levant les mains légèrement comme s’il était menacé par un flic armé qu’il rétorque d’une voix légèrement amusée:

- Les gens font l’inverse de toi habituellement… merci pour le café dans ce cas.

Souriant une fois de plus, il écoute l’heure à laquelle elle quitte, jetant en même temps qu’elle un coup d’œil a sa montre, mais déjà elle lui lançait qu’elle en avait encore pour une demi heure de boulot, enchaînant sur une nouvelle question qui le fait sourire. Il hoche simplement la tête négativement, ajustant un peu sa chemise, et regardant les pièce qui restaient sur la table, le pourboire aux serveuses…

- Ben si ça avait l’impression de donner ça, va falloir que je m’inquiète un peu en fait

Prenant un air faussement boudeur, il baisse les yeux, pour les remonter dans la foulée, et hausser les épaules, prenant un air un peu pensif. Son visage s’éclaircis dans un nouveau sourire tout ce qu’il y avait de plus agréable.

- En fait c’était un moyen de savoir a partir de quelle heure t’es libre, donc plutôt l’inverse de Eh cocote retourner bosser tu m’soûle.

Reprenant un air de penser intense, le jeune homme se mordille légèrement la lèvre, levant même les yeux vers le ciel, comme si la réflexion était compliqué et qu’il s’en remettait au tout puissant… il reprend son sérieux et lance ses yeux azur dans les noisettes de la demoiselle, lançant d’une vois faussement hasardeuse qui lui donnée presque l’air d’être timide.

- On dit que j’passe te prendre a vingt heure… ça me laissera le temps de trouver le programme de la soirée.

Invité

Dans le fort intérieur de Laureen, une lutte acharnée la déchirait presque en deux. D’un côté, elle était vraiment très flattée de cette offre et même honorée d’être ainsi courtisée par un tel homme séduisant, agréable et plutôt charmant dans ses manières d’être à la fois viril, un tantinet macho mais amusant. Mais de l’autre, Laureen avait une tendance désagréable à jouer les féministes intégristes et à se protéger de la patte d’un homme plus que de raison. Une petite voix ne cessait de lui hurler qu’elle ne devait pas être la première et sans doute pas la dernière, et l’idée de sortir avec un collectionneur ne l’enchantait guère…

Au diable son amour propre pour l’instant. Une sortie, ça n’engageait à rien après tout. Et puis, elle aussi avait bien le droit de s’amuser un peu. Elle opina de la tête et sourit. Tony était quelqu’un d’amusant, et il la faisait beaucoup rire, ce qui était un bon point car Laureen adorait cela. Elle sortit alors de sa sacoche un stylo-bille et rapidement, elle inscrivit sur une serviette en papier son numéro de téléphone, ainsi que son adresse. Elle ajouta son prénom et son nom de famille également.

Avec un petit sourire en coin, elle déposa devant l’homme les informations. Elle lui dit alors :

_ Très bien beau parleur, va pour vingt heure. Si tu pouvais juste m’envoyer un message pour me dire comment m’habiller, que j’évite de sortir mes santiags et mon béret bariolé dans un endroit chic.

Elle rit, puis se leva en ajoutant :

_ Je suppose que c’est à cet instant que je dois dire que j’ai été très heureuse de te rencontrer et que j’attends avec impatience d’être ce soir pour en apprendre d’avantage sur toi, n’est-ce pas ?

Elle lança un regard complice, puis avec un large sourire taquin, elle fit une légère courbette et dit :

_ Ce fut effectivement le cas. Car rare sont les hommes de ton statut à Los Angeles à ne pas se croire en territoire conquis en adressant la parole à la jeune fleuriste que je suis. J’apprécie cela.

Elle lui tendit la main pour lui dire au revoir.