Coincées ou pas coincées ? Telle est la question // LILITH

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Il était à peu près 20 heures. J'avais une dernière interview à faire pour un magazine New Yorkais à faire et ma journée serait enfin terminée. J'avais passé ma journée dans cet hôtel à faire des photos pour la promotion de mon album, et à répondre aux journalistes qui adoraient me poser des questions très personnelles. J'essayais toujours de faire en sorte que le sujet revienne sur mon travail, après tout, j'étais payée pour, mais fatalement, on me demandait si je voyais quelqu'un en ce moment, ou si j'avais réellement été surprise avec une autre fille après un concert. Évidemment, depuis ma rencontre avec Cokaïne, je n'avais pas réitété l'expérience. Cela avait été déroutant pour moi de me sentir soudainement attirée par une autre femme. Est-ce que j'étais devenue lesbienne ? Je ne le pensais pas, car les hommes m'attiraient toujours autant.

Pour le moment, il valait mieux ne pas penser à cela. J'étais en train de répondre aux dernières questions, de prendre la pose pour les dernières photos, et après, je pourrai enfin rentrer chez moi. Je saluai le dernier journaliste, remerciai les gens qui étaient restés jusqu'à la fin, puis je pris mes affaires pour partir. Je quittais le troisième étage d'un grand hôtel, la suite qui avait été louée pour la journée était assez grande pour y installer un mini studio de photos. Bref, tout cela était loin maintenant. J'appelai l'ascenceur et y montai en saluant vaguement la personne qui s'y trouvait. Le bouton du rez de chaussé était déjà allumé, alors je ne pris pas la peine d'y rappuyer. Après quelques secondes à peine, tout s'arrêta.

« Non, non, non ! Pas maintenant !!! »

Me tournant vers la personne qui partageait l'ascenceur avec moi, je remarquai que c'était la fille avec qui je m'étais accrochée quelques jours auparavent.

« C'est pas vrai !!!! »

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Certaines personnes s'attirent toujours des noises, ou ont toujours la poisse, Lilith Cristal, jeune danseuse de cabaret de 22 ans fait partie de ce groupe de personnes. Elle était arrivée à Los Angeles depuis peu et avait eu la chance de trouver un petit appartement mais ce matin-là lorsqu'elle s'était levée elle avait eu une mauvaise surprise.Son appartement était complètement inondé. Elle avait du prendre une chambre dans un hôtel en attendant que son appartement soit à nouveau habitable.

Elle avait déposé toutes ses affaires dans la chambre, elle avait prévu des vêtements pour plusieurs jours, ainsi que des bouquins, et son ordinateur. Elle sortit de sa chambre en fin d'après midi et se dirigea vers l'ascenseur. Alors qu'elle attendait tranquillement, les portes s'ouvrirent laissant une jeune femme, blonde, entrer, elle ne fit pas attention à elle et répondit brièvement à son bonjour. Puis au bout de quelques minutes l'ascenseur se bloqua, elle poussa un long soupir. Comme on dit les ennuis n'arrivent jamais seuls. La jeune femme qui partageait l'ascenseur avec elle semblait encore plus désespérée, puis quand elle releva la tête elle comprit pourquoi.

Cette jeune femme n'était autre que celle avec qui elle s'était accrochée quelques jours auparavant. Lilith lâcha un juron. Qu'avait-elle fait pour mériter tout ça ?

" Oh non ! Comme si être bloquée dans un ascenseur ne suffisait pas. "

Invité

« Ce n'est pas la peine d'être désagréable non plus ! »

Je commençai à appuyer sur le bouton de l'alarme de l'ascenceur. Une première fois, rien. Une deuxième fois, toujours rien. Une troisième fois, toujours aucune sonnerie ne retentit. Un autre bouton, celui de l'appel à la réception était juste à côté. J'appuyai sur ce bouton une première fois, aucune réponse. Une deuxième puis une troisième fois, et là encore, pas de réponse.

« Et m*rde ! »

Je me parlais à moi-même, et certainement pas à cette jeune fille. Notre séjour dans cet ascenceur s'annonçait mal, très mal. Il faisait chaud, les lumières étaient encore à fond et pourtant, aucun des boutons sur lesquels j'appuyais ne semblaient vouloir fonctionner. Puisque rien n'y faisait, je décidai de m'asseoir par terre, étendant mes jambes sur leur long. J'avais passé la journé à me lever et me rasseoir, je ne les sentais plus les pauvres. Elles avaient dû me porter sur de hauts talons qui plus est.

« Bon, je crois que nous allons devoir faire avec. Vous n'avez qu'à rester de ce côté-là, et moi je reste ici. »

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