Nothing is impossible [PV Jean]

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Cela faisait déjà quelques mois que Peter était arrivé à Los Angeles, chez son oncle et sa tante, mais il avait toujours du mal à se faire à sa nouvelle vie. Il avait souvent entendu parler des Etats Unis avant de débarquer ici, et la réputation de cette ville était justifiée. Dans cet endroit, tout paraissait plus grand, plus flash, plus intense et ça donnait envie de profiter de tout et tout de suite. De vivre sa vie à fond. Mais ses racines restées en Europe faisait qu’il se sentait encore étranger à tout ça, à cette nouvelle liberté soudaine et à toutes les possibilités que renfermaient ce lieu. Sa timidité était encore belle et bien présente et il avait toujours autant de mal à se sentir à l’aise avec les habitants de la ville.
Son peu d’assurance faisait qu’il devait souvent se contenir pour ne pas craquer et le seul moyen qu’il avait trouvé pour ne pas exploser était le sport.

Depuis tout petit c’était en quelque sorte son catalyseur, ce qui lui permettait de ne pas péter les plombs quand il accumulait trop de choses à l’intérieur.
C’est pour ça qu’en ce début d’après-midi, il avait décidé de se rendre au gymnase pour une petite séance sportive, histoire de décompresser un peu en transpirant.
Il avait pris sa voiture, une Porshe grise dernier cri que lui avait offert son père à son arrivée ici et se dirigea vers le centre ville en direction du grand gymnase.

Il se gara sur le parking et pénétra dans les lieux, allant directement dans les vestiaires pour se changer. Il choisit un casier où mettre ses affaires en se déshabilla, retirant ses vêtements chics pour ses habits de sport, c’est-à-dire un short de basketteur qui lui descendait jusqu’au dessous du genoux et un débardeur blanc sans manche plus serré avant de prendre sa boisson et de partir en direction de la salle principale.
Il n’y avait pas beaucoup de monde à cette heure-ci et après s’être échauffé quelques minutes, il commença à faire le tour de la salle en footing dans un rythme plutôt rapide. La course avait toujours été son truc, une liberté qu’il appréciait, n’écoutant que sa respiration et ses baskets sur le bitume.

Au bout d’une longue demi-heure, il s’arrêta et marcha vers les gradins où sa bouteille reposait et en bu de longues gorgées avant de terminer ses étirement. Puis il s’affala regardant les autres sportifs et reprenant petit à petit se respiration.

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Jean se réveilla tôt ce matin là. Elle dormait mal en ce moment, elle s'inquiétait beaucoup pour sa mère qui venait d'être transféré à l'hopital de Los Angeles sous sa demande. Mrs Evans était atteinte d'un cancer depuis 5 ans. Pour le moment, sa situation restait stable mais le pire pourait arriver d'un moment à l'autre. Et c'était principalement ce qui préoccuper Jean.

Avoir fait déplacer sa mère de Las Vegas à Los Angeles lui avait coûter de l'argent mais elle ne pouvait laisser sa mère dans un hopital loin d'elle. Maintenant, Jean devait se restraindre, son job de Strip Teaseuse ne l'aidait pas franchement, mais elle faisait avec.

Elle s'habilla donc en jogging noir et top blanc et se rendit à pied au gymnase après avoir noué ses cheveux en queue de cheval haute. Une fois rendue, elle fit quelque tour de terrain à son rythme. Elle avait besoin de se changer les idées.

Elle s'arrêta ainsi, reprennans doucement son souffle. Elle vint s'assoir sur les gradins et s'essuya le visage avec un serviette. Elle apperçut alors le jeune garçon.

fit-elle en souriant.

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Des jeunes étaient en train de faire un basket, trois contre trois, et certains attendaient leur tour. Le jeune homme avait remarqué que dès qu’un panier était marqué, l’un des joueurs sortaient pour laisser place à un de ses potes, lui tapant la main au passage.
Peter aurait bien voulu connaître ce genre d’expérience, l’esprit d’équipe. Il était d’ailleurs un bon joueur et un excellent tireur, mais toujours en jouant seul. La vérité c’est qu’il aurait eu envie de les rejoindre, de leur parler avec aisance pour se faire accepter dans la bande et disputer une partie avec eux, mais il n’osait évidemment pas, parce qu’il savait déjà ce qui allait se passer. Comme toujours, il allait baisser les yeux, regarder ses chaussures et parler dans sa barbe, se rendant ridicule et se faisant rapidement refouler au bancs des remplaçants.
Ca avait été toujours comme ça, pourquoi cela changerait…

Il détourna ses yeux du match et son regard se posa alors sur une jeune femme solitaire, qui courait à son allure le long du gymnase, oubliant ce qui se trouvait autour. Il connaissait le bien fondé de la course, lui qui venait de se libérer quelques minutes plus tôt.
Sa respiration était toujours accélérée mais il commençait à reprendre contenance, même si son débardeur, qui lui collait à présent à la peau, le gênait un peu.

Il la regarda courir, et quand il vit qu’elle s’arrêtait pas très loin de lui sur les gradins, il détourna le regard. Il n’avait jamais pu regarder dans les yeux une personne féminine qu’il ne connaissait pas. L’histoire aurait pu en rester là mais il l’entendit alors le saluer et il paniqua instantanément, ne montrant rien extérieurement bien évidemment, mais son estomac se contracta et il déglutit.
Si elle ne répondait pas, elle se vexerais et il passerait pour un petit riche condescendant qui ne veut même pas saluer une autre personne.
Mais si il répondait, il se tournerait en ridicule. Il se souvenait encore de la fois où parlant avec une fille, elle lui avait demandé au bout de cinq minutes si il n’était pas un peu attardé.

Il tourna tout de même la tête vers elle et se força à sourire, ce qui ne devait pas être très naturel, et sentit le rouge lui monter aux joues.

"Salut" répondit-il en détournant rapidement le regard pour le reporter vers les basketteurs.

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Jean explosa de rire intérieurement, elle remarqua que le teint du jeune homme avait viré au rouge ce qui était amusant. On avait plus eut cette reaction devant elle depuis le lycée mais elle devait s'avouer que c'était mignon. Elle le regarda de la tête aux pieds, il était plutôt beau gosse mais parraissait timide. Elle se rapprocha alors doucement de lui et decida d'y aller doucement pour ne pas le brusquer.

Elle avait l'impression d'être plus jeune, de n'avoir plus que 16 ans, l'age auquel s'est problème n'avait pas encore commencer. Elle était bien ainsi, assise à côté d'un garçon qu'elle imaginait être de sa classe et qui lui plaisait

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Ça aurait été tellement plus simple si ils s’étaient juste salués, un « salut » et c’est tout. Mais la jeune femme qu’il avait observé courir en avait décidé autrement et était plutôt encline à bavarder tranquillement. Une simple et banale conversation et ça lui posait déjà problèmes. Il venait à peine de retrouver une respiration normale et un battement de cœur régulier et voilà qu’il s’accélérait de nouveau. Sans compter que la sportive avait des atouts qui ne faisaient que le rendre encore plus mal à l’aise. Elle avait du bien rire au fond d’elle quand elle l’avait vu rougir comme un petit écolier.

Il se reprit, se disant que ce n’était qu’une discussion entre adultes, qu’il n’avait pas besoin de se mettre dans cet état, qu’il fallait qu’il se ressaisisse. Après tout il ne se trouvait pas nu devant une assemblée de juges le jour d’un examen. Si il voulait se faire une nouvelle réputation, moins nulle que la précédente, il se devait de garder la face.

Il se crispa un instant quand elle vînt s’asseoir à ses côtés, dépassant la barrière de self control et il déglutit une nouvelle fois avant de se remémorer ses bonnes résolutions et de se détendre un peu. Il tourna la tête dans sa direction et sourit encore avec gêne.

« Peter » répondit-il simplement.

Il aurait pu enchaîner la conversation mais les mots se bloquèrent dans sa gorge. Si il répondait par un seul mot à chaque fois, ils n’étaient pas sortis de l’auberge.

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OK, cool, elle avait réussit à connaitre son nom. C'était excitant de parler a un petit timide. Elle aussi avait dû l'être autrefois mais elle avait oublier comme c'était. Elle avait trop l'habitude d'être directement et de dire franchement ce qu'elle pensait. Jean detestait passer par quatre chemins pour dire quelque chose. Elle avait une sainte horreur des phrases toute faites et préférait dire tout ce qui lui passait par la tête. Or, là, c'était différent, elle n'avait aucune envie d'effrayer le jeune timide, bien au contraire. Elle voyait bien que ça présence le mettait mal à l'aise mais ce n'était pas l'aider que de s'en aller et le laisser se renfermer dans sa timidité, elle decida donc de le rendre un peu moins coinçé.

constata t'elle en voyant les adbos du jeune homme qui se dessinaient sur son T-shirt trempé de sueur.

Elle glissa un douce main sous ce T-shirt et verifia que les images n'étaient ici pas trompeuses.

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Finalement ce n’était pas terrible ni effrayant que ça. La simplicité et l’aisance de la jeune femme l’avait en premier lieu désarçonné, mais il préférait qu’elle soit comme ça, au moins pour prendre la conversation en moins et ainsi éviter les longs silences gênants et pesants. Il s’était calmé et était à présent détendu. Après tout ils étaient dans un gymnase, un endroit public et le terrain de basket était rempli de joueurs. Même si il avait l’impression que Jean n’était pas venu le voir par hasard pour engager une banale conversation, il ne risquait pas de se passer quelque chose d’embarrassant ici, sur ses gradins, devant tout le monde.

Elle reprit alors la parole, faisant une constations sur le fait qu’il devait bien aimer le sport et il s’apprêta à lui répondre encore une fois par monosyllabe quand il se tourna vers elle et perçut son regard insistant sur son ventre, dont le débardeur blanc, maintenant trempé, lui collait à la peau.
Le jeune garçon tira dessus pour lui redonner son amplitude mais à peine eut-il terminé son geste qu’il sentit la main de la jeune sportive se glisser sous le tissu de celui-ci comme pour vérifier ses dires, ce qui le fit contracter ses muscles sous la surprise, ce qui n’était peut-être pas une bonne idée.

Il ouvrit grand les yeux et resta un moment coi, regardant sa main caché sous le T-shirt et remonta ses yeux vers les siens, comme anesthésié.
Il reprit enfin ses esprits et délicatement, n’osant pas la regarder en face, il prit sa main dans la sienne et la retira doucement de sur son ventre.

« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée »

réussit-il à prononcer à la limite du bégaiement.

« Tu es ravissante crois moi, et je suis sûr que n’importe quel homme saint d’esprit te sauterais dessus mais je ne suis pas ce genre de mec et je suis certain que tu préfères les gens sûrs d’eux, sans compter la foule »

ajouta Peter en lâchant sa main et en regardant les autres sportifs.

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C'est vrai que le gymnase était rempli ce qui mettait sans doute le jeune sportif mal à l'aise. Il n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'expérience en ce qui concerne les femmes, ou bien il était tout simplement un veritable gentleman. Elle lui souria puis en l'écoutant, elle compris qu'il n'osait tout simplement pas. Elle se dit qu'elle devait l'aidé, aprés tout il n'allait pas rester puceau toute sa vie et 20 ans c'était déjà un age avancé pour l'être.

fit elle en se levant des gradins.

En voyant que le garçon hésitait, elle lui tendit une main encourageante.

Elle lui souria, elle voulait vraiment aider ce garçon et puis après tout, c'était vrai, elle ne lui voulait que du bien.

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Il avait essayé d’être poli, pour ne pas la vexer, les femmes n’aimant généralement pas être éconduites. Et bêtement il avait pensé que cela suffirait, qu’elle le laisserait seul sur son gradin et qu’elle irait voir un de ses gars, en bas, qui jouait entre eux et qui sentait la virilité et le trop plein de testostérone à dix kilomètres à la ronde.
Alors quand il la vit se relever, il se sentit un peu déçu, car il venait encore de rater une occasion pour une nouvelle expérience mais aussi soulagée. Il pourrait toujours se morfondre ce soir seul dans sa chambre à compter le nombre de femmes avec qui il avait tout gâché.

Mais ce ne fut que pour mieux revenir à la charge avec une phrase plutôt explicite. Trois mots qui résonnèrent à ses oreilles et il se demanda un instant si il avait bien entendu.
Mais visiblement, son audition ne lui jouait pas de tour puisqu’elle tendit une main dans sa direction comme pour le rassurer et l’inciter à la suivre.

Il regarda en direction du terrain et vit les jeunes hommes, qui attendaient leur tour pour jouer, les regarder tous les deux avec un petit sourire narquois aux lèvres. Ils ne pouvaient se mêler de leurs affaires au lieu d’attendre de voir si il allait une nouvelle fois se ridiculiser.
Après tout qu’en avait il à faire de ce qu’ils pensaient de lui, pas grand chose certes, mais leur regard insistant…

Peter finit par se lever, et prenant sa bouteille d’eau, fit signe à la jeune femme qu’il était prêt à la suivre, descendant des gradins pour traverser le terrain, sous les regards lubriques des basketteurs.

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Jean regarda les jeunes basketeur jetter un regard taquin envers Peter, elle leur lança un regard noire puis souria au garçon dans un élan de compassion. On était vraiment revenu à la cour d'école. Le timide assis tout seul dans les gradins, les craneurs sur le terrain guettant la moindre présence féminine qu'ils pourraient impressionné et la jeune fille qui préfére les gentils garçons plutôt que ceux qui ne chercher qu'a se la péter. Quoique, d'ordinaire, Jean préférait les mauvais garçons mais là, elle trouver le jeune homme et sa timidité attirant. Attendrissant même.

Elle se dirigea donc vers les vestiaires, se retournant pas moment pour voir si le garçon n'était pas trop anxieux. Il ne semblait pas très rassuré mais décider à passer un cap ou du moins se prouver quelque chose.

Une fois qu'ils furent à l'abris des regarde, elle se mit face à lui, lui souria, le regarda avec tendresse et lui dit

Voyant qu'il hésitait un peu, pas respect ou par manque de courage, elle lui pris doucement la main.

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Quittant la salle bruyante du gymnase, ils se retrouvèrent rapidement, peut-être trop rapidement à son goût, dans les vestiaires, où un silence de plomb s’installa entre les deux jeunes gens. Garder la face devant une bande de sportifs surfaits était une chose, se retrouver seul à seul dans une salle de vestiaire, la pièce fermée, en était une autre. Le jeune homme se mit à regarder partout sauf le visage de la sportive, réfléchissant à toute vitesse à une solution d’échappatoire.
Il ne savait pas où tout cela allait le mener, mais faire de choses avec une inconnue, dont il ne connaissait que le prénom, lui paraissait à la fois quelque chose d’impossible à faire et à la fois plus facile, parce qu’il n’y avait pas à se soucier des conséquences.

Elle le regarda alors et lui demanda de l’embrasser, comme ça, de but en blanc. Quoi que tout le monde en pense, le fait que Peter soit timide et n’ai jamais couché avec une femme ne voulait pas dire qu’il n’avait pas déjà flirter, embrasser et toucher une fille, seulement, il n’avait jamais été plus loin.
C’est pour cette raison qu’il hésita longuement, peut-être trop.

Puis il sentit sa main prendre la sien et l’attirer plus prêt d’elle, rajoutant une petite phrase comme pour le rassurer, et d’un coup, il crut passer pour un gamin de douze ans, ce qui fit remonter une poussée de fierté au plus profond de lui. Un voile noir passa dans ses yeux et il s’approcha finalement de Jean, posant délicatement ses lèvres sur les siennes. Après n’étant jamais allé très loin avec une fille, c’était une des seules choses qu’il maîtrisait à la perfection. Il continua alors son baiser, bougeant ses lèvres contre les siennes lentement.

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Leurs lèvres se rencontrèrent enfin. Jean ferma doucement les yeux. Jamais on ne l'avait embrassé si tendrement. Il n'y avait pas la moindre trâces de brutalité dans le baiser de Peter. Bien sur, elle en avait connu des plus intense mais celui là était comme le baiser que le prince charmant donne à la belle au boit dormant. doux et envoûtant. Jean était sur que si elle était la belle au boit dormant, elle se reveillerais sans plus attendre. Mais là, elle n'avait pas envie de le faire. C'était comme un rêve, un rêve eveillé.

Cependant, toute les bonnes choses ont une fin et ce baiser ne fit pas exeption. Il se termina aussi tendrement qu'il avait commencé, par une douce préssion à la lèvres. Les yeux vert de Jean restèrent clos un instant. Elle était complétement sous le charme de Peter. Elle reouvrit lentement les yeux et regarda timidement le jeune homme. Les rôles étaient inversés, maintenant, c'était elle qui était intimidé.

commença t'elle

finit-elle par articuler.

pensa t'elle

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Peter ne pensait toujours pas que c’était une bonne idée, mais le fait est que pour lui, le simple fait d’embrasser une femme avait tendance à l’anesthésier instantanément. Peut-être parce que les occasions se faisaient rares dans sa vie de petit bourgeois.
Il aurait aimé que ce geste soit naturel, qu’il se sente en confiance et que ça en devienne presque banal, sans passer pour un salaud, d’embrasser une inconnue si peu de temps après l’avoir rencontré. Mais ça n’était pas le cas.
Bien sûr, il appréciait ce moment, qui ne l’aurait pas apprécier, mais cette petite voix dans sa tête, sans doute ce que l’on appelait une conscience, lui criait que ce n’était pas de cette façon qu’il fallait agir, alors que son corps ne souhaitait pas s’arrêter.

Le baiser était tendre, la brutalité n’étant pas le truc du jeune homme. Il aimait être doux, c’était sa manière à lui d’agir. Le désir rendait sauvage, brutal, impatient, la timidité rendait doux, sur la retenue, et faisait que vous pensiez toujours mal faire les choses.
Alors quand il mit fin au baiser, regardant la jeune femme dans les yeux, et qu’il aperçut son regard timide, drôle d’inversement, il cru que c’était simplement parce qu’elle n’osait pas lui dire qu’il n’avait pas été à la hauteur. Alors sa réponse la soulagea un peu.. Cependant son malaise ne s’était pas évaporé pour autant.

« Je ne sais pas si c’est une bonne idée, même si c’était bien »

répondit le jeune homme, jetant des coups d’oeils vers la porte de sortie, pressentant qu’il allait encore rater une chance.

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s'impatienta t'elle.

Elle le regardait, il semblait partager entre deux puissances, son corps et son esprit. Mais peut-être bien que son esprit aussi divisé en deux. Peut-être qu'il avait une par d'audace caché derrière sa timidité. Cette timidité l'empêchait surment d'avancer. Jean lui souria comme pour lui faire comprendre qu'il n'avait rien à craindre d'elle.

affirma t'elle

Elle pris sa tête dans ses mains et lui souria gentiment. Elle l'embrassa langoureusement. Elle devait réveillé son corps et c'est ce qu'elle allait faire coûte que coûte.

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Comme il s’y était attendu, la jeune femme commença à s’impatienter et haussa un peu le ton, ce qui ne surprit pas le garçon. Surtout que ce qu’elle disait ne manquait pas de sens, dans une certaine mesure. Il ne pouvait pas lui en vouloir d’être agacé, elle devait avoir l’habitude d’avoir les faveurs des hommes sans fournir d’efforts, alors quand elle tombait sur un mec coincé comme Peter, ça devait la changer. Il se demandait toujours pourquoi elle était venue l’aborder, et après avoir perçu qu’il était timide, l’avoir entraîné à l’abri des regards dans les vestiaires.

Mais son ton redevînt calme et elle lui dit une autre vérité. C’était certain que si il ne se laissait pas aller une fois dans sa vie, il n’arriverait jamais à rien. Et le jour où il tomberait sur une fille à qui il tiendrait vraiment, il ne sentirait pas à l’aise comme toujours.
Ce n’est pas qu’il ne respectait pas Jean, il n’avait pas ce genre d’a priori, mais c’était une inconnue, quoi qu’on en dise.

Elle s’avança alors une nouvelle fois vers lui, prenant son visage entre ses mains dans un geste délicat, et posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser langoureux qui lui fit oublier pendant quelques temps l’endroit où il se trouvait.
Hésitant plusieurs fois, ne sachant pas quoi faire de ses mains, les avançant pour mieux les reculer par la suite, il finit par les poser sur les hanches de la jeune femme, répondant à son baiser sans autre forme de protestation.

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Jean fut heureuse de voir à quel point il mettait de la vigeur dans le baiser. Signe que cela commençait sans doute à lui plaire. Au moins un peu. La jeuen strip teauseuse souria donc contre les lèvres du jeune homme pour vint doucement carresser la langue du jeune homme de la sienne. Une main baladeuse rencontra ensuite les fesses musclées du garçon. Jean fut satisfaite de voir qu'il prennait soin de son corps. Un corps saint dans un esprit saint...jusque là, Jean n'avait jamais eut les deux en même temps...cela risquait d'être excitant.

s'enquit-elle lacha à contre coeur les lèvres du garçon.

Elle reprit ensuite le baiser tendrement pour ne pas l'effrayer

» ¤ Cause I Love It ... ¤ [Pv: Jean]
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» Attend [Jean Evans]
» Perdu, en pleine nuit [PV Jean]
» Baby, light my fire (Billie-Jean)