Fin d'après midi { Aaron }

Jour de congé, le meilleur moment pour Aaron. Il y avait peut-être deux jours de cela, il était encore a New York, entrain de poser pour une pluie de magasines. A los Angeles, il bossait moins, et gagnait plus, sortie le soir, et paparazzi étaient fort utile pour se faire un nom ici. Il avait donc tout le loisir de s’amuser, comme bon lui semblait, les shoot des photographe lui faisant une publicité sans même qu’il ne le souhaite vraiment. Ce jour fut donc comme tout ceux qu’il avait passé ici, une longue et bonne série de jours sans travailler, a se faire dorer au soleil et a dormir comme il le souhaitait.

La fin d’après midi arriva bien vite, il se décida donc d’achever sa journée par un petit tour sur la plage, il n’y avait plus grand monde a cette heure ci, et il ne faisait plus aussi chaud qu’en milieu d’après midi, il ne risquait donc pas les coups de soleil. Habillé d’un simple short de bain hawaien, le mannequin débarqua sur la plage, les mains dans les poches, il se dirigea vers le petit stand, ou tout les serveur pliaient bagages prêt a partir. Il eut toutefois droit a une faveur, et on lui servit son sorbet, en échange d’une photo avec une des demoiselles du groupe.

A peine eut-il fait quelques pas qu’une silhouette attira son attention, faisant d’ailleurs naitre un grand sourire sur son visage. Adriana, il était certain que c’était elle, était entrain de faire bronzette. Ni une ni deux, il s’empresse d’aller la rejoindre, s’allongeant dans le sable, et posant l’arrière de sa tête sur le ventre de celle-ci, comme s’il agissait de la manière la plus normale du monde.

" Comment vas ma brésilienne préferée? "

Pivotant sa tête sur le coté, histoire de pouvoir apercevoir sa réaction, Aaron peut comme a chaque fois constater l’éclat de son sourire. Toujours aussi charmante, c’est la première chose qui lui vint a l’esprit. Ça devait faire un, ou deux mois qu’ils ne s’étaient pas vu d’ailleurs. Pensif, il planta la cuillère en plastique dans l’une des boules de son sorbet, regardant la coupe de glace avec un air gourmand.

"Comme toujours, j’vais super bien… surtout depuis que j’suis arrivé a Los Angeles, la vie est plutôt cool, et relaxante."

Ajoutant un petit sourire, et fermant un œil afin de ne pas être éblouit, le jeune Aaron ajuste un peu sa position, histoire d’être d’une part plus confortablement installé, mais aussi que son poids ne soit pas dérangeant pour la jolie Adriana, la pauvre, déjà qu’elle devait supporter l’humour du jeune homme, si en plus il fallait qu’elle subisse le poids de sa tête…

"Ça faisait longtemps quand même, j’suis content de te voir!"

Sans un mot de plus, il enfonce une cuillère de sorbet dans sa bouche, désignant le pot d’un geste de la tête histoire d’en proposer a la jolie brune.

Un nouveau sourire s’affiche sur son visage lorsqu’elle lui enlève la cuillère des mains pour gouter a la glace. Hochant la tête de gauche a droite, il se redresse lentement, fixant un peu l’eau quelques secondes avant de reporter son attention vers la jolie brésilienne. A sa question, il reprend son sérieux, prenant un air pensif qui lui allait bien.

Heu… j’suis arrivée y a deux, ou trois jours peut-être. En catastrophe, j’ai prit l’premier avions pour LA, j’ai un contrat dans l’agence de mode ici, par contre, j’vis dans un hôtel, c’est pas le grand luxe, mais ça m’suffit.

Avec un petit clin d’œil, s’assoit a coté d’elle, poussant un peu sur son épaule pour lui piquer un peu de place, histoire qu’ils soient tout les deux assis sur la serviette.

Et toi, t’es ici depuis longtemps?

Finalement, il se laisse tomber en arrière, allongé tranquillement, les mains derrière la tête, l’air fier comme un coq, comme la plupart du temps d’ailleurs, restant tout de même pensif sur la dernière fois ou ils avaient pu se croiser, souriant un peu plus largement en se demandant si la dernière fois n’avait pas fini dans un lit d’ailleurs.

Faut croire que le hasard fait super bien les choses en tout cas… tu compte rester longtemps ici sinon?

Il est vrai que lorsqu’on connaissait l’une des sœur Lopez, on ne pouvait pas manquer la seconde, Aaron pouvait témoigner que les deux étaient tout simplement parfaites. D’ailleurs à la mention du nom de Maria, un léger sourire s’étala sur son visage, le jeune homme étant déjà au courant de la présence de cette dernière en ville. M’enfin, il aurait dû se douter que Adriana y serait elle aussi, les deux étant proches, il était difficile de les imaginer séparées l’une de l’autre.

J’comptais me trouver un petit appartement avant d’avoir une villa moi… mais j’crois que j’vais directement me trouver une belle p’tite maison en bord de mer.

Souriant de nouveau, le jeune homme hoche la tête lentement à la question de la jeune femme, fermant un œil pour regardant dans sa direction, bien entendu, ainsi allongé, il ne voyait que son dos, mais c’était déjà largement assez il faut dire.

Ouais, j’reste ici, le plus longtemps possible, enfin, ça m’étonnerais que je bouge, les plus gros contacts viennent d’ici, et puis, j’m’y plait vraiment bien.

Ricanant légèrement, il mange un peu de sa glace, qui déjà commençait a fondre un peu. Relevant un peu la tête, il ajoute quelques mots.

Et pis, si les deux plus jolies frangines restent dans les environs, j’ai aucunes raisons de m’en aller.

Riant légèrement, il se rallonge, s’étirant bruyamment.

Sinon, t’es libre juste pour l’après midi? Ou j’peux espérer t’inviter au restaurant ce soir? Et pourquoi pas aller en boite aussi tant qu’on y est…

Le début de phrase de la jeune homme le laissa un peu perplexe, puisqu’il s’était déjà mit en tête qu’elle avait sans doute bien d’autre choses a faire, après tout, elle était l’une des mannequin les plus en vue du moment non? Et son planning devait effectivement être surchargé. Mais voila, la fin de sa phrase le fait ricaner niaisement, lui remettant en tête le fait qu’elle avait ce genre de caractère blagueur, et surtout, que le fait d’aimer se faire désirer n’était pas une habitude, mais bien un don de sa part.

Hochant la tête légèrement, signe qu’il avait cru a un refus de sa part, il se redresse, légèrement revanchard, lui tirant la langue. Il ne s’arrête toutefois pas là, en sifflotant, il trempe la cuillère dans la glace, et lui tartine une belle quantité de sorbet sur le nez, se levant dans la foulée pour s’enfuir au triple galop, tout a fait conscient de ce qu’il risquait a présent.
Ses pas le conduise donc au bord de l’eau, la ou les vagues venaient doucement lui cueillir l’arrière des chevilles. Moqueur, et rieur, il la pointe du doigt, en se tordant en avant.

Nan vraiment j’suis désolé, j’ai glissé, et pouf sur ton joli petit nez… quel maladroit je fais.

Riant une fois de plus, il agite la main, signe de paix, lui indiquant tout simplement de le rejoindre, histoire qu’ils fassent trempette, et qu’elle se nettoie le visage au moins.

Sinon, j’ai vu un bon resto, mexicain je crois, il parait que la téquila aide a danser… donc pour aller en boite de nuit après, c’est utile.

Et puis il fallait aussi avouer que Aaron aimait particulière jour les débaucher n compagnie de la demoiselle, les soirées finissaient souvent de manière vraiment… attrayantes?

Adriana commença à rire légèrement en voyant qu'Aaron avait commencer à la croire quand elle disait être occupée, enfin ce n'était pas méchant, il lui tira alors la langue, adorablement comme un gamin. Mais la jeune femme s'arreta immédiatement de ricanner bêtement quand il lui tartina du sorbet sur le nez. Bouché bée, elle ne s'attendait pas vraiment à ça. Après ça il s'enfuya en courant vers le bord de mer, se moquant d'elle. Adriana lui lança un regard noir, mais au fond elle n'était pas vraiment vexée, la jeune femme s'essuya alors le nez avec les doigts et courut rejoindre Aaron dans les vagues.
L'eau était encore bonne, et tellement claire et bleue, elle l'éclaboussa alors et dit d'un air boudeur

Tu t'en tirera pas comme ça! Tu va avoir du mal à te faire pardonner ...

Il enchaîna ensuite alors avec la soirée qu'il prévoyait, un resto mexicain, la belle bresilienne adorait la nourriture mexicaine, elle aimait tout ce qui étaient épicés. Et évidemment elle adorait la tequila, et danser, elle n'avait pas besoin d'alcool pour ça

Tu me connais, tu n'as pas besoin de tequila pour me faire danser ... Mais le mexicain est une bonne idée ... Mais mon chéri ça ne suffira pas à te faire pardonner ...

Amusé, le jeune homme, moqueur a souhait, la regarde se lever, et venir le rejoindre, là bien sur, il recule de quelques pas, mais une vague venant se briser derrière son genou l’arrête net, non vraiment, l’eau est bien trop froide pour lui. Avec une légère grimace, il regarde la belle Adriana avancer vers lui, comme si l’eau n’était pas présente, pas froide, a bonne température. Et a vrai dire elle l’était, Aaron était toutefois légèrement douillé en ce qui concerné la chaleur des eaux.

Avec un air pensif, il écoute sa dernière phrase, c’est vrai qu’elle n’avait pas besoin de tequila pour danser, mais, ça ne pourrait que l’aider non? De toute façon, ils n’en étaient pas encore, là, la soirée n’avait même pas encore débuté, ils n’en étaient qu’a la fin de leur après midi. Gardant donc le sourire, il hausse les épaules et se courbe en avant, histoire de se mouiller un peu avant d’aller s’enfoncer un peu plus loin dans l’eau.

Revenant finalement auprès d’elle, il passe sa gène sa main dans son dos, et la fait basculer, dans le but de la porter. Bien entendu, il l’emmena doucement la ou l’eau était plus profonde, sans pour autant la couler pourtant. Il la laisse même revenir sur ses pieds, son pouce passant toutefois sur la joue de la jeune femme pour y retirer une trace de sorbet qui y était restée, guidant le pouce vers les pulpeuse lèvre de la belle bresilienne.

Tu sais très bien que je suis prêt a tout pour ne pas que tu m’en veuilles.

Inutile de dire qu’il retrouvait l’Adriana provocante et magnifiquement piquante, joueuse et sensuelle a souhait a ce moment précis, lorsqu’elle prit son pouce dans la bouche. Geste qui promettait des retrouvailles sensationnelles semble-t-il. M’enfin, il tâcha de garder la tête froide, la regardant faire avec un léger sourire, se mordillant légèrement la lèvre en restant toutefois sobre et tout a fait maitre de lui-même, chose difficile, il fallait le dire.

Les mots qu’elle lui lancent le font s’évader un peu plus, et il doit secouer la tête pour remettre les pieds sur terre, Joueuse? Elle l’était oui, alors, il jouerait lui aussi, autant qu’ils s’amusent tout les deux non? Prenant un air pensif, il s’avance d’un pas, jouer sur le sensuel du moment lui plaisant tout particulièrement. Tout deux dans l’eau, proche, mais sans la possibilité d’en faire plus, la plage n’était pas encore vide. Il approche simplement ses lèvres de son oreille, lui glissant quelques mots, a peine murmurés:

Jusqu’ou? Ou il faudra, la question est plutôt, jusqu’ou veux-tu que j’aille?

Riant doucement, il prend un malin plaisir a souffler sur sa gorge, ses mains venant se saisir des siennes.

Laisse moi juste…

Pas un mot de plus, ses lèvres viennent frôler les siennes, pas longtemps, quelques secondes simplement.

Retirer la glace qui restait ici…

Provocant? Assurément oui

Le jeu était donc lancé, a celui qui irait le plus loin, et ce, sans franchir d’étape, celui qui, petit a petit, ferrait craquer l’autre, les deux se tenaient a ce jeu là, la victoire serait difficile a obtenir, et sans doute qu’aucun des deux ne l’auraient, ou les deux l’auraient en même temps, enfin qu’importe, les frissons, Aaron les avaient lui aussi ressentit, sans doute parce que leur corps n’étaient que trop proche. Frôler ses lèvres des siennes fut une belle attaque se dit-il, mais la défense fut bien difficile, collé contre elle, le jeune homme se sentit bouillir un peu plus. Mais il tint bon, l’avantage dans ce jeu, c’est qu’ils faisaient mutuellement monter chez l’autre cette envie, ce désir, cette chaleur, et lorsqu’ils exploseraient, alors se serait sans aucun doute grandiose, comme a chaque fois.

Souriant, le jeune homme laisse donc se main se glisser sur sa hanche, et venir frôler le bas de son dos, prenant un air expert en regardant les lèvres de la belle brésilienne, a la recherche d’un peu de glace. Bien entendu, il n’eut pas besoin d’en trouver pour que ses lèvres viennent rejoindre celle d’Adriana une seconde fois, plus de contact cette fois, sans compter que sa mains caressa la bas de son dos avec plus d’insistance, son index passant sous l’élastique de son bas de bikini et frôlant la naissance de ses fesses.

Je sais qu’un simple baiser ne suffira pas a calmer ta colère… mais, ne crois-tu pas que nous devrions mettre de coté ce petit affront… après tout, j’aurais tout le temps de me faire pardonner plus tard… après le restaurant, après la tequila… après la boite de nuit… après t’avoir raccompagné chez toi…

Amusé, le jeune homme la laisse enrouler ses bras autour de son cou, laissant toutefois a main remonter, et rester simplement poser sur sa hanche, pas de trop de contact euphorisant tout de même, qu’ils tiennent tout les deux le coup, et qu’ils parviennent a terminer le programme de la soirée avant de passer a l’habituel moment de béatitude. U train ou allaient les choses, il était évident qu’ils passeraient par cette case… déjà qu’habituellement, sans même jouer a se provoquer, ils finissaient tout les deux… Enfin autant prendre son temps, pour mieux prendre son pieds après non?

Moi aussi je ne pense pas être capable de tenir, mais, autant prendre son mal en patience ma belle.

Ajoutant a cela un petit clin d’œil, il laisse ses lèvres venir se poser sur les siennes une troisième, fois, sa main quittant sa hanche pour aller chercher la sienne, et l’entrainer doucement vers le bord, qu’ils quittent l’eau, et cette proximité, ils seraient plus visibles des gens, et donc, moins enclin a faire une bavure non?

L’heure tourne quand même, le temps que tu te prépare, et que j’en fasse autant, une heure sera passé, le temps qu’on aille la bas, même en voiture, il faut bien compter une petite heure de plus, deux heure a manger, deux heure a parler, boite de nuit… ouais, on va tenir.

Souriant légèrement, il lui envoie un clin d’œil, passant sa main autour de son bassin, un peu comme un vrai couple. C’était là l’avantage de leur relation, ils avaient les bon coté d’une relation amoureuse, en particulier le moment plumard, et ils s’épargnaient les cadeau d’amoureux, les sortie inutile et les grandes discussion et engueulades.

Alors, j’te dépose chez, tu t’change, j’rentre le plus vite possible, j’me change, et j’repasse te prendre pour t’amener la bas?