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| Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] | |
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| Sujet: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Jeu 14 Aoû - 14:38 | |
| La porte d’entrée claqua fort lorsque Laureen la repoussa d’un pied. Les bras chargés de courses, la jeune femme revenait du supermarché où elle avait acheté de quoi rapprovisionné le frigo pour une semaine, voir deux si Luna ne pointait pas trop le bout de son nez. Cela faisait maintenant cinq jours que la maudite soirée de charité était derrière elle, mais Laureen était toujours aussi honteuse de ce qu’il était arrivé avec Tony. Elle n’en revenait pas du niveau de bêtise qu’elle avait pu atteindre. Poussée par sa honte, Laureen évitait le plus possible de sortir afin de ne pas croiser le mafioso, même si l’un de ses hommes suivait constamment ses déplacements.
Laureen ne travaillait plus depuis que la police avait découvert le corps mort de Richard Harris. La jeune femme avait dû passer au poste de police et bien entendu mentir sur toute la ligne. Elle n’était pas suspecte car elle avait plusieurs alibis pour corroborer ce qu’elle prétendait avoir fait durant les heures qui précédaient la mort de Richard. Après avoir ranger les courses, la jeune femme prit une douche dans la petite salle de bain, et elle enfila une longue jupe grise descendant jusqu’aux chevilles et un léger pull mauve. Elle se coiffa, se maquilla légèrement et se parfuma. Alors qu’elle allait s’asseoir sur le petit canapé deux places pour lire un livre, l’agaçante sonnette retentit à la porte d’entrée. Elle se dirigea vers celle-ci et lentement, elle ouvrit la porte.
Le cœur de Laureen se pinça dans sa poitrine et elle laissa un brin tomber sa mâchoire. Elle balbutia :
_ Tony ? Qu’est-ce que tu… fais là ?
Elle regarda dans le couloir et tout en lui laissant la place pour entrer dans son modeste appartement, elle ajouta :
_ Qui t’a laissé entrer en bas ? Ne me dis pas que tu as forcé la serrure quand même ?
Laureen claqua la porte d’un geste et elle suivit le grand homme jusqu’au salon. A son approche, Zoé cracha méchamment et elle s’en alla, fuyant les épaules basses à travers le couloir pour aller se terrer sous le lit de Laureen. La jeune femme haussa les épaules, un sourire sur les lèvres :
_ Il y a des choses qui ne changent pas on dirait.
Elle le regarda, les pommettes un peu rouges à cause de la légère gêne mais également à cause du plaisir qui embrassait son corps.
_ Ça va ? Il y a un problème ? Je ne m'attendais pas à te voir... ça me fait plaisir.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Jeu 14 Aoû - 15:15 | |
| L’Après était déjà bien entamé lorsque Tony avait garé la voiture devant l’immeuble ou résidait Laureen. Habillait d’un costume gris clair et d’une chemise blanche comme toujours entrouverte, il s’était dirigé vers l’entrée, sonnant a tous les appartement, et bien sûr, il eut des gens qui lui autorisèrent l’entrée. Avec un léger sourire, il avait ouvert et était monté jusqu’à l’appartement de la jeune fleuriste. Sans trop hésiter, il avait pressé la sonnette a deux reprises.
Invité a entrer, il ne se fit pas prier, lançant un regard noir vers le chat qui cracha et s’en alla se cacher on ne savait trop ou. Son habituel sourire sur le visage, il hocha la tête négativement, se disant que le chat devait sûrement être asociale. Bref, arrivant dans le salon, il regarde un peu partout, lançant d’une voix légèrement amusée quelques mots
- J’suis venu te voir… parce que j’avais envie tu vois… heureusement que y avait plein de monde et que l’un d’eux m’a ouvert
Passant sa main dans ses cheveux, il soupire, marchant a travers la pièce en regardant les quelques photo encadrée qui s’y trouvaient.
- Tout vas bien en tout cas, j’essaye de faire en sorte de régler l’histoire des Russes, les deux personnes suspectées sont introuvable, ce qui me conduit a penser que si on les trouve, tout est réglé.
Et les cinq jours n’avaient pas été de tout repos, car en plus de casser du Russe, il avait dût mentir constamment a son père. L’homme ayant en plus de cela eut vent de l’altercation entre Tony et les fils de riches, la plupart des célébrité ayant déjà eut a faire au père du blondinet. Il avait donc dû subir les questions incessante de son père concernant cette histoire, avait dû cacher sans arrêt que ses hommes travaillent a descendre des Soviétique et a trouver deux personnes, et il fallait sans cesse qu’il trouve des raisons pour s’éclipser et ne pas rester dans son appartement, de plus en plus squatté par son boiteux de père.
Glissant une nouveau sourire, il se retourne vers la jeune femme, lui lançant d’une voix un peu plus basses:
- Et toi? Ça va mieux?
Riant doucement, il s’aide de l’écran noir de la télé pour regarder son reflet, touchant sa lèvre encore enflée. Les bleus commençaient a partir, son arcade était légèrement marron, sa lèvre un peu plus foncée, et sous son œil s’étendaient un légère marque un peu plus foncé que ça peau.
- T’as entendu mon discours, avoue que j‘ai bien tourné les tirade sur la jalousie et la lacheté quand même? Et t’as vu la tête de Dougy quand il a vu que j’avais donné cent mille dollar? Un régale pour les yeux.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Jeu 14 Aoû - 15:47 | |
| Laureen resta au pas de l’entrée du salon, les mains appuyées sur les hanches contre l’encadrement de bois de la porte. Elle regardait Tony comme si elle ne l’avait plus vu depuis des années. Sa présence lui avait vraiment beaucoup manquée. Etre loin du jeune mafioso était difficile. Plus les jours passaient, et plus Laureen se rendait compte qu’elle appréciait sincèrement l’homme qu’il était : qualités et défauts compris. Il laissait en elle un grand manque.
A l’évocation du discours, la jeune fleuriste sourit, cognant un peu l’arrière de son crâne contre le bois. Elle le revoyait encore faire son fanfaron, se la jouer grand orateur devant une assistance qui ne souhaitait qu’une chose ; l’égorger pour le faire taire. Tony était un homme éloquent et il savait trouver les mots qu’il fallait pour toucher les gens là où ça faisait mal, et vu la tête que Douglas avait tiré en l’entendant, Tony lui avait arraché le cœur et l’égo à la petite cuillère.
Sur un ton un peu plaisantin, Laureen dit :
_ Ah ? C’était à cause de ton discours cette tête ? Moi je pensais que c’était à cause de la douleur provoquée par son nez cassé. Il ne te pardonnera jamais cet affront, tu sais Tony. Dougy est caractériel et extrêmement rancunier. Méfies-toi le Caïd, il ne va certainement pas en rester là.
Laureen entra dans la pièce, tournant autour de la petite table basse en bois sur laquelle se trouvait plein de magazines avec Luna en couverture. Elle prit place sur le sofa et elle se saisit d’un livre, l’ouvrant et plongeant son regard sur les articles. L’air de rien, avec une fausse indifférence trahie par sa voix un peu incertaine qu’elle tenta de maîtriser, elle dit :
_ Moi je vais bien. Enfin, aussi bien que peux aller une fille morte de honte. J’ai vomi mes tripes, je me suis ramassée un savon par Luna qui une fois encore n’a pas été tendre à ton sujet, et je dors assez mal depuis. Je m’entends encore te dire toutes ces conneries.
La jeune femme tourna une page. Elle tentait de garder la face, de faire la fille plutôt blasée par tout ceci. C’était peu réussi mais c’était du mieux qu’elle pouvait faire. Tony la mettait en vrac.
Du coq à l’âne, elle dit, les yeux toujours plongés dans un article sur la hausse du prix du pain bio qu’elle fit mine de trouver des plus intéressants, elle demanda :
_ Au faite ? Ton père est toujours à Los Angeles ? Il doit me détester, non ? A cause de moi, la jolie petite gueule de son fils a été amochée, et un de ces hommes poireaute depuis cinq jours dans sa voiture en planque. Je ne crois pas qu’en entrant dans la mafia, ce type avait pour ambition de surveiller la copine du fils du patron. Tu pourrais le libérer de son obligation non ? Apparemment les russes m’ont oubliés. Je n’ai reçu aucune bombe, aucun colis suspect, rien.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Jeu 14 Aoû - 23:00 | |
| A la remarque de la jeune femme a propos de Douglas McPherson, Tony étale un sourire un peu plus large, ravi et heureux à l’idée d’apprendre que le fils de riche lui en voulait encore et toujours et qu’il ne s’arrêterait pas là. Perdant toutefois son sourire, le jeune homme grimace légèrement, soupirant un peu, laissant un petit silence s’installer. Finalement, les sourcils froncés, et l’air tout ce qu’il y avait de plus sérieux il lance:
- Je me demande vraiment qui des deux se méfier le plus de l’autre tu sais.
Un petit vint s’immiscer sur ses lèvres, mettant ainsi en valeur le fait que lui aussi était rancunier, et que lui aussi ne souhaitait absolument pas en rester là, déjà, une bonne moitié des fils d’aristo qui avait aidé Dougy devait avoir peur du blondinet maintenant qu’ils savaient qu’il était armé lors de la soirée, l’autre moitié hésiterait avant de se lancer dans une nouvelle bataille, parce que mine de rien, même s’il avait prit de bon coup dans les dents et qu’il était perdant de cet affrontement, Dougy avait bien plus morflé que lui.
Quoiqu’il en soit, il n’ajoute rien, et la suit du regard alors qu’elle s’assoit et qu’elle bouquine. Ecoutant sa réponse il étire un petit rictus sur ses lèvres, soufflant un peu en regardant le sol d’un air pensif. Il se décide une fois de plus a parler, ne prenant pas la peine de paraître amusé comme d’habitude, c’est donc le plus sérieusement du monde qu’il s’adresse a elle.
- Ça sert a rien de t’en vouloir, ou d’avoir honte, j’t’ai dis que je retenais que ce qui était important a retenir, le plus moche, c’est oublié… je sais que t’es comme ça, sinon j’serais pas venu jusqu’ici… et pis Luna… si elle savait ce que j’lui dirais… une chance qu’elle soit pas là d’ailleurs.
Et puis, elle change de sujet, parlant de son père, de ce qu’il devait penser de tout ça, toutes ses histoires; mentionnant le pauvre type qui devait la suivre sans arrêt pour s’assurer qu’elle allait bien.
- Hey c’est mes hommes de main, pas ceux de mon père… en tout cas, étrangement, il n’a pas était aussi en colère que d’habitude, en temps normal, il m’aurait sans doute collé un bon coup sur la tronche pour me passer l’envie de jouer aux héros dans une soirée mondaine, et il aurait essayé de pendre McPherson par les couilles devant chez lui… Los Angeles lui réussit bien peut-être…
Soupirant légèrement il baisse les yeux quelques instants.
- Concernant ce qu’il peut penser de toi… ça m’étonnerais qu’il ne t’aime pas, j’ai cette chance avec lui, il me laisse faire ma vie exactement je l’entend... enfin bref, j'te laisse pas sans surveillance
Finalement, après un haussement d’épaule, il se glisse vers le canapé, s’asseyant aux cotés de la jeune femme, jetant un coup d’œil vers le magasine.
- Le pain bio en augmentation… la vache passionnant comme sujet… |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 14:41 | |
| Laureen cogna amicalement son épaule contre celle de Tony en levant les sourcils avec amusement. Elle sourit amusée la réplique du mafioso, tournant la page du magazine avec un brin de facétie dans le geste magistral. Elle lui avoua d’un ait idiot :
_ S’pour faire genre ; j’suis une fille intelligente ! Et uniquement pour cela.
Elle rigola quelques secondes puis abandonna le livre en le lançant sur le haut de la pile sur la table basse. Elle croisa ensuite les bras, confortablement installée dans le fond du sofa, puis elle fit de même avec les jambes. Elle regarda un instant de ses grands yeux noisette Tony, ne pouvant s’empêcher de prendre plaisir à contempler son visage. Laureen crevait d’envie de lui demander ce qu’il avait retenu de sa tirade de fille frustrée et bourrée, mais elle n’osa pas… du moins pas dans l’immédiat.
Avec un petit sourire en coin, le buste un peu tourné vers Tony, elle dit, au sujet de l’homme de main du mafioso :
_ Au moins pendant que tu es là, envois faire une pause ailleurs à ton homme, ou je ne sais quoi d’autre. Donnes-lui un peu d’action. Le pauvre, je n’ai pas franchement une vie des plus palpitante, et j’ai bien vue la tête qu’il a tiré lorsque je suis restée trois quart d’heure au magasin de lingerie. Même s’il ne disait rien, je l’entendais m’envoyer des ondes télépathique : magnes-toi la greluche !
Elle poussa un faible rire, soulignant ainsi sa bonne humeur :
_ Tu me surveilles par toi-même, je ne peux pas rêver mieux comme bodyguard.
Elle lui tâta le biceps quelques secondes et ajouta, taquine :
_ Quoique j’en ai connu des plus musclés.
Elle se pencha vers Tony et l’embrassa rapidement sur la joue avant de se lever et de tourner autour du sofa. Elle s’appuya ensuite contre la tête du canapé, près de la tête du mafioso et elle dit, son souffle proche de l’oreille de Tony :
_ Comment ça se passe la cohabitation avec lui ? Chaque fois que vous êtes au téléphone tout les deux, j’ai l’impression que tu l’engueule… ou alors est-ce le sicilien qui me donne cette impression d’agressivité permanente ? Quoiqu’il en soit, il va rester longtemps à L.A. ? Il est venu pour te surveiller ou pour des affaires qui le concerne lui et rien que lui ?
Laureen lui gratouilla le haut de la tête.
_ Au faite, tu veux peut-être boire quelque chose ? Profite, ce n’est pas tous les jours que j’agis comme une bonne femme d’intérieur et que je m’occupe si bien de mes invités.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 18:06 | |
| Le jeune homme ricane légèrement aux paroles de la jeune femme, détournant finalement les yeux du magasine en fixant le mur devant lui. Elle en vient a parler du type chargé de sa protection. Le blondinet s’imagina alors ce que devait ressentir le type en question, esquissant un léger sourire a l’idée de ce qu’il avait dû penser en devant la suivre dans les rayons lingerie. Elle lui conseille donc de donner un peu de temps libre au pauvre type, ajoutant qu’elle ne pouvait pas rêver de meilleur garde du corps que lui, ajoutant une petite phrase moqueuse qui le fait rire légèrement.
- Et pourtant, j’fais du bodybuilding…
Bien entendu, le ton était beaucoup trop sérieux pour que ça soit vrai. Haussant les épaules, il sort son téléphone, écrivant un texto qu’il envoie au fameux surveillant attitré de la belle brune lui annonçant qu’il pouvait prendre le reste de l’après midi, et qu’il pourrait faire ce qu’il voudrait. Il reporte son attention vers la jeune femme, qui lui demande des précision sur ce que pouvait bien faire son père ici, et aussi comment se passait cette cohabitation avec lui.
- Au téléphone… je m’engueule sans arrêt avec lui, question travail, il na pas la même perception des choses que moi, et dans la plupart des cas, nos avis sont opposés, ce qui fais qu’on hausse le ton rapidement. Il est venu parce que cette histoire de Russe peut lui nuire, après tout, au départ, le premier a avoir voulut ma mort devait un sacré pactole a mon père… maintenant, il veut sans aucun doute possible que les patron de ce type paye a sa place, alors que moi, je compte simplement les descendre, pour ça c’est un peu compliqué, il fouine beaucoup, pose souvent des questions a ce sujet… enfin tu peux imaginer quoi.
Étendant un léger sourire sur son visage, il ferme un œil alors qu’elle lui gratouille la tête. Il penche la tête vers l’arrière, la fixant droit dans les yeux en étalant un léger sourire sur son visage.
- Ben tu me connais, ôte demanderais bien un petit vers de scotch, deux doigts… te gêne pas pour les glaçon
Souriant légèrement il se penche vers l’avant, attrapant l’un des magasines posé sur la table, regardant la couverture ou l’on voyait Luna. Avec une légère grimace, il lance:
- T’as vu, sur les photos elle a presque l’air sociable, c’est dingue!
Roulant les yeux, il s’installe plus confortablement au fond du canapé.
- Au fait… pour ton patron, j’suis désolé… j’imagine qu’en plus de ça les flics t’ont pas loupés et que t’as été interrogée une bonne quinzaine de fois ?
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 18:37 | |
| Après avoir passée le reste de ses doigts dans la chevelure de Tony, Laureen rejoignit une armoire non loin de l’entrée de la cuisine. Avec un sourire niché sur les lèvres, elle entreprit de fouiller l’intérieur de l’armoire, cherchant si elle avait du scotch au milieu de quelques vieilles bouteilles de liqueurs et d’autres alcools. Les bouteilles tintaient les unes contre les autres à mesure que Laureen lui écartait. Elle dit sur un ton d’humour :
_ Tu me croiras ou pas, chéri, mais Luna est une fille adorable lorsque tu n’es pas dans les parages. Le problème vient donc peut-être de ton côté. Tu dégages peut-être une phéromone qui pousse certaine personne à l’animosité envers toi… Cela expliquerait pourquoi mon chat te hait et pourquoi Luna ne peut pas te saquer.
La jeune femme trouva enfin une vieille bouteille de scotch presque vide. Elle la prit et s’en alla avec elle dans la cuisine pour servir le verre demandé par le mafioso. Après y avoir mit des glaçons, elle revint et lui tendit sa boisson en s’installant à côté de lui. Laureen s’appuya à l’aide de son coude contre le haut du fauteuil, faisait face à Tony. Elle pencha la tête sur le côté, puis après une inspiration elle dit :
_ Les filcs ne m’ont effectivement pas loupée. Ils m’ont posé des tas de question mais finalement, je pense qu’ils ont compris que je n’avais rien avoir avec tout ceci. L’inspecteur n’a pas été un tendre. C’était même un sacré enfoiré et un sacré goujat ! Je lui aurai bien foutu mon poing dans la gueule. Mais bon, finalement, mes alibis se tiennent. Une chance parce que je n’ai vraiment rien avoir avec cette histoire… enfin pour ce qui est de la mort de Richard du moins.
Elle baissa la tête, regardant le verre de Tony. Elle ajouta :
_ Ce n’était pas évident de mentir. Je déteste devoir faire ça. J’ai l’impression de me fourvoyer, mais après, je me voyais mal dire que je sors avec un caïd de la pègre sicilienne et que je suis prise entre deux feux. Que mon patron a été utilisé pour me tuer moi afin de t’atteindre toi.
Laureen leva un sourcil intrigué, puis elle demanda après une grande inspiration :
_ Pourquoi tu tiens tant que cela à les tuer ? Moi, tout ce que je souhaite, c’est qu’ils me foutent la paix. Qu’ils comprennent enfin que je suis inutile dans leur petit jeu. En plus, tu tiens tant que cela à te mettre ton père à dos ? J’imagine qu’il tient quand même plus à ses affaires qu’à débarrasser le monde des types qui veulent la peau de la petite copine de son fils. Pourquoi tu ne lui dis pas la vérité sur ce qu’il s’est passé ? S’il fouine, c’est peut-être parce qu’il pense que tu ne lui dit pas tout, non ?
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 20:21 | |
| Il est vrai qu’en y réfléchissant bien, Tony avait réussit a se faire haïr par le chat, par plusieurs personnes connus dans le milieux de la médecine, par les McPherson, et par Luna. Bien sûr, il s’en fichait royalement, mais lorsqu’elle lui lança sa tirade, il prit une allure faussement navré, histoire d’avoir la politesse de faire semblant de ressentir une gêne a l’idée que l’entourage de la belle brune devait le trouver insupportable.
- Ou alors ils sont tous jaloux de moi, ce qui expliquerait toute cette haine éprouvée a mon égare…
Souriant légèrement, la regarde revenir et lui offrir le verre, la remerciant par un léger « merci » a peine soufflé, un joli sourire et un hochement de tête. Elle lui raconte alors son histoire avec les flics, ajoutant qu’elle n’avait pas aimé mentir. Il esquisse simplement un petit sourire, se décidant a parler.
- T’as strictement rien a voir avec la mort de ton patron, c’est les Russes qui l’ont tué, au final, t’as pas menti, mais juste caché une vérité, y a une nuance.
Trempant ses lèvres dans le verre, et avalant une petite gorgée, laissant le scotch lui brûler délicieusement la trachée, il jette un rapide coup d’œil vers le chat, qui revenait lentement dans la pièce en ne cessant de le fixer. Bien entendu, Laureen étant la, il se retint de l’insulter.
- Mon père n’y voit que ses intérêts, il veut son fric, point barre, et si les Russes payent, je crois que ça va les mettre encore plus en pétard, et donc, ça risque de nous retomber sur la tronche… Alors ouais, je compte bien trouvé la tête des boss, c’est la seule chose vraiment sûre a faire pour que les Soviétiques calment leurs joies et qu’ils ne puissent plus te mettre en danger.
Soupirant légèrement il prend une nouvelle gorgée dans son verre, levant les yeux vers le plafond quelques secondes.
- Mon père en sait assez, il peut fouiner tant qu’il veut de toute façon, il trouvera rien de plus que ce que je lui ai dit, et a force de tomber sur des indices qui confirme mes dires, il arrêtera…
Il lance alors un léger clin d’œil, suivit d’un petit sourire en coin.
- Espérons pour toi que tu ne sois jamais amené a croiser mon cher papa.
Ricanant légèrement il prend quelques nouvelles gorgée, posant son verre sur la table en se mordant la lèvre, demandant avec un large sourire:
-Au fait, le tien t’a dis quelques chose de particulier suite a cette soirée… mémorable? |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 21:25 | |
| Qu’est-ce que cela voulait-il dire ? Laureen fit une légère moue, peu certaine de savoir comment elle devait prendre le fait que Tony espère qu’elle ne croiserait jamais son père. Ok, c’était peut-être un peu, voir carrément trop tôt, pour les présentations à la famille de Tony, mais Laureen espérait un jour au moins connaître les gens qui faisait la vie du mafioso. C’était quand même la moindre des choses… a moins que pour une raison qui la blesserait certainement, Tony désirait la laisser à l’écart d’une partie de sa vie.
Encore une fois, Laureen s’abstint de tout commentaire même si ceux-ci lui brûlaient les lèvres. Elle jugea que c’était mieux de ne pas entrer dans une discussion qui pourrait les faire à nouveau se disputé. La jeune femme était bien trop heureuse d’être en la compagnie du mafioso pour gâcher son bonheur avec des questions indiscrètes.
Laureen se mit alors à sourire. Elle s’enfonça dans le fond du canapé et tomba sur le côté afin de s’appuyer également un peu contre Tony. Elle poussa un profond soupire, lui caressa la cuisse d’une tendre main, puis elle dit :
_ En particulier sur toi j’imagine… le Caïd ? Papa m’a simplement fait quelques petites remarques sur ton agaçante arrogance, sur tes manières un peu trop familière à son goût, sur ta façon d’aimer provoquer gratuitement et ta manie d’avoir le poing trop peu geler. Mais a part ça, il aime assez ta façon d’agir et d’être, et il apprécie ton respect pour t’être en aller alors que tu aurais pu rester et te pavaner avec moi à ton bras. Il dit également que tu as bon goût pour les cigares et que tu es assez malin pour ne pas l’ouvrir trop grand en sa présence… ce qu’il estime.
La jeune femme croisa le regard de Tony. Elle lui accorda un léger sourire alors qu’elle lui tapota doucement la joue comme pour le féliciter. Elle ajouta :
_ Par contre, il apprécierait grandement ne plus se trouver à une soirée où tu te trouve. Il ne voudrait pas être obligé une nouvelle fois de rafistoler ta, je cite : tête de con. N’empêche que tu es le seul homme de mon entourage à ne pas porter le sobriquet de Guignol. C’est bon signe j’imagine. Je crois qu’il t’apprécie… à sa manière.
Elle laissa échapper un léger rire et déposa sa tête contre l’épaule de Tony. Laureen allongea les jambes pour les déposer sur la table basse, au sommet de la pile de livre. La jeune femme resta quelques longues secondes silencieuse et pensive. Elle essayait de dompter son envie de poser quelques questions à Tony, mais celle-ci fut trop grande. Avec une voix qu’elle s’efforçait d’être la plus douce possible afin d’éviter que Tony ne puisse croire à un reproche, elle demanda :
_ Tony ? Et moi, pourquoi est-ce qu’il ne vaudrait mieux pas que je croise ton père ? Je ne suis pas assez bien pour son fils ? Il serait capable de me faire du mal ? Il est méchant ? T’as honte ? Ca le fait pas de sortir avec une fleuriste ? D’ailleurs, peut-on dire que nous sortons ensemble ? Officiellement et exclusivement parlant ? Tu sais, si fleuriste ça dérange, je suis avant tout botaniste, ce qui est quand même plus prestigieux.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 22:05 | |
| Sentant la jeune femme contre lui, le jeune homme esquisse un léger sourire, ne bougeant d’abord absolument pas, se penchant simplement légèrement pour poser son verre. Il s’imagine déjà le docteur McGowan reprendre les mots de sa fille, chose qui l’amuse beaucoup, et qui étire un sourire encore plus large sur son visage.
- En disant ça, c’est qu’il a pas encore comprit que j’compte justement revenir à d’autre soirée mondaine… parce que mine de rien, j’en connaissais des gens là dedans… et pis avec mon chèque, j’suis l’immanquable… et pis mes discours seront mondialement connus bientôt.
Souriant d’abord, il prend peu à peu une expression un peu plus sérieuse, puis pensive, comme s’il cherchait les mots pour parler de son mafieux de père. Se mordillant légèrement la lèvre, il regarde le plafond quelques instant, se lançant finalement.
- Nan… t’es très bien t’inquiète pas. Disons que mon père… il est pas l’un des hommes les plus craint de Sicile pour rien, parle de Lorenzetti dans mon milieux et tu comprendras ce qu’est du respect, en m’affichant en tant que son fils je suis déjà respecté a un point que tu peux pas imaginer…
Après un nouveau sourire, il tourne légèrement la tête vers elle, sa main passant doucement derrière la tête de la jeune femme,son coude se tenant entre son épaule et le banquette, alors que sa main venant se poser sur la tête de Laureen, son index et son pouce pinçant doucement quelques mèches de cheveux.
- Tu le croiserais dans la rue, tu serais incapable de dire qui il est, il est pas méchant, appréciable même, c’est presque un joyeux luron… En fait, mon père est vachement sociable quand il le veut, si t’étais au courant de rien sur le milieu dans lequel je traîne tu le trouverais presque parfait, quoiqu’il faut aimer son sens de l’humour…
D’un trait, il finit son verre, se concentrant sur l’interrupteur, comme s’il pourrait en sortir des informations essentielles sur son cher papa.
- En fait… mon père est exactement comme moi… avec une dose d’arrogance en plus dût à l’age sans doute, des fois marrant, souvent chiant, il a pas la langue dans sa poche… il est… comme moi.
Laissant le silence redevenir maître de la pièce, il attends une demi douzaine de secondes pour reprendre.
- Et c’est ça que j’aimerais pas que tu vois… parce que malgré ça, il est vraiment pas le genre de type fréquentable… on est pareil,…et j’ai pas envie que tu vois ce que je risque de devenir plus tard…
Secouant un peu la tête, histoire de se sortir un peu les idées de la tête.
- Enfin bref… pour répondre à l’autre question contenue dans ta phrase, je dirais que oui, on sort ensemble… quoiqu’on cavale plus qu’on ne sort… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Ven 15 Aoû - 23:28 | |
| Silencieuse et un peu pensive, Laureen regardait le visage du jeune homme, retenant dans le coin de sa tête les informations que celui-ci lui confiait. Elle s’efforçait de ne pas se faire une image détestable du père de Tony, mais elle avait un peu de mal. Accepter le côté sombre du mafioso était déjà assez difficile, alors mettre un pied dans l’intimité d’une vie à cent lieux de ses principes, était certainement mille fois pire. Tout ce que Tony lui avait dis l’angoissait. A bien y réfléchir, autant restée à l’écart des Lorenzetti, quitte à se sentir exclue.
Même si la vérité n’était pas vraiment agréable à entendre, Laureen l’accepta. Elle soupira, laissant les doigts de Tony jouer avec ses cheveux. Elle dit alors tout doucement :
_ Tu n’es toi non plus pas le genre de type fréquentable mais pourtant je suis amoureuse de toi. Tu n’es pas le genre de type fréquentable et pourtant tu me protége, tu me fais rire, danser, tu as même accepté de jouer aux dominos avec moi. Tu ne m’as jamais frappé, jamais été méchant, jamais manqué de respect… ok et même jamais embrassé non plus.
Elle roula les yeux avec amusement, faignant une moue boudeuse. La main a nouveau posée sur la cuisse de Tony, elle le tapota
_ Tu n’es pas ce qu’il y a de plus fréquentable, et pourtant je suis là-moi. C’est vrai que j’aurais préférée être amoureuse d’un type bien sous tout rapport. Un type loin de la mafia et tout et tout. D’un type dont le père est accessible et non craint. Mais bon, j’imagine que je pourrai m’y faire avec le temps. Encore faut-il qu’on m’y laisse la chance.
Dans un élan parfumé, Laureen se leva et contourna le canapé pour récupérer le verre vide. Elle s’arrêta à l’entrée de la cuisine et elle se tourna pour jeter un nouveau regard à Tony. Elle s’exclama :
_ Mais c’est vrai que je peux comprendre que tu veilles me laisser à l’écart de tout ceci. Je mettrais ça sur le compte de l’affection que tu me portes alors.
Elle leva le verre, lui faisant comprendre ainsi qu’elle lui demandait s’il voulait qu’elle en serve un autre. Elle ajouta avec un petit sourire espiègle :
_ Et puis, depuis quand tu te projette dans l’avenir ? Si tu n’as pas envie que j’aperçoive ce que tu pourrais devenir plus tard, alors ça veut dire que je ferais toujours partie de ta vie lorsque tu sera devenu Don Tony Lorenzetti ; un brin grassouillet, dégarni et débordant d’arrogance ?
Elle montra son annulaire de la main gauche et tira un bref instant la langue.
_ Dans ce cas, j'espère au moins avoir un gros diamant !
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Sam 16 Aoû - 2:17 | |
| Amusé par les paroles de la jeune femme, le jeune homme sourit, la regardant s’éloigner, et lui proposer un nouveau verre. Il soupire simplement, hochant la tête négativement, signe que non, un nouveau scotch en entraînerait un troisième, et un quatrième, et même un fond de bouteille, ça suffisait a dépasser la limite autoriser pour conduire, et même si les lois n’étaient pas ce qu’il respectait le plus, l’idée de démolir sa jaguar lui déplaisait fortement.
- Je me projette toujours dans l’avenir, sois en certaine, mais dans ma famille on ne devient pas gros et dégarni, on devient grisonnant et un peu plus maigre… mais pour l’arrogance tu vois juste.
Un nouveau sourire vint s’immiscer sur son visage alors qu’il s’étirait un peu, faisant légèrement grincer ses vertèbres.
- Et pour le diamant, j’braquerais une bijouterie pour ça.
Baillant finalement, en mettant poliment sa main devant sa bouche, il se relève, refaisant un rapide tour devant le meuble sur lequel se tenait les cadres, qu’il regarde avec plus d’attention . Se tournant vers elle, prenant un air pensif il rouvre la bouche:
- Si finalement c’est ton choix, et que tu tiens a voir mon père, et ben soit, il est chez moi presque tout les jours, tu sais ou j’habite, t’auras qu’a passer un de ses jours.
Attrapant un des cadres qu’il regarde en souriant, jetant un regard vers le chat qui vint se pavaner sur la table dans son dos, dressant la queue fièrement presque pas provocation. Il esquisse a cette vu un léger sourire, se remémorant finalement la photo qu’il avait prit chez le patron de Laureen, d’ailleurs, il lui en fit part:
- Tant que j’y pense, chez ton employeur, je suis tombé sur des registres qu’il tenait, deux sortes de journaux de bord ou il résumait ses recherches, et ou parfois, il y avait quelques passages sur sa vie… dedans, j’ai trouvait une photo de toi… ton anniversaire je crois, ou Zoé ressemblait a un chat.
Souriant, moqueur, il jette un nouveau regard vers le chat qui hérisse les poils de son dos, gronde, crache, puis s’en vas au galop hors du salon. Décidément, se chat se vexait vite!
- Donc dans le doute, j’ai gardé la photo…
Enfonçant ses mains dans ses poches, il regarde rapidement le salon, et s’en va rejoindre la jeune femme dans la cuisine, son habituel petit sourire en coin.
- Tu comptais faire quoi cet après midi? Rester ici, glandouiller et lire des bouquins sur les prix du pain bio? |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Sam 16 Aoû - 2:53 | |
| Appuyée les mains en arrière sur le plan de travail près de l’évier, Laureen regardait Tony. Elle chercha dans sa mémoire de quelle photo le jeune mafieux parlait, puis lorsqu’il mentionna Zoé avec son humour très particulier, Laureen compris de quelle photo il faisait allusion. Elle pencha la tête sur le côté, ses cheveux bruns ondulant sur son épaule. Elle lui dit :
_ J’avais une robe verte sur la photo ? Si oui, c’était effectivement lors de mon anniversaire… il a un peu plus d’un an maintenant. J’étais vraiment aux anges lorsqu’il me la offerte. J’ai toujours voulu avoir un chat lorsque j’étais enfant mais mon père me la toujours refusé. C’était l’une des rares choses sur laquelle il était catégorique et intransigeant. Pourtant, je l’ai travaillé des années et comme tu t’en doutes, il n’a jamais cédé. Par contre, il ne s’est pas privé pour offrir un chien à son filleul. Ce jour là, j’étais très énervée. Ce doit être pour cela que je déteste Molosse, le chien de mon cousin. J’ai essayé plusieurs fois de m’en débarrasser. Un peu comme toi avec ma Zoé… qui soit dis en passant, t’emmerde royalement ! Elle est très belle ma chatte !
Laureen lui lança un regard complice, puis elle redevint un instant sérieuse. Elle se mit à ranger une ou deux bricoles dans l’évier près d’elle, puis elle perdit son regard dans celui du beau blond. Elle dit, un peu embêtée :
_ Pour ton père, ne le prend pas mal mais je ne pense pas vouloir le rencontrer pour l’instant. D’abord parce que l’envie ne vient pas de toi, et ensuite parce que j’ai déjà du mal par moment à accepter que tu sois un mafioso, alors il vaut mieux me laisser d’abord digérer ce point là et ensuite on enchaînera avec ton père, ton grand oncle, tes cousins et le reste de la smala Lorenzetti.
En un sourire, Laureen s’approcha de Tony et elle se dandina un peu, enroulant les bras autour de son cou. L’envie de se rapprocher de lui était puissante, bien plus forte que sa raison. Comme toutes les femmes amoureuses, Laureen avait besoin de toucher l’objet de son affection. Comme elle savait que Tony désirait du temps, qu’il voulait y aller doucement, elle ne chercha pas à le provoquer ou même à le brusquer. Elle se contentait d’être face à lui, les bras autour de son cou pour un petit câlin.
_ En fait, cet après-midi je comptais aller à la plage, au Sunset Beach Club. Mais puisque tu me fais l’honneur de ta présence, je préfère profiter de toi avant que je-ne-sais-qui ne t’appelle.
Le Sunset Beach Club était un club très sélecte de Los Angeles. Il offrait à ses membres de jolies piscines, de nombreuses terrasses bordées de palmiers, des soins de balnéothérapies, un immense terrain de golf et une plage de sable blanc privée. Laureen n’aimait pas spécialement s’y rendre, sauf pour profiter de la plage que les riches clients évitaient le plus souvent, préférant la piscine. Elle pouvait donc jouir d’une tranquillité bienvenue.
Laureen ajouta avec un léger sourire espiègle :
_ A moins que tu ne vieilles m’accompagner faire trempette et lézarder des heures au soleil en compagnie d’aristos pompeux comme tu les aime ? Je suis prête à pariée que tu dois être charmant dans un petit maillot de bain, Tony.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Sam 16 Aoû - 15:06 | |
| Souriant légèrement, le jeune homme arrive donc dans la cuisine, les mains toujours enfoncées dans ses poches, écoutant avec un sourire chaque seconde plus large la première tirade de la jeune femme, a laquelle il ne répondit pas, afin d’essayer de mettre en doute sa dernière tirade concernant Zoé. Et finalement, après une tirade sur le fait qu’elle n’était pas forcément prête non plus a voir son mafieux de père, elle vint se pendre son cou, les main bien enroulées derrière sa nuque.
Elle lui explique alors qu’elle comptait se rendre au Sunset Beach Club, un endroit qu’il connaissait plutôt bien, sans pour autant y avoir passé beaucoup de temps, c’était un endroit très huppé, très élitique ou seul les petits fils de riches se rendaient, le blondinet s’y était déjà retrouvé, surtout pour des « affaires ».
Il esquisse donc un large sourire, gardant les mains dans ses poches en mimant parfaitement l’insensibilité, faisait tout simplement comme si la jeune femme était a quelques mètres, et non accroché à lui.
- J’ai un short de bain Hawaïen magnifique je t’assure.
Souriant une fois de plus, il lève les yeux vers le plafond pensif, son rictus s’élargissant dans un sourire radieux, presque carnassier.
- Personne ne doit m’appeler aujourd’hui, j’ai réservé tout l’après midi pour toi
Se mordillant légèrement le bout de la langue avec un air légèrement moqueur, provocant mais charmeur a souhait, il reprend d’un ton pensif:
- Alors on va aller faire trempette, et lézarder au soleil au milieu des pompeux aristos… en plus je ne sais pas pourquoi, mais je suis presque certain que mon nez cassé préféré est sera la bas, ou au moins l’un de ses amis…
Souriant une fois de plus, il ressort les mains de ses poches, une main venant se perdre derrière son cou pour attraper les mains de la belle brune, l’autre se levant devant le visage de la jeune femme, son index appuyant sur le bout de son nez.
- Allez, c’est partis… en même temps y a des cocktails qui valent le coup là bas.
Ajoutant une large sourire rayonnant, il se libère des mains de la fleuriste en une courbette digne d’un homme de la cours du roi Louis 16, gardant sa main resserré doucement autour des siennes quelques secondes.
- Enfin sauf si tu veux pas du tout y aller? |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Sam 16 Aoû - 18:22 | |
| Laureen lança un regard amusé à Tony en sortant de la cuisine. Elle se dirigea vers le couloir, direction sa chambre, puis avant de disparaître de la ligne de vue du mafioso, elle lui jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et elle s’exclama, amusée :
_ Si si, allons-y car si nous restons tout les deux ici, je sens qu’on va vite se bouffer le nez. D’abord parce que tu ne vas pas résister à l’envie d’emmerder Zoé et ensuite parce que moi, je ne vais pas résistée à l’envie de t’obliger à jouer aux dominos… et puisque tu triches sans arrêt… le clash est inévitable.
La jeune femme disparu pendant une dizaine de minute dans sa chambre, faisant des allés retours entre celle-ci et la salle de bain. Elle enfila un petit bikini bleu ciel dont la culotte de bain se nouait sur le côté, et puis elle entra dans une simple petite robe à lacet corset noué en dessous de la poitrine. Une fois prête, ils partirent, prenant la voiture de Tony afin de pouvoir profiter du toit décapotable.
Le Sunset Beach Club se trouvait à l’ouest de la ville, en dehors de celle-ci et sur la côte. Ils mirent une demi-heure pour l’atteindre par l’autoroute. Un steward gara la voiture de Tony alors que Laureen et lui entrèrent dans le pavillon central de l’établissement. D’un décor marin très tendance année 70, tout était fait de grand luxe. Des boiseries à la cristallerie en passant par les tableaux et les tapisseries, il ne faisait aucun doute que cet endroit aux résonances de marina, était fréquenté par le gratin de Californie. Une hôtesse en bleu et blanc leur souhaita la bienvenue en prenant connaissance de leur identité grâce au registre des membres. Ce fut ne fut qu’entant que fille du Docteur McGowan que Laureen devait son accès à cet Eden pour riche milliardaire.
Les deux comparses se séparèrent une dizaine de minutes pour aller se changer et déposer dans de luxueux vestiaire individuel leur vêtement et entrer dans une tenue plus adapté à l’atmosphère plaisancière des lieux… en dehors du boudoir occupés par des hommes d’affaire qui s’étaient au préalable délesté de leurs épouses au bord de la piscine pour rester entre hommes.
Vêtue de son joli petit bikini et d’un paréo noué autour de la taille, Laureen marchait au bord de la piscine, près du bar à cocktail. Ses tongs faisait clap clap à chacun de ses pas et elle s’amusait à faire de l’ombre aux grosses madames qui lui lançaient parfois des regards courroucés. La jeune femme avait un teint de peau doré grâce aux bains de soleil qu’elle avait pu prendre sur le balcon de chez Tony et elle avait au nombril un petit piercing ; un brillant bleuté, signe qu’elle était (quoiqu’elle en dise), une jeune californienne.
Lorsque Tony apparu dans son short de bain hawaïen, Laureen déglutit, ne pouvant s’empêcher d’admirer sa carrure imposante et ses muscles saillants. Si elle n’était pas entrain de se mordiller l’intérieur de la joue, sa mâchoire en serait tombée là. Laureen s’approcha, et sur son passage elle croisa un serveur qui portait à bout de bras un plateau avec dessus un cocktail à l’aspect surprenant par ses multiples couches de couleur. Elle s’exclama avec humour pour Tony en pointant le verre du doigt :
_ Je ne sais pas ce que c’est mais j’en veux un aussi ! Et pas parce qu'il a une ombrelle trop mignonne !
Laureen fit un large sourire, puis avec Tony elle fit quelques pas au bord de la piscine. Elle lui dit :
_ J’ai croisée en arrivant quelques amis à Douglas. Si on veut être tranquille, je propose qu’on aille sur la plage. Ils ne foutent jamais les doigts de pied au bord de l'eau. A moins qu’encore une fois, tu ais envie de jouer la grande gueule avec eux et en découdre.
La main au-dessus de ses yeux à l’indienne, Laureen fit un tour d’horizon de la terrasse avec humour. Elle ajouta :
_ Ok, pas de docteur McGowan à l’horizon ! Je respecte son souhait : il ne veut plus assister à tes démonstrations de néandertalien.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Sam 16 Aoû - 22:56 | |
| Laureen avait finalement choisis son bikini, et finalement, ils purent partirent en direction de la plage, après bien sûr, un petit détour chez le mafioso qui prépara ses affaires, dont le fameux short hawaïen. Après une trajet plus ou moins long en voiture, ils se retrouvent devant l’établissement, et c’est armé de son sourire le plus attrayant qu’il entre. Il est d’abord surpris qu’on lui demande son nom, comme dans certain grand restaurant. Il n’hésite alors pas et s’annonce, écarquillant légèrement les yeux de l’hôtesse qui les laisse passer tout les deux.
Après un petit détour par les vestiaires, le blondinet ressort, son short hawaïen sur les fesses, une serviette roulées posé sur les épaules, et des lunettes de soleil posées sur le sommet de son crâne, le mafieux ressemblait a présent a un des surfeur californien, sans la dents de requin en résine, ni la planche. Souriant, comme toujours, il rejoint la jeune femme, regardant autour de lui avec un léger sourire, saluant deux trois personnes qu’il connaissait. Ave un léger sourire, il regarde passer le plateau de cocktail, souriant légèrement aux paroles de la belle brune.
- Ouais… c’est encore un cocktail au nom imprononçable inventé pour qu’on ait l’air con en les commandant.
Et voila qu’elle lui parle aussi des amis de McPherson, elle en avait donc croisé certain, la nouvelle étire un nouveau sourire sur les lèvres du jeune homme. En plus, il n’y avait pas le père de Laureen pour le voir faire, l’idée l’amusa beaucoup, mais il préféra ne pas trop s’étendre sur ce sujet, quoiqu’il laissa tout de même plané une douce menace.
- Ouais, on va aller sur la plage, au moins s’ils viennent ça sera pris comme une provocation de leur part, et je serais moins fautif qu’eux.
Souriant légèrement, il lui lance un petit clin d’œil, galopant presque jusqu’à un petit cabanon un peu plus loin, qui faisait office de bar, commandant le fameux cocktail qu’il ramène en héroïque chevalier vers sa princesse, a qui il ne donne pas son trophée, puisque l’envie de l’énerver un petit peu revint à la charge.
- Avant d’aller a la plage par contre, j’devais te dire, enfin te demander plutôt… comment elle est…
Prenant l’air le plus sérieux du monde, il laisse un léger soupire
- L’eau j’parle…
Ajoute-t-il avec une nouveau sourire, alors qu’il faisait un pas de plus vers elle pour la pousser dans l’eau, s’éloignant le plus vite possible du bord en riant comme une baleine, se tenant a la plus longue distance possible de l’eau, histoire de ne pas en plus de la dispute qui s’en suivrait sûrement, être mouillé. |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Dim 17 Aoû - 0:49 | |
| Laureen se léchait déjà les babines devant le cocktail que Tony lui rapportait un large sourire aux lèvres. Elle se réjouissait déjà de goûter les nombreuses couches exotiques mais le beau blond ne sembla pas vouloir lui céder l’attirant breuvage. En moins de temps qu’il n’en fallu pour le dire, Laureen se retrouva la tête sous l’eau. Ça, la jeune femme aurait du le prévoir ; une piscine, elle tout près et un mafioso à l’humour quelque peu balourd par moment, ça ne pouvait que se terminer de la sorte… à son grand désespoir.
La jeune femme poussa un grand BOUARK en sortant la tête de l’eau, ses cheveux battant l’air lourdement. Laureen frappa avec énervement la surface de l’eau, lançant un regard noir à Tony qui se bidonnait plus loin. Elle tenta plusieurs fois de l’asperger mais il était bien trop loin et les quolibets de quelques grosses dames sur les transats au bord de l’eau la dissuadèrent de continuer dans son entreprise. Elle s’écria hors d’elle :
_ ELLE EST FROIDE, TONY ! Tu ne peux pas te comporter deux secondes en adulte ? Abruti ! J’ai faillis me noyer !
Laureen attrapa son paréo qui flottait à côté d’elle, ainsi que ses tongs puis elle sortit de l’autre côté de la piscine. Avec un air outré mais très snobe, elle entreprit de tordre ses cheveux et son pagne. Elle s’approcha du mafioso, laissant entendre à chacun de ses pas des ploutch ploutch ridicules. L’index pointé menaçant vers lui, elle dit :
_ Si tu n’avais pas MON cocktail en mains, je t’envoyais valser par la peau des fesses dans cette piscine !
Elle tremblota un instant, les yeux plantés dans les siens. Bon, elle n’était pas réellement fâchée, elle piquait sa gueulante et dans quelques minutes, elle redeviendrait agréable. Il fallait juste qu’elle souligne son agacement. Elle qui comptait restée au sec un moment encore avant d’aller se baigner, c’était loupé.
_ Tu as de la chance que je ne porte pas plainte pour tentative de meurtre !
Elle haussa les épaules et leva les bras au ciel avant de se tapoter le crâne. Elle enchaîna avec un ton absurde, comme si elle se reprochait à elle-même d’avoir oser dire cela :
_ Suis-je bête… t’arriverait encore à maquiller ça en suicide !
Laureen se saisit de la serviette de plage de Tony et à la place, elle posa sur l'épaule du mafieux son paréo trempé. Elle s’enroula dans le tissu de bain et elle se dirigea vers les escaliers menant à la plage. Elle ajouta :
_ Refais-moi un coup pareil et j’allonge d’un semi-remorque en plus ta dette de Gardénias.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Dim 17 Aoû - 19:32 | |
| Amusé par l’enneigeme de la jeune femme, il ne peut s’empêcher de rire encore d’avantage en la voyant essayer de l’éclabousser, balançant des gerbes d’eau qui heureusement pour lui ne le touchèrent pas, par contre, les autres dames furent vite lassée, et voila qu’elle n’hésitaient pas a qualifier leurs manières d’être de stupidement puérils. Bien entendu, c’est avec grâce et avec sourire magnifique qu’il se tourna vers celle-ci, levant sans aucune gêne son majeur, calmant ainsi les filles et les femmes de riches un peu trop en pays conquis a son goût.
Voyant finalement la jeune femme sortir de l’eau, il se mord la lèvre, essayant d’afficher une mimique navrée, pas très réussie, il fallait l’avouer. Lorsqu’elle se retrouve prés de lui, volant sa serviette et posant son habit trempé a la place, le jeune homme ricane, retirant le linge qu’il essore sans ménagement, tachant d’envoyer le plus de gouttes possibles vers la belle brune.
- En suicide tu vas un peu loin, une simple hydrocution ça suffira, homicide involontaire, avec un bon avocat j’suis même certain de réussir a obtenir des dommages et intérêt pour le traumatisme morale que j’aurais subit en te voyant mourir.
Ricanant de nouveau, il lance un regard en coin vers les pimbêche qui se faisait dorée la brioche, savourant le fait de ne plus sentir et entendre leur messes basses. Reportant son attention vers la jeune femme, il enfonce les mains dans les poches de son short de bain, et se tournant vers les marches pour aller sur la plage, il lance en riant:
- J’voulais juste voir sur tu nageais bien… et j’t’ai offert un cocktail en plus de ça.
Après lui avoir tiré la langue, et avoir rajusté ses lunettes, il s’était dirigé vers les fameuses marches, les montant en deux petits bond habiles, regardant la plage et la mer en posant ses mains sur sa tête, et en soupirant légèrement. Laureen avait les raisons, les aristos ne venaient pas sur la plage, qui était entièrement déserte. Avec un petit sourire, il saute dans le sable, se retenant d’en balancer vers la jeune femme… une chance qu’elle avait sa serviette autour d’elle!
- Punaise, c’est mort cette plage, les petits cons de riches doivent vraiment avoir un gout de chiotte. Enfin, c’est aussi bien, on a ça pour nous deux!
Faisant rapidement demi tour, il affiche un large sourire en regardant les pompeux bourgeois qui nageaient, se retenant de siffler pour attirer l’attention de deux type qu’il connaissait a présent, puisqu’il faisait partie de la bande de Douglas, l’un était rouquin et marchait avec des oursins sous les bras, l’autre se prenait pour un surfeur en agitant sa tignasse blonde.
- Et ben, déjà en costume ils avaient l’air con, alors là…
Haussant les yeux au ciel, il se concentre sur la plage, sifflotant légèrement, avant de partir en trottinant, un peu comme un caniche qui voit de l’eau pour la première fois, nouant durant son trajet le paréo de la jeune femme autour de son front a la manière de Rambo. Finalement, il s’arrête dans l’eau, les vague lui arrivant un peu au dessus du genou, l’eau était bonne en plus.
- Laureen, si j’essaye de te noyer tu hurle? |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Dim 17 Aoû - 20:27 | |
| Les yeux posés sur les amis de Douglas, Laureen rit doucement au sarcasme de Tony. C’était vrai que ces deux types ne ressemblaient a rien entré dans leurs maillots de bains. C’était d’un ridicule quasiment pathétique. Laureen décrocha ensuite son regard pour le laisser se poser sur Tony qui filait vers l’océan. La jeune femme profita de son éloignement pour éteindra la serviette de plage sur le sable et se poser dessus afin de pouvoir savourer quelques gorgées très sucrée de son cocktail.
Les rayons chaud du soleil réchauffait son corps, lui faisant rapidement oubliée son plongeon forcé dans la piscine. Laureen souffla entre ses dents serrées lorsqu’elle vit que Tony avait noué son paréo autour de son crâne. Elle ne pu s’empêcher de grommeler pour elle-même :
_ Et voilà, merci Tony, tu viens de me bousiller un paréo. Si je m’écoutais, j’te le ferais bouffer par les trous de nez ! C’était mon préféré !
Malgré ses mots, Laureen continuait de sourire, la paille en bouche. Elle regardait son mafioso, le trouvant fort charmant. A le voir ainsi, on aurait dis un grand gamin. Qui aurait pu imaginer que sous ses airs de caïd de la pègre se cachait un grand benêt ? La jeune femme laissa ses yeux aller sur son corps, puis lorsqu’il se tourna vers elle pour la provoquer, la fleuriste roula les yeux.
Elle déposa son cocktail sur la serviette, faisait bien attention à ce qu’il tienne en équilibre stable, puis elle se leva. A l’aide d’un nœud qu’elle gardait autour du poignet, elle se fit une rapide queue dans les cheveux, puis en petites enjambées, elle rejoignit le bord de l’eau avec un large sourire. Elle lui répondit alors sur le ton de la plaisanterie :
_ Ouais ! Je hurle et pas qu’un peu !
Elle entra lentement dans l’eau, les mains tendues en avant de sorte à ce que si Tony tente quoique ce soit, elle puisse au moins le repousser. L’eau lui arriva bien vite plus haut que les genoux. Laureen fit face à Tony, le regardant avec méfiance, les mains toujours prêtes à la bataille.
Avec un petit sourire en coin, elle lui dit :
_ Va y, dis le que je suis folle de m’aventurée jusqu’ici. Je sais parfaitement que tu vas me foutre la tête sous l’eau et qu’à cause de toi, je vais boire une dizaine de tasses, mais je m’en moque, il arrivera bien un moment où tu te lassera n’est-ce pas ? Un moment où tu te dira : maintenant que je l’ai bien fais chier, et si je lui faisais un câlin pour me faire pardonner ?
Avec humour, la jeune femme pinça déjà son nez, ne gardant qu’une main devant elle pour que Tony n’approche pas trop. Elle fit une petite moue de femme triste et bredouilla :
_ Evites de me faire manger des algues ! Je les digères mal.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Lun 18 Aoû - 21:52 | |
| Souriant légèrement, le jeune homme ajuste le paréo sur sa tête, par provocation, lui indiquant ainsi qu’il se fichait éperdument du vêtement… après tout, monsieur était friqué, et il pourrait lui trouver le même, du moins, il fallait l’espérer. Muni de son habituel sourire, il croisant les bras, et regarde vers la jeune femme, l’air moqueur, reculant finalement de quelques pas en la voyant s’approcher vers l’eau.
Une fois dans l’eau, la jeune femme resta sur la défensive, les mains légèrement en avant, le dos a peine courbé, comme si elle craignait que Tony se jette sur elle. Et bien sûr elle avait raison, puisque le jeune homme, aimant par-dessus tout emmerder la jolie brune, aurait trouvé fort amusant de lui faire boire la tasse comme elle le disait si bien.
- Je comptais même pas te faire boire la tasse, enfin si, mais comme après il aurait fallut que je t’offre un câlin, ben j’ai bien réfléchit… je te coulerais pas.
Souriant a sa réplique sur les algues, il secoue la tête négativement, dénouant le paréo d’autour de sa tête, revenant vers la plage en sautillant, frappant l’eau pour éclabousser un peu la belle fleuriste. Avec un léger sourire, il galope vers la serviette, et repose le paréo dessus, se tournant vers la jeune femme pour s’incliner avec élégance comme si son geste avait eut quelques chose de royalement agréable a voir.
Et dans une nouvelle charge héroïque, il traversa le sable, galopant dans l’eau, et s’y laisse tomber entièrement, envoyant au passage une nouvelle gerbe d’eau vers la jeune homme, ricanant niaisement, pour finalement s’éloigner en nageant, comme tout homme désireux de prouver sa valeur sportive, il alla affronter les vague quelques mètres plus loin, pour finalement rejoindre la bouée qui limité la zone de natation, lui adresser de grand signe de main, et feindre une noyade, avant de revenir lentement vers elle, s’arrêtant ou il avait pieds pour reprendre son souffle un petit peu.
- La vache, en fait c’est plus difficile que ce que je pensais.
Tirant un peu la langue, il se rapproche un peu plus, secouant la tête comme un chien qui cherchait a se sécher.
- Après ça, on repasse chez toi, tu remet ta robe de soirée, on passe chez moi, j’me trouve un truc classe, et on sort ce soir… encore faudrait-il que je sache ou aller
Perdant l’air pensif qu’il affichait pour les derniers mots de son invitation, il reporte son attention vers la jeune femme, lui envoyant une nouvelle gerbe d’eau. S’avançant finalement lentement, les mains relevé un peu comme un monstre qui allait s’attaquer a elle, signe que finalement, il avait décidé de lui faire boire la tasse. |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Lun 18 Aoû - 22:59 | |
| Laureen s’était franchement préparée à boire la tasse mais Tony en décida autrement. Elle fut un tantinet blessée qu’il esquive encore une fois une perche tendue pour l’inciter à se rapprocher d’elle, à dévoiler des sentiments affectueux, mais elle ne le montra pas. La jeune femme faisait peut-être une fixation là-dessus mais elle commençait à ressentir un intense besoin d’un rapprochement plus charnel, plus corporel. Mais comme elle se l’était promise, elle laisserait le temps au temps.
Alors que Tony faisait le pitre près de sa bouée, Laureen en profita pour faire quelques brasses et plonger entièrement dans l’eau, histoire de barboter un peu. Elle lui fit de grand signe et applaudit plusieurs fois, hurlant un « champion du monde ! » afin de le félicité de dévoiler ainsi ses prouesses. Autant flatter son égo… Lorsqu’il revenu exténué, elle lâcha entre deux petits gloussements :
_ C’est parce que tu fumes trop, c’est pour ça. Ca altère tes compétences.
Laureen fit une légère grimace en recevant les gouttelettes de la chevelure de Tony en pleine face, mais elle ne broncha pas. Elle se laissa bercée par le flot des vagues, puis Tony se mit à la menacer de ses deux mains. Laureen poussa un grand rire, amusée par la situation. Elle reculait avec méfiance, prête à toute éventualité. Elle enfonçait les pieds dans le sable, cherchant à trouver un appui stable afin de luter au cas où il déciderait de mettre ses menaces à exécution.
_ Wo wo wo attention au câlin par après Tony. Nous savons tous les deux que tu es avare niveau démonstration d’affection, alors évite de te foutre dans le pétrin !
Elle lui lança un sourire revanchard accompagné de sa petite pic. Elle enchaîna rapidement :
_ Pour la sortie, ça marche ! Va pour notre second rendez-vous galant… mais prière de faire en sorte d’éviter le cortège de mafieux russes à la sortie s’il te plaît. Je n’ai pas le cœur à courir à nouveau dans les ruelles sombres en talons aiguilles.
Doucement, à mesure qu’elle parlait, Laureen semblait couler à travers les flots. Son cou disparu totalement, ainsi que son menton, puis sa lèvre inférieure. Elle bredouilla avec un peu de difficulté :
_ Dois-je m’attendre à ce que tu te battes avec quelqu’un ce soir ? Car si c’est le cas… j’aimerais bien t’aider je crois. Alors, il faudrait m’apprendre…
Sa bouche disparue sous les flots et Laureen lui cracha un jet d’eau au visage comme une fontaine. Rapidement, elle bondit comme un clown sur ressort surgissant d’une boite et elle se jeta main en l’air vers Tony avec l’espoir de lui enfoncer la tête sous l’eau.
_ … à me battre ! Tayooooo !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Sam 23 Aoû - 12:40 | |
| Amusé par les paroles de la jeune femme le blondinet affiche tout de même une mine faussement outrée lorsqu’elle parle de ses compétences, altérée par la cigarette. Il en quelques seconde après, haussant les épaules signe qu’il s’agissait d’une fatalité et qu’il ne pouvait y échapper, montrant ainsi qu’il lui serait impossible. La réplique suivante de la jeune femme le fait une fois de plus ricaner, mais il croise tout de même les bras, fermant les yeux en haussant les sourcil, comme un petit riche vexé, ajoutant a cette mimique un tirage de langue aussi minable que navrant.
- Pour la sortie Laureen… prend des basket!
Riant, il écoute sa dernière phrase, baissant les bras et soupirant. Avec un nouveau regard vers le ciel, et une grimace faussement lasse à l’idée de passer pour un bagarreur. Il se concentre sur la jeune femme, qui lui crache de l’eau en plein face, reculant et fermant les yeux, et en mettant ses mains pour se protéger du jet, il n’a pas le temps de la voir préparer a bondir, et lorsqu’il met ses mains pour se défendre, il est déjà trop tard, ses genou plie, et son corps se courbe vers l’arrière, perdant finalement l’équilibre, il se retrouve la tête sous l’eau, parfaitement aidé par la jeune femme qui appuyé ses épaules vers le fond.
Ressortant finalement la tête de l’eau, il lui crache son tour de l’eau en pleine face, ses mains se refermant sur ses poignets, l’empêchant ainsi de partir, après tout, il fallait bien qu’il se venge un peu de cet affront. Mais le temps viendrait, en attendant, il prit une mimique à la fois énervée et triste, mimant a la perfection un gosse de huit ans blessé dans son amour propre. D’un voix basse et boudeuse, il s’exprime:
- M’en fout, j’ai pas bu la tasse
Et a ce sujet, l’idée de vengeance lui vint rapidement. Se tournant vers la boué qu’il avait rejoint à la nage, et affichant un large sourire, tenant toujours les poignets de la jeune femme, et étalant d’avantage son sourire sur son visage, il sautille presque comme un ourson en peluche dans les dessins animé, se dirigeant vers la bouée, et traînant avec lui la jeune femme.
Après tout, il était plus grand qu’elle, et avant qu’il n’est plus pieds, elle devrait nager, donc n’aurait plus d’appuie sur le sol, et il pourrait se venger sans aucune difficultés. Fier de son idée, il sifflote, comme d’habitude, fermant les yeux d’un air supérieur et jugeant que la profondeur était assez bonne, lui avait de l’eau jusqu’au cou.
Il boit tout de même la tasse en ne prenant pas garde a une belle vague qui monte le niveau de l’eau jusqu’à son nez, au moment même ou il allait inspirer pour parler, résultat, il relâche les mains de la jeune femme et toussote en faisant demi tour.
- Bordel… la mer m’aime pas!
Terminant de s’étouffer, il fait demi tour, et, sans cérémonie il s’enfonce sous l’eau, et pousse sur ses jambe, pour filer vite sous l’eau, dans le but d’attraper les jambes de la jolie brune. |
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Dim 24 Aoû - 16:12 | |
| Laureen ne cessait de rire et cela l’empêchait efficacement de se soustraire à la poigne de Tony. Il l’emmenait vers le large, là où elle n’aurait effectivement plus pied. La jeune femme tentait bien de se débattre mais le beau blond ne lui laissa aucune échappatoires possible. Rire après rire, Laureen essayait d’enfoncer ses pieds dans le sable mais bien vite, le sable devint rare sous ses pieds. Elle ne le touchait plus que des orteils, puis elle ne le toucha plus du tout. Laureen flottait à la surface en battant des pieds. Plusieurs fois, sa tête s’enfonça sous l’eau et lorsqu’elle la ressortit, elle fit la grimace.
Heureusement, l’océan avait une humeur toute changeante et une vague noya le mafioso qui la lâcha. Laureen pu alors flotter avec plus d’aisance en s’aidant maintenant totalement de ses mains. Elle dit avec un large sourire entre le rire et l’éclat de joie :
_ La mer aide la plus jolie de toutes ces sirènes ! C'est-à-dire : moi !
Tony disparu sous l’eau soudainement. Laureen s’attendait au pire et ce fut effectivement le cas. Le mafioso se saisit de ses jambes et elle fut happée dans les profondeurs. Laureen eue juste le temps de prendre une profonde inspiration avant d’être maintenue sous les flots. Automatiquement, elle tenta de se débattre mais Tony la maintenait en place. Elle entrouvrit les yeux, le sel de mer les lui piquant mais c’était une gêne des plus supportables. Avec élégance et grâce, son corps vint se sceller à celui de l’homme. Il voulait jouer ? Elle allait jouer et lui montrer qu’elle aussi elle pouvait être une caïd des flots marins.
Les bras de Laureen tentèrent d’attraper la nuque de Tony dans une lutte bonne enfant, mais il n’arrivèrent qu’à lui saisir les épaules. Ses cuisses s’enroulèrent autour de la taille du beau blond, tentant de l’empêcher de rejoindre la surface. Laureen riait intérieurement. Au aurait dit une moule accrocher à un rocher. La jeune femme tentait d’être un poids pour Tony. Elle se serrait fort contre lui, essayant le plus possible de le maintenir dans le fond. Les mains de Laureen glissaient dans le dos de l’homme, sentant sa forte musculature et sa poitrine se pressait contre son torse.
Alors qu’ils s’agitaient comme deux idiots, l’air commençait à manquer et Laureen se décrocha de l’étreinte et tout en s’aidant des épaules de Tony, elle remonta à la surface, son ventre glissant contre le visage du beau blond dont elle sentit les picots de barbe la caresser. Une grande bouffée d’air fut prise par ses poumons, puis quelques instants plus tard, Tony revint à son tour à la surface. Elle dit, le souffle court :
_ En fait, je fais une bien piètre sirène. J’suis plus du style : reine des moules.
Elle l’éclaboussa d’un geste de la main, un large sourire sur le visage. Laureen n’avait pas pied et elle devait nager pour rester à la surface. Le courant les emmenait doucement vers la bouée vers laquelle ils se rapprochaient de plus en plus. Laureen s’approcha de Tony et elle enroula ses bras autour de son cou. Elle ne pu s’empêcher de lui embrasser la joue et puis, elle se plaça derrière lui, flottant sur le ventre. Elle demanda avec un élégant sourire :
_ Tu me tractes vers où j’ai pied le sportif ? Ça serait bête d’avoir une noyée comme cavalière ce soir, hein ? A moins que tu aimes le genre fille toutes bleue, froide et raide comme une planche à pain. Dans ce cas, t’as plus qu’à m’abandonner à mon triste sort de jeune femme en pleine dérive.
Laureen rit mais elle serra un peu plus l’étreinte autour du cou de Tony. Avec son humour parfois gras, elle ne voulait pas risquer d’être envoyée encore plus loin, là où elle n’aurait effectivement plus du tout pied.
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Mer 27 Aoû - 1:10 | |
| A sa grande surprise, l’attaque de rugbyman sous marin fait mouche, et la jeune femme n’esquive nullement sa charge aquatique, qui les entraîne tout les deux vers le fond. Mais là, la jeune femme, qui d’après ce qu’il aurait pensé, aurait cherché a remonter, joue à la pieuvre et s’attache fermement a lui en rester vers le fond. Il aurait sans doute put se dégager, mais il ne fit rien, trop fier de pouvoir s’imposer en grand même dominant qui n’était nullement effrayé par une apnée. Bien sûr, plusieurs fois, il se demanda si la fleuriste craquerait vraiment la première.
Et puis finalement oui, c’est elle qui remonte, s’aidant de ses épaules pour se hisser hors de l’eau, le laissant seul sous l’étendu bleue. Le contact du ventre de la jeune femme contre sa joue le fait toutefois légèrement écarquiller les yeux, et relâcher toute l’air présente dans sa bouche, qui s’envole en une armée de petite bulle. Reculant d’un petit pas, il ressort de l’eau dans un grand bruit d’inspiration, secouant la tête dans tout les sens, un peu comme un chien trempé.
Aux paroles de la jeune femme, le blondinet s’efforce de ne faire aucun commentaire, qui risquerait de rendre la jolie presque violente. Les blagues moqueuse du Sicilien étant souvent aussi énervante que ses manières. Obéissant, il sert de navire tracteur, ramenant a bon port la jeune demoiselle en détresse en se mettant en tête d’être sympathique, et de ne pas la moindre remarque, ni même le moindre geste qui pourrait l’énerver, chose qui reste un exploit, mais qui ne fut que de courte durée
- Ben l’avantage avec une fille froide, bleue et raide, c’est qu’elle a pas l’idée d’essayer de me faire jouer aux dominos, elle.
Souriant, il rentre un peu la tête dans les épaules, réflexe naturel afin d’éviter une potentielle gifle. Et pour parfaire ses mots ennuyant, il glisse ses mains dans son dos, afin de retenir de la jeune femme, et l’empecher de s’en aller, se courbant en avant pour rejoindre la plage, la gardant hissée sur son dos, pour rejoindre la serviette, et laisser tomber la jolie demoiselle dans le sable, prenant un air navré en la regardant, la bouche légèrement ouverte et la main mise devant dans la mimique parfaite du grand maladroit.
- Zut alors, moi qui comptais te laisser tomber sur la serviette pour t’éviter d’avoir du sable collé partout.
Ricanant niaisement, il se laisse tomber lentement, mais sur la serviette étendue, prenant au passage le cocktail en main pour ne pas s’asseoir dessus et le renverser, et aussi pour pouvoir en prendre quelques gorgée histoire d’y goûter, pour finalement le redonner a sa propriétaire .
- En fait ce soir, j’crois qu’on va aller en boite, en plus c’est le seul endroit ou on risque pas de se faire tirer dessus par des Russes
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] Mer 27 Aoû - 4:33 | |
| Etalée dos dans le sable, Laureen poussa un grognement de déplaisance. Sentir le grain lui coller à la peau et dans les cheveux, c’était désagréable à souhait. Elle se releva tant bien que mal, lutant avec l’envie de bondir sur Tony pour le rouler à son tour comme une croquette dans de la chapelure, mais elle ne le fit pas. D’abord parce qu’il avait son cocktail en main, et ensuite parce qu’elle avait besoin de cette maudite serviette de plage pour s’y allonger et bronzer. Elle fronça cependant les sourcils et lui envoya un : espèce d’idiot bien cinglant en plein poire.
Lorsqu’il lui tendit son verre, Laureen en but une longue gorgée afin de se débarrasser de l’eau salée qu’elle avait dans la bouche. La jeune femme se tenait face à Tony, lui faisant de l’ombre de son corps afin qu’il puisse la regarder. Laureen laissa échappée un léger sourire lorsque Tony lui annonça qu’ils iraient ce soir en boite de nuit. Ça tombait bien, Laureen adorait dansée, et la perspective de danser avec le beau blond adoucissait son envie de lui tordre le cou pour le sable qui collait dans son dos.
Avec un large sourire, Laureen dit :
_ Tu m’emmènes en boite de nuit ? Mon dieu, mais c’est un repère de midinettes ça ! Elles vont toutes te voire avec moi et vont toutes avoir le cœur brisé lorsque tu commencera à me faire des petites papouilles ici et là. Je m'en réjouis d'avance !
Laureen se farda d’un air cruel, très satisfaite à l’idée de s’afficher au bras de Tony. Elle lui rendit le verre à moitié vide, puis tourna sur un pied telle une toupille. Le sable aidant, elle glissa assez bien. Laureen sautilla joyeusement vers le bord de l’eau, à quelques mètres à peine de Tony puis elle entreprit de rincer son dos, ses épaules et ses fesses du sable fin. Une fois sa toilette sommairement faite, elle revient vers non sans méfiance vers Tony et la serviette de plage.
Comme l’aurait fait Zoé en présence du mafioso, Laureen fit le grand tour. Il était encore capable de lui balancer du sable rien que pour se faire marrer tout seul. Finalement, elle se posa sur les genoux, puis s’allongea sur le ventre, essuyant ses mains sur la douce serviette. Elle plia les bras en coussin et posa la tête dessus, regardant le beau blond à côtés. Elle dit :
_ Tu sais… si tu n’aimes pas mes dominos, tu peux toujours m’apprendre à jouer au poker. Je suis certaine de pouvoir très bien me débrouiller. J’apprends très vite tu sais. L’air de rien, je ne suis pas conne ! Et je bluff à la perfection, en plus. Quand je rigole de tes conneries, tu crois vraiment que c’est de bon cœur, Tony ? Non, c’est pour flatter ton ego de mâle. Non ! Je bluff, je fais semblant !
C'était bien entendu faux, mais autant l'ennuyer un peu à son tour. Laureen gloussa quelques micros secondes. Elle ferma un peu les yeux et continua :
_ Non, c’est important de flatter les hommes. J’t’assure, on nous apprend toutes ça à l’école ; comment bien passer pour une idiote afin que l’homme avec qui l’on sort se sente valorisé. Si non, tu comprends… y fuit. Y faut toujours passer pour plus conne que l’on ne l’est réellement.
A nouveau elle rit bêtement, les yeux clos. Elle avait les jambes croisées aux chevilles.
_ Avoues que j’me débrouille comme une chef ! ... Au fait, ça serait très gentil de ta part d'aller me chercher un peu de crème solaire. Avec tes bêtises de me pousser dans la piscine, je l'ai oubliée. Suffit de claquer les doigts ici pour en avoir d'un employé. Alors, trouves-toi un employé et dit lui : je veux de la crème solaire pour ma dulcinée... et plus vite que ça larbin ! Ta dulcinée c'est moi, et le larbin, ben c'est lui !
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| Sujet: Re: Un après midi peut-être pas comme les autres [Tony] | |
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