I'm on fire | ART

Art avait entendu parler de la visite médicale obligatoire et cela l’enchantait très peu. Il se souvenait encore avec un certain dégout de la dernière fois. C’était un vieux pervers a qui il avait d’ailleurs donné un coup de poing car il avait commencé à le caresser. Autant dire qu’il appréhendait cette visite. Cela lui avait valu des jours de suspensions et un blâme. Que voulez-vous, Art n’était pas du genre à se laisser faire, du moins, pas quand il ne s’agissait pas d’une jolie fille. Il sifflotait en passant un coup de karcher sur le camion rouge. Il devait s’en occuper aujourd’hui. Une fois cette corvée finit, il alla prendre une douche rapide et essaya de se motiver pour aller passer la visite médicale. Il essaya durant tout le trajet, de trouver une excuse pour y échapper. Il envisagea même d’actionner l’alarme incendie de la caserne en désespoir de cause.

Il croisa au passage un de ses collègues qui était passé avant lui et qui était venu lui dire que l’infirmière en question était très canon. Art oublia donc l’idée de trouver un moyen d’esquiver la visite et attendait maintenant son tour avec une certaine impatience. Cela changeait la donne. Les infirmières étaient un objet de fantasme tout à fait masculin et il devait admettre que la blouse était excitante si celle qui la portait avait des formes pulpeuses et avenantes.

Enchanté Jayden, moi c’est Art. Et je suis sûr que vous vous occuperez très bien de moi.

Il avait fait une petite remarque amusée, en lui adressant un sourire en coin qui fit n aitre une fossette au creux de sa joue. L’idée qu’elle s’occupe entièrement de lui avait de quoi laisser rêveur, et pendant un instant son esprit vagabonda et imagina des scénario érotiques, tous plus plaisants les uns que les autres.

Tout de suite Jayden…

Dit-il en souriant, avant de lui lancer un clin d’œil et de se déshabiller. Le pompier ne faisait pas semblant et se dénuda entièrement ne gardant que son boxer qui moulait parfaitement bien son membre épais et puissant, déjà appétissant alors qu’il était au repos. Elle pouvait admirer un corps aux muscles parfaitement dessinés, un dos taillé en V et des abdos qui faisaient penser à des tablettes de chocolat. On pouvait également apprécié la forme de ses fesses bien musclées bien mises en valeur par son sous vêtements.

J’espère que je n’aurais pas le droit à une piqure?

La belle rousse était vraiment à son gout, des lèvres pulpeuses, une poitrine opulente, des cuisses fuselées. Et la blouse lui allait très bien. Il essayait de ne pas trop fixer le corps de la belle infirmière car sinon une érection le trahirait irrémédiablement. Il se demandait si le fait de se déshabiller faisait partie de l’examen, ou si elle se faisait plaisir. Le regard faussement impassible qu’elle lui lançait le laissait dans l’expectative. Devait-il d’ailleurs retirer son boxer ? Il décida d’attendre les prochaines instructions de la jolie rouquine. Il se demandait si elle avait entendu parler du sort qui était arrivé à son prédécesseur et si elle n'allait pas se méfier de lui si c'était le cas.

Art avait bien compris que la sulfureuse jeune femme et lui étaient bien sur la même longueur d’onde. C’était parfait, cela lui éviterait de la baratiner pour la draguer. Il n’aimait pas vraiment ça, parler pour séduire. Il était plus instinctif, plus sanguin. Mais n’étant pas un animal, il faisait tout de même des efforts pour ne pas sauter directement sur tout ce qui bougeait. Là, leur envie réciproque semblait claire et assumée, et le jeu pouvait commencer. Il en salivait d’avance. Il avait souvent fantasmée sur une jolie infirmière aux seins généreux et à la bouche pulpeuse comme celle qui lui faisait face. Et pour ne rien gâcher, elle était rousse. Il n’avait encore jamais couché avec une femme à la chevelure flamboyante, tout comme il n’avait jamais couché avec une infirmière, cela ferait deux fantasmes d’assouvis, une pierre deux coups, quelle belle début de journée! Il avait entendu des rumeurs sur les rouquines, elles étaient censées être de vraies bête de sexe. Passionnées, brulantes et ardentes, comme leur crinière. Il ne savait pas si cela était vrai, mais en tous les cas, elle avait toute son attention et son intérêt.

Vous savez, j’aime juger par moi-même de la valeur des gens. Cependant je suis sûr que vous ne mentez pas. Peut-être aurez-vous l’occasion de me montrer votre savoir-faire. En tout cas, je l’espère pour ma part.

Il lui fit un petit sourire malicieux, laissant le sens très tendancieux de sa phrase venir mourir dans l’imagination libidineuse de la jeune femme. Elle était tout à fait son genre et il sentait qu’elle pouvait lui donner bien du plaisir.

Tout est une question de bonne pénétration dans la chair je suppose oui.

Il sourit en voyant qu’elle hasarda son regard à son boxer. Etait-ce à cause de la tension sexuelle qu’instauraient les deux êtres. Tous deux étaient de fins prédateurs et ils savaient lire entre les lignes. Ainsi, il avait bien remarqué la lueur coquine dans l’œil de la belle rousse depuis qu’elle avait fixé sa colonne de chair longue et épaisse qu’elle pouvait voir parfaitement tellement son boxer était moulant. De son coté, il voyait la naissance des seins de la belle qui lui donnait très chaud.

Il s’exécuta quand elle lui demanda de s’installer sur le lit. Son regard ne pouvait se détacher de ses seins généreux qui semblaient l’appeler pour qu’il les léche, les prenne en bouche ou entre ses mains. Il avait très envie d’y glisser son visage, et même, autre chose. Elle devait bien savoir l’effet que la vue qu’elle lui offrait provoquait en lui. Et elle put en avoir confirmation en voyant la tension du patient.

Alors qu’elle le caressait tout en poursuivant son inspection, il ne la quittait pas des yeux. La voir se mordiller la lèvre l’excita beaucoup. Il aimait ce tic éminemment féminin. l la regardait durant l’auscultation, de son air félin et racé. Ses reins puissants exprimaient la promesse de coups de reins divins. Il évitait de la fixer au niveau de ses seins trop longtemps ou de ses formes qui se voyaient sous sa blouse très courte tout d’un coup. Il n’avait pas envie de bander tout de suite, même si c’était difficile de retenir ce genre de choses.

Le rythme est élevé ? Je crois que c’est parce que j’ai eu très chaud tout d’un coup, et je ne sais pas pourquoi.

Répondit-il d’une voix suave et virile alors qu’il savait très bien ce qui avait provoqué cette chaleur soudaine. Les cuisses de la belle infirmière par exemple, ou toute la tension sexuelle qui devenait palpable dans cette pièce. Il avait une forte envie de s’immiscer en elle, de la caresser, de la mordiller, et de lui faire tout un tas de choses qui finissait en « er »

Ah? C’est vous l’experte après tout. Je vous fait confiance. Et puis, il vaut mieux être sûr que tout est en ordre, surtout à ce niveau-là.

Il lui adressa un sourire en coin qui creusa une fossette à sa joue. Il ôta son boxer qui était la seule chose qui l’habillait. Déjà que ce léger bout de tissu était relativement court et bien moulant. Lorsqu’il retira son sous vêtement, son sexe bondit de sous le tissu et vint se lover contre sa cuisse. Art était fort bien pourvu par la nature et il la laissait le regarder dans le plus simple appareil. Il eut un grand sourire et écarta les bras, commençant à tourner sur lui-même pour qu’elle l’admire sous toutes les coutures. Puis il se rassit sur le bord du lit, regardant la belle infirmière en la provoquant du regard. Il se demandait comment elle allait poursuivre sa visite médicale avec lui.

Pardonnez mon ignorance mais comment allez vous procéder?

Lui demanda t-il d'un ton faussement innocent.