Lost [Luna ]

Il était aux environs de vingt deux heures, la nuit était tombée depuis quelques temps déjà, et James, avait eut l’idée débile de suivre les conseils de son ami Jason, rendez-vous dans le bois, j’suis avec des amis; ben tiens, il aurait dût s’en douter qu’il s’agissait encore d’une connerie du fils Cooper tiens, et tout ça pour quoi? Surement pour ce qu’il n’aille pas en boite, pour ne pas qu’il lui fasse de la concurrence? Ben tiens donc! Un peu las, le jeune homme était pourtant resté dans le bois, profitant de sa présence pour marcher un peu tout seul.

Un jean simple, et une veste noir, la tête enfoncé dans le col, et le dos légèrement courbé, histoire de lutter contre la fraicheur de cette nuit. Soupirant légèrement, il balança son pieds dans un cailloux, le regardant filer sur le bitume et s’écraser sur un arbre. Non vraiment, ce que Jason pouvait être chiant avec ses plans foireux. Le voila entrain de marcher sur un chantier champêtre en plein milieu de la nuit, entrain de se les geler, et en plus de ça, tout seul! Nan vraiment, Jason allait le lui payer!

S’arrêtant finalement un peu plus loin, il sort son téléphone, et appelle le fils Cooper, lui faisant part de son non amusement pour cette blague foireuse. Pour toute réponse, il a le droit a une chanson débile et son ami lui raccroche au nez. Sauf qu’en ayant écouter et papoter, il a marché entre les arbres, et le voila tout simplement perdu, au milieu des feuilles, de la nuit, des arbres, et du froid… merci Jason

Avec un lourd soupire, le jeune James pense s’assoir sur un tronc, et passer le reste de la nuit a attendre que le soleil ne se leve, la il pourrait trouver un sentir, et le suivre jusqu’à une civilisation quelconque, parce qu’avec son sens de l’orientation si peu développé, il risquait de se perdre encore plus, voire même de se retrouver coincé dans un trou ou quelques choses du genre. S’attendant donc a entendre des bruit de criquets, il manque l’infarctus lorsqu’une voix s’élève de l’obscurité. Bien entendu, il sursaute comme jamais, et manque de se retrouver les fesses par terre suite au bond qu’il fait.

Soufflant pour essaye de redonner un rythme cardiaque normal a son cœur, il se tourne vers la jeune femme, un peu plus loin, soit il rêve, soit il a de la chance, quelqu’un d’autre dans les bois a cette heure ci? Nan vraiment, il devait y avoir une force divine qui veillait sur lui! Finalement, il parvient a afficher tout de même un sourire, et a hocher la tête affirmativement.

Oui, complètement perdu même, dites moi que vous ne l’êtes pas et que vous savez par ou on peut retourner vers la ville lance-t-il avec un ton presque implorant, suivit d’un petit rire léger et agréable. En quelques pas, et se rapproche de la jeune femme, levant la main en guise de salutations, soufflant quelques mots pour se présenter: Au fait, j’m’appelle James… et vous?

Se frottant rapidement les mains, il lui glisse un sourire timide en s’adossant a un arbre, regardant rapidement autour d’eux, analysant l’absence totale de lumière et de point de repère, quelle idée de se rendre en forêt de nuit!

Lorsqu’elle lui annonce qu’il y avait un sentier un peu plus haut, le jeune homme se sent a la fois soulagé, et complètement con, perdu au milieu des bois, un saut d’un mètre tant elle l’avais surpris, et en plus de ça, le sentier n’était pas si loin que ça d’eux, non vraiment, James, sur ce coup là, était complètement a coté de la plaque. Secouant un peu la tête, en souriant de sa propre bêtise, il écoute la demoiselle se présenter, souriant légèrement en détaillant avec minutie son très jolie minois.

J’crois que j’peux dire que j’suis ravi de vous connaitre souffle-t-il avec un timide rictus sur le visage

Enfonçant ses mains dans les poches, il regarde la direction qu’elle lui indique, attends qu’elle commence a marcher pour lui emboiter le pas, et écouter sa question, que faisait-il ici. Il en rit tout seul d’ailleurs, levant les yeux vers le ciel quelques secondes sans perdre son sourire.

J’suis ici, parce qu’une fois de plus, j’ai fait confiance a un ami qui s’est foutu de moi lance-t-il avec un petit coup d’œil qui laissait présager que James entendait se venger rapidement de ce coup bas de Jason. Et vous?

Pensif, il essaye de réfléchir ou il avait put voir la jeune femme, car oui, il en était certain, il l’avait déjà vu quelques part, quoiqu’il en soit, il ne dit rien a ce sujet, de peur de la froisser, ou de paraitre indiscret, voir ennuyant ou vexant!
Quoiqu’il en soit, j’dois dire que j’vous dois beaucoup, sans vous j’serais encore entrain de jouer a Robinson sur une buche ajoute-t-il avec bonne humeur, son regard bleuté se plantant les beaux yeux de la jeune femme

Effectivement, il ne savait pas qui elle était, simplement, il avait cette idée de déjà vu en tête, et était tout bonnement incapable de dire ou est-ce qu’il avait put la croiser. Bien entendu, il ne se doutait pas qu’elle était en fait un mannequin. Bref, répondant a sa marque de politesse, elle ajoute un commentaire sur la vengeance que pouvait préparer James, et c’est avec un large sourire qu’il lui répond quelques mots: A chaque fois j’essaye de me venger, mais j’y renonce à la dernière minute, p’tete que vous pourriez m’aider a faire en sorte d’aller jusqu’au bout pour une fois, un nouveau sourire se plante sur son visage a la fin de sa phrase.

Gardant son sourire, il écoute aussi la réponse a sa question, sa voir ce qu’elle pouvait bien faire ici, et sa réponse illumine plusieurs cases dans sa tête, voila ou il avait put la voir, a la télé, ou dans un magasine, oui, elle jouait dans une série qui marchait plutôt bien ces temps-ci! Mais James ayant l’habitude de la presse et de ce que pouvait donner la célébrité, il n’ajouta rien pouvant être ennuyant pour elle, simplement un petit « j’me disais bien que j’vous avez déjà vu », histoire de flatter un peu l’égo de la belle brune.

Certain seraient parti sans faire de bruit pour m’éviter, et pour ne pas l’avoir fait, je vous remercie. Lance-t-il après qu’elle ait voulut lui faire comprendre qu’il était tout naturel qu’elle l’ait aidé, étalant aussi un large sourire suite a la proposition de Luna qui lui proposait de le raccompagner jusqu’à sa voiture.

Elle est garée assez loin aussi, si vous souhaitez qu’on trouve votre voiture, ça me suffirai, j’ai le sentier, j’peux vous raccompagner a la vôtre et retourner chercher la mienne c’est pas un problème lance-t-il avec son habituel sourire, suivit d’un clin d’œil charmeur et sympathique.

Et puis, le neurone de la galanterie venant de se rallumer, il se souvient de l’avoir vu essayer de refermer sa veste, alors tout sourire, il lance d’une voix toujours agréable: Peut-être que vous préféreriez avoir ma veste?

Amusé par la réponse de la jeune femme, le jeune Walker ne peut s’empêcher de laisser échapper un léger rire plutôt agréable. Et si Luna avait fait d’une pierre deux coup, James, dans son esprit avait fait de même, voire même trois, il se vengeait de Jason, il avait réussit a engager une conversation sur de bonne base, et en plus, cette idée d’aider a sa petite vengeance lui laissé comme l’idée qu’il allait la recroiser, plutôt bon signe! Gardant son sourire planté sur le visage, il lui glisse quelques mots;

Pour une fois que j’arriverai a lui faire un coup bas, il neigera je crois!

En effet, James ayant toujours préféré jouer franc jeu a tout les sujet, il n’avait eut que de très rare fois la possibilité de faire ce genre de coup foireux a son ami, et a chaque fois, il renonçait, par éthique disait-il. Et lorsque la jeune femme lui explique qu’elle n’était pas du genre a laisser quelqu’un tout seul dans le besoin, il ne peut que lui sourire en guise de remerciement pour sa gentillesse, c’était rare de nos jour, surtout que dans les bois, on ne croise habituellement personne le soir, elle avait toute les raisons d’avoir prit peur, et donc la fuite, mais non.

En fait, ç a peut-être du bon que Jason m’ait envoyé ici lance-t-il avec un sourire en coin. Vint la réponse concernant le fait qu’elle n’était pas venue en voiture, mots qui font tout de même sourire le jeune homme, mais qui le laisse pensif sur ce que pouvait bien trouver a faire un mannequin seule dans les bois le soir.

La promenade champêtre au clair de Lune, perso j’adhère pas tellement… enfin faut dire que j’ai le sens de l’orientation d’une betterave pourrie, et qu’en plus, j’ai le courage d’une hirondelle donc c’est pas pour moi lance-t-il en riant un peu de lui-même, après tout, il avait n’avait pas tord. Finalement, sans attendre sa réponse, il retire sa veste, qu’il pose sur ses épaules, enfonçant ses mains dans ses poches, savourant a moitié le froid légèrement poignant des bois.

Plutôt que le bus, j’peux vous remercier du sauvetage dans les bois en vous ramenant chez vous? Souriant légèrement, et lui glissant un clin d’œil tout a fait charmant, il ajoute: Sauf si vous souhaitez vraiment marcher et prendre le bus

Souriant a sa réplique concernant la neige, le jeune Walker s’imagine déjà devant un Jason rouge de honte, a se moquer ouvertement de lui, savourant avec Luna une victoire sur son meilleur ami. C’est vrai qu’il y avait pas mal de raison d’en rêver, mais Jason se méfierait, et ils auraient bien du mal a le faire tomber un piège, du moins, c’est ce que James pensait. Chassant cette idée de sa tête, il se re-concentre, et ceux sans trop de difficulté sur une chose bien plus intéressante: Luna.
On en skiera tellement ça va dégringoler ajoute-t-il avec un petit sourire, un peu navré par la nullité de sa réplique.

Lorsqu’il en vient a dire que le fait de s’être perdu dans le bois avait peut-être un bon coté, il ne peut se retenir de sourire de nouveau, prenant un air tout ce qu’il y avait d’innocent et tout ce qu‘il y avait de plus angélique, histoire que le fait de mettre en doute sa santé mental soit impossible. Lui expliquer tout ça? Avec un nouveau large sourire, il se lance; on m’a toujours apprit a être optimiste, donc en voyant le bon coté des choses, en m’étant perdu, j’ai eut l’air con et tout, mais j’vous ai aussi rencontrer, c’qui rend le tout plutôt pas mal j’trouve.


Riant avec elle suite a sa phrase, il lui dédie une mimique de gratitude éternelle parfaitement joué lorsqu’elle lui annonce qu’elle le défendrait, grimaçant ensuite, et riant de nouveau, il renchérit: Y aura p'tete même pas besoin de me défendre remarquez, j’cours très vite, ça facilite la fuite. Un peu d’auto dérision ne faisait jamais de mal a personne

Riant une fois de plus, il lui donne donc son blouson, courbant un peu le coup, et baissant la tête histoire de lutter légèrement contre le vent frais qui s’incrustait entre les arbres. Hochant la tête affirmativement lorsqu’elle lui demande s’il avait ou non froid; si j’ai froid, mais c’est pas ça qui va me tuer non plus, j’ai l’habitude en plus… et pis déjà que si on nous attaque vous me défendez, j’vous dois bien ça.

Finalement, lorsqu’elle le double pour marcher a reculons, et lui annonçant qu’elle n’était d’accord de se faire raccompagner que s’il acceptait qu’elle lui offre un café. Il prit d’abord un air un peu mitigé, et son visage se fend dans un nouveau sourire, suivit d’un hochement de tête: J’accepte donc le marché…. Par contre, vous devriez faire demi tour, le terrain et sinueux, et en plus y a une racine d’arbre là.
Non pas qu’il n’aimait pas pouvoir contempler ses yeux, loin de là même, mais plutôt que l’idée de la voir se vautrer ne lui plaisait guère.

Une fois de plus, il ne put s’empêcher de rire légèrement aux paroles de la jeune femme, comprenant qu’elle lui annonçait cela parce qu’elle n’était pas une grande skieuse, remarque, lui non plus n’en était pas un, il n’avait même jamais skié, sa jeunesse dans la neige se résumait a faire des bonhomme de neige, lancer des boules sur les voitures, et faire des cabane en bloque de glace. Il lui en fit d’ailleurs part, tout sourire: Ah non, si il neige, on skiera tout les deux! J’serais pas le seul a me retrouver le nez dans la glace comme ça.

Souriant une fois de plus, il ne peut s’empecher de lui lancer un regard taquin suite a ses paroles suivantes, mais plus ou moins compréhensif sur le fait qu’elle était un peu gênée, il n’ajouta rien, par politesse et sympathie a son égare. Il sembla qu’elle aussi était d’accord avec cette idée, et lorsqu’il se mit en valeur comme étant un lâche et un fuyard, elle mit en avant la caricature du mannequin se cassant un ongle, et une fois de plus, il ne se retint pas de rire a cette remarque.

Et puis, après qu’il lui eut avoué le fait qu’il avait un peu froid, elle se décida a lui rendre son manteau, qu’elle retira et lui tendit, pour toute réponse, il ferma les yeux, comme s’il ne voyait pas, hochant la tête négativement en levant le nez style « je suis un héros j’ai pas froid ».

Vous inquiétez pas pour moi j’vous dis, c’est pas un peu de froid qui va me tuer, dans le pire des cas, j’aurais un petit rhume, rien de bien méchant lance-t-il en repoussant doucement la main qu’elle lui tendait avec la veste, signe qu’il s’agissait d’une décision sans appel.

Il lui fait finalement la remarque concernant la racine, qu’elle ne se prend finalement pas dans les talons puisqu’elle revint se placer a ses cotés, James était alors un sauveur!

Je n’ai fait que mon devoir souffle-t-il d’un air héroïque avant de rire un peu. Reprenant un semblant de sérieux, il regarde dans la direction de la jeune femme, un air un peu malicieux sur le visage : Pour me remercier, vous pourrez me donner votre numéro de téléphone par contre

Riant une fois de plus suite à al reflexion de la jeune femme, James enfonce ses mains dans ses poches, hochant la tête négativement, comme s’il s’imaginait ce que pourraient penser d’autre personnes étrangers a la scène, non vraiment, perdus au milieux des bois, et dans le froids, ils trouvaient encore le moyen de plaisanter a tout vas, ce qui en soit plaisait grandement au jeune Walker. J’aurais mangé juste un ou deux doigts, rien de plus, j’suis pas un monstre quand même ajouta-t-il d’un air faussement outré, avant de rire de nouveau.

Finalement, lorsqu’il lui demande son téléphone, elle s’arrête, le retenant par la main, sortant un stylo, afin d’y inscrire ce fameux numéro dans le creux de sa main, amusé, il lui offre un large sourire en guise de remerciement, suivit d’un clin d’œil. Au moins, c’était clair, elle était, elle aussi, partante pour qu’ils gardent contacte. Tout sourire, il relis le numéro plusieurs fois, histoire d’être certain de le retenir, James avait en effet très bonne mémoire.

Au moins, on est sûr de se reparler, au moins pour la douce vengeance lance-t-il comme s’il s’agissait de la seule raison pour laquelle il tenait lui aussi a la revoir.

La proposition de marcher derrière elle le fit légère hausser un sourcil, puis sourire. L’idée de ne pas prendre le vent était plaisante, certes. Ben, ça sera un peu moins pratique pour voir votre visage quand même souffle-t-il avec son habituel petit sourire. Mais si ça vous fais plaisir, alors c’est partis rajoute-il suivit d’un nouveau clin d’œil.

Au fait, c’est pas que j’aime pas, loin de là, mais peut-être qu’on devrait se dire tu, le vouvoiement ça a l’air tellement solennel, c’est presque un blocage, vous trouvez pas?

[arf, j'avais tapé ma réponse, mais ça a tout effacé ]

La situation était plutôt amusante. Ils étaient perdus au milieu de la forêt, enfin, perdus non, mais James l'était quelques minutes auparavent. Et voilà qu'ils commençaient à discuter du fait qu'il n'avait pas le droit de la manger s'ils venaient à tomber dans une crevasse.

Vous oseriez me manger les doigts?! Je suis outrée!

Elle prit un air faussement indigné en le regardant.

Je ne me serais jamais permise de vous manger! Même si je mourrais de faim!!

À nouveau, elle prit un air faussement outré, mais très vite, elle éclata de rire, incapable de garder son sérieux une seconde de plus. Enfin, c'était tout Luna, toujours en train de sourire. Elle ne pouvait pas se retenir. Lorsqu'elle termina de noter son numéro sur la main de James, elle leva la tête pour le regarder, et là, c'était lui qui lui souriait. Sûrement sa façon de la remercier, même s'il n'y avait pas de quoi. Ils reprirent leur marche sur le sentier, et il ajouta qu'ils allaient se reparler pour la vengeance. Elle regarda face à elle, un léger sourire sur les lèvres.

J'espère que vous aurez le courage de m'appeler pour une autre occasion.

Elle tentait de ne pas sourire encore plus. Après tout, elle lui faisait une proposition, okay, c'était sous entendu, mais s'il était intéressé par la proposition, il la comprendrait! La balle était dans son camp.

Après qu'elle lui ait proposé de se mettre derrière elle pour ne pas prendre autant de vent, la réponse qu'il lui donna la fit sourire, mais pas amusé cette fois. Elle était plutôt surprise.

Je pourrais marcher à reculons, et vous me guiderez!

Et dans la foulée, il lui proposa de se tutoyer. Elle soupira de soulagement. Non pas qu'elle n'aime pas vousvoyer les gens, mais là, avec James, elle se sentait trop "proche" de lui pour continuer à le vousvoyer.

Je n'osais pas te le demander... J'ai du mal à vousvoyer les gens qui ont mon âge!!!

[Pour ça j'tape tout sous word pour pas que aç arrive XD]

Le jeune homme ne put s’empêcher de prendre un air faussement attristé par as propre conduite, glissant sa main devant sa bouche dans une mimique de gamin qu’on prend entrain de faire une connerie. Bien entendu, al grimace cesse immédiatement, et le voila qui sourit aussi largement que possible, sourire qui s’élargit d’avantage lorsqu’elle lui annonce que elle, n’aurait même pas essayé de le manger, quand bien même elle mourrait de faim.

Même pas un doigt, Le pouce, j’m’en sert pas beaucoup en plus souffle-t-il avec un air amusé en montrant le fameux doigts qu’il fait tourner dans tout les sens comme s’il était un boucher qui montre une pièce de viande.

Vint donc le numéro de téléphone qu’elle lui offrit, et la petite phrase qu’il lui glissait, phrase qui trouvé écho dans celle de la belle Luna, qui l’invitait a appeler pour une tout autre raison que la vengeance programmée, bien sûr qu’il le ferrait, et ce, sans la moindre hésitation. D’ailleurs, il lui en fit part, par ses mots: Bah, j’trouverais bien la force de composer votre numéro, au moins pour me faire inviter au restaurant souffle-t-il en tirant la langue.

L’idée qu’elle lui lance, a savoir marcher a reculons le fait légèrement sourire, surtout lorsqu’elle lui annonce qu’il pouvait lui servir de guide, il en grimace légèrement, s’imaginant déjà essayer de la guider sans qu’elle n’ait a trébucher sur tout ce qui bougeait, m’enfin, juste pour elle, il s’appliquerait et ferrait en sorte que tout aille bien vas… elle accepte le fait qu’ils se tutoient, et lui aussi en est un peu soulagé, certes vous, c’est très poli, mais ça complique trop de chose, et ça rend les conversation bien trop stricte a son gout. Et pis se faire sauver de la solitude dans les bois, ça crée des liens faut croire!

Alors, tu marches, et moi j’te guide, ça devrait pas être compliqué lance-t-il avec un petit sourire en coin, lui tendant la main pour qu’elle la lui prenne, jugeant qu’il s’agirait d’une manière plus simple de la guider, et aussi de la retenir en cas de potentielle chute, non pas qu’il n’avait pas confiance en lui et en ses talents de guide, mais presque…

[j'ai pas word...]

James avait une capacité a être sérieux aussi développé que celle de Luna, c'est-à-dire, deux secondes et demies! Il lui proposait son pouce à manger... son pouce?! Elle regarda son doigt qui s'agitait en l'air comme un pantin désarticulé. Cela la fit rire.

Même pas le pouce... rien! Je n'aurais pas osé! Mais vous auriez mangé mes doigts...

Elle fit un pas de côté pour s'éloigner de lui, prenant un air faussement effrayé, mais encore une fois, elle ne put s'empêcher de rire en reprenant sa position initiale. Elle se sentait un peu comme une gamine là, sur le coup-là. En train de rire comme une petite folle avec un "inconnu", lui donnant même son numéro, l'écrivant directement sur sa main, n'ayant pas de papier sur elle. D'ailleurs, le jeune homme lui dit qu'il réussirait à composer son numéro pour se faire inviter au restaurent. Elle commença à rire.

Dans ce cas-là, il faudrait que se soit moi qui vous appelle pour vous inviter... Mais puisque vous voulez faire les choses à l'envers... et d'abord... Elle le regarda à nouveau avec un air outré. C'est à vous de m'inviter au restaurent!

Elle lui fit un clin d'oeil amusé. Ils continuaient à marcher, il faut dire que la route n'était pas proche! L'ami de James lui avait donc joué un très sale tour! Enfin... ils en vinrent au moment ou ils abandonnèrent enfin le vousvoyement. Tous les deux étaient soulagés, et surtout, cela allait pas mal faciliter les choses. Il lui tendit la main pour répondre à sa proposition de lui couper le vent en marchant devant lui. Elle la prit et commença donc à marcher à reculons.

Mais si je tombe, ça ne sera pas de ta faute, ne t'en fais pas... à moins que tu ne fasse exprès de me faire tomber dans une crevasse pour me manger les doigts!

Riant une fois de plus concernant leur discussion sur le cannibalisme, James prend un air attristé, et n’ajoute aucun mots a ce sujet, comme honteux d’avoir osé lui avoué qu’il lui aurait dévoré les doigts, il se contente de la regarder avec des yeux de chien battu, et de sauter sur l’occasion pour changer de conversation, jouant ainsi le type faussement vexé qui veut a tout prix éviter un sujet de conversation blessant.

C’est donc sur le fameux coup de fil qu’il se jeta, lui annonçant plus ou moins qu’elle devrait l’inviter au restaurant, et bien entendu, elle le lui fit remarquer, et il ne put s’empêcher de rire suite a cela, mimant finalement quelqu’un qui cherche a se remémorer les convenances. La aussi, il sembla honteux de lui-même, mais bien entendu, ce n’était que simple jeux ‘d’acteur’, a dire vrai il n’aurait jamais vraiment eut l’idée de s’inviter de la sorte au restaurant.

Et finalement, la voila qui se tourné, tenant sa main, et marchant a reculons, lui lançant qu’en cas de chute, il n’en serait pas tenu pour responsable, sauf s’il s’agissait d’un plan diabolique pour la faire tomber dans une crevasse, et lui manger les doigts. A cette réplique il rit d’un air machiavélique, un peu comme un super vilain dans les film.

C’était le but, mais puisque t’as deviné mon plan, j’en chercherais un autre lance-t-il avec un petit sourire, lui faisant signe de se décaler un peu sur la droite, histoire qu’elle ne se prenne pas les pieds dans une buche étalé au milieu du chemin
Reprenant finalement son sérieux, sourire a peine visible, et sourcils froncés très légèrement, il lance, d’une voix tout ce qu’il y avait de plus franche: Nan mais j’vraiment, j’suis content de t’avoir croisé, j’aurais jamais pensé que c’est dans les bois que j’croiserais quelqu’un comme toi.

Lorsqu’elle lui lance qu’elle avait comprit son plan, James continue son jeu, prenant un air faussement revanchard de super méchant dans les films, serrant les dents et plissant les yeux. Son poing se sert même, et se pointe devant son visage, alors que d’une vois faussement énervé, il lui lançait ses mots: Damned, je suis eut! On se retrouva Super-Luna! Là encore, il lui est impossible de rester sérieux, qui plus est lorsqu’il se met leur scène en tête, non vraiment, ils devraient vraiment consulter quelqu’un.

Finalement, loin d’aimer cacher les choses, il s’annonce clairement comme heureux de la connaitre, et la réponse qu’elle lui offre le fait sourire légèrement, il semblait que ça soit vraiment réciproque. Gardant le sourire, il laisse la jeune mannequin parler sans la couper, étalant chaque fois un peu plus le rictus sur son visage.
Sa dernière phrase le fit sourire un peu plus encore. Il se perd finalement dans les yeux de la jeune femme, y restant accrocher de longue seconde avant de détourner le regard, et froncer a peine les sourcils comme pour essayer de comprendre quelques chose d’indéfinissable.

Faut dire aussi que c’est pas tout les jours que j’guide quelqu’un qui marche a reculons, voire même, c’est la première fois que ça m’arrive, d’ailleurs dans les bois en pleine nuit, ça rend la chose presque effrayante... enfin c'est drôle quand même lance-t-il avec une grimace légère. De nouveau, il lui indique de bouger cette fois de l’autre coté, afin d’éviter une racine ce coup-ci.

N’empêche que j’avais pas l’impression d’avoir marché aussi longtemps dans le bois, et d’ailleurs j’crois qu’on est pas tout prêt de la voiture souffle-t-il avec un air un peu pensif. Son regard vient de nouveau se planter dans le sien, sans fuir cette fois-ci.

Malgré la réplique de Luna, James parvint a se retenir de pouffer encore une fois, se mordant légèrement la lèvre pour que la douleur l’empêcher de rire, gardant son air de méchant, il ricane niaisement, grimaçant même légèrement comme le grand vilain de l’histoire qui déjà vient de planter un nouveau plan diabolique dans son petit crâne de super-vilain, d’une voix qu’il veut froide et grinçante, il rétorque; Qui te dis que je chercherais a t’avoir toi… Souriant doucement, il change un peu de timbre, imitant tant bien que mal une voix aux forts accents italien, et une voix écrasée, comme quelqu’un qui avait passé sa vie a fumer et qui n’avait plus de corde vocal: Je me contenterai d’offrir ta famille a mes piranhas. Parfait parrain du crime?

L’idée de l’internement lui traversa une nouvelle fois l’esprit, parce qu’ils avaient beau être loin de tout regard, dans un bois, et ce en pleine nuit, ils s’amusaient sur des choses digne d’un jeu d’enfant, et le pire, c’est qu’ils en riaient beaucoup. Mais les monsieur en blancs s’occuperaient d’eux plus tard, qu’on les laisse s’amuser, jeunesse devait se faire non?

Nan c’que je considérait comme effrayant, c’est nous deux justement, t’imagine on nous voix comme ça, entrain de partir dans des délires aussi navrant que nullissimes, et a en rire comme des baleines? Il y a de quoi être effrayer vraiment lance-t-il en souriant sans arrêt.

Finalement, lorsqu’elle regarde derrière, histoire de s’assurer qu’ils étaient bel et bien sur le bon chemin, James hausse un peu les épaules, signe que s’ils étaient ou non perdus, il s’en fichait un peu, autant de désinvolture devant une situation de crise pouvait bien paraitre anormale, mais James s’en fichait. D’ailleurs, il se demanda s’il ne s’en fichait pas simplement parce qu’il était avec elle. L’idée le fit secouer un peu la tête, comme s’il sortait d’un rêve éveillé. Leurs yeux toujours plantés l’un dans l’autre, nan il ne rêvait pas, sans trop savoir pourquoi, il ralentit tout de même un peu l’allure de leur marche.

Et les voila a présent qui se replongé dans les années 80 au milieux d’une dispute de familles de mafias, avec des accents latino et des mimique digne de scarface, et du parrain, une fois de plus, leur mauvaise santés mentales n’étaient plus à démontrer, l’asile leur était grand ouvert. Mais encore une fois, le ridicule ne tuait pas, et ils s’amusaient tout simplement, c’était bien suffisant pour qu’ils continuent non?

De moi? Mais crois tu vraiment que c’est moi qui me déplacerais pour de petit rats dans ton genre? Rajoute-t-il en gardant le même accent, bien qu’on le sentait un peu moins concentré et plus rieur que précédemment.

Ils semblent toutefois ne pas avoir la même vision des choses, lui pensant que d’autres pourraient être effrayés en les voyant tout les deux dans les bois entrain de délirer sur des sujets tous aussi idiots les uns que les autres, et tout cela avait bien sûr commencé sur une rencontre hasardeuse au milieu des bois, chapeau bas le destin, qui réservait des chose plutôt surprenante a James.

Riant une nouvelle fois, il reprend son sérieux, il commence a ralentir le pas, le de plus en plus, pensif, et surtout, paumé dans l’océan qu’était les jolie yeux de la brune. Inutile de dire qu’ils étaient a la fois magnifique et déroutant, qu’ils le laissait a la fois souriant et sans voix, oui vraiment, c’était étrange, voire même nouveau pour lui, qu’est-ce qui était entrain de lui arriver là?

Il s’arrête finalement, fronçant un peu les sourcils, sans pour autant lâcher sa main, ni même lâcher son si beau regard, aussi étonnant que ça, il n’ajoute pas le moindre mots, comme incapable de le faire, chose rare de sa part, lui qui cherchait a devenir un beau parleur d’avocat, le voila incapable d’énoncer la moindre paroles supplémentaire, et ce sans même réellement en comprendre la raison.