Un petit caprice bien savoureux. [PV]

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Le Sweet Berry Cabaret. C'était l'un des pêchés mignons de Ricardo. Depuis qu'il était venu à Los Angeles, il prenait plaisir à faire un saut à ce cabaret dès que l'occasion se présentait de le faire. Si la masse de travail que lui demandait la gestion de la boîte de nuit qu'il s'était offerte comme cadeau de bienvenue ne lui permettait pas vraiment de faire des folies, il pouvait tout de même dire qu'il était en quelque sorte un habitué des lieux. Ou du moins il l'était assez pour que l'on dise qu'il était sensible aux charmes du cabaret. Et en particulier aux charmes de l'une des danseuses de l'équipe. C'était sûrement injuste pour ses collègues et probablement pas très correct de sa part mais cette demoiselle brune aux yeux bleus avait capté son attention au point que ce ne fut plus pour voir la troupe qu'il venait au cabaret mais pour la voir elle. D'elle, il ne connaissait que son prénom : Phoenix. Cette situation qui l'avait bien convenu pendant un temps. Mais au fil des visites, il finit par lentement se lasser de voir les talents de la demoiselle éclipsés par l'exposition de ses partenaires.

Ainsi, il décida de faire quelque chose pour obtenir le spectacle qu'il venait voir. La première solution qui lui vint à l'esprit était sujette à la controverse puisqu'il s'agissait de demander à avoir un spectacle privé. Comme ce fut la seule manière qu'il voyait pour assouvir l'intérêt artistique qu'il portait à la demoiselle. Ainsi, il dut mener d'âpres négociations avec le gérant de ce cabaret qui lui opposait ses réticences, qui étaient tout de même légitime. Et pour cause, en s'accaparant l'une des danseuses, il choisissait de modifier la composition de la troupe et donc de donner un tout autre visage au spectacle que les autres clients pourraient voir alors qu'il aurait le plaisir de regarder Phoenix de plus près. Et ça, c'était parce qu'il était bien convenu qu'il était hors de question d'annuler une soirée de représentation pour le bon plaisir du brésilien. Et bien sûr, il dut refuser maintes et maintes fois l'accès aux coulisses qu'on lui proposait. Par bonheur, au prix d'une somme faramineuse, l'héritier des Silva obtint le spectacle privé qu'il désirait. Il en voulait pour preuve, le carton d'invitation spécialement imprimé pour l'occasion qu'il avait reçu par la suite.

Ce fut vêtu d'un veston noir, d'une chemise blanche et d'un jean, il se rendit donc au cabaret pour se rendre à ce fameux rendez-vous. L'accès à la salle qui leur était alloué à lui et à la danseuse qui faisait chavirer ses sens fut un peu ardu, trop à son goût, il était prêt à l'admettre. Mais, demander ce spectacle privé avait tout l'air d'un caprice, d'un jeune homme qui ne savait pas que faire de son argent. Ce moment valait bien la peine qu'il fasse ces petits sacrifices. La danseuse qu'il aurait le loisir de regarder évoluer saurait lui faire oublier ces petits désagréments, il en était convaincu.

C'est fort de cette conviction qu'il entra dans la pièce qui verrait les événements qu'il avait longtemps attendu se dérouler. Et à sa grande surprise, cette salle, bien que plus petite que celle où il avait l'habitude de regarder les spectacles auxquels il assistait, avait le mérite de beaucoup y ressembler. La seule différence se situait dans le nombre des chaises et la taille de la scène qui étaient réduits. Le jeune brésilien ne put s'empêcher de se demander pour qui on avait consenti à faire d'efforts. Phoenix était-elle si spéciale qu'on lui faisait ce genre de traitement de faveurs ? Ce qui ferait de chaque denier qu'il avait dépensé pour obtenir ce moment privilégié un bon investissement. Ou alors, on essayait de lui en donner pour son argent. Dans tous les cas, le spectacle n'avait pas commencé que Ricardo avait déjà le sourire. Un sourire qui resta peint sur son visage alors qu'il s'installa tranquillement sur son siège et patienta jusqu'à ce que le moment clé de sa soirée débute enfin.

La soirée s’annonçait magnifique et l’excitation était palpable au sein de la troupe de danseuses, toujours aussi énervée avant chaque début de spectacle d’autant plus que celui-ci allait être plutôt spécial étant donné qu’elles devraient composer avec l’absence de l’une d’entre elles et faire en sorte que les spectateurs présents ce soir n’y voit que du feu comme chaque fois qu’un client plus capricieux réquisitionnait une prestation privée de l’une des danseuses. Ce genre de chose se produisait 2 à 3 fois par semaines d’ailleurs et elles en étaient devenue habituées. Le cabaret attirait une masse de monde chaque soir et parfois certains d’entre eux était prêts à payer gros pour planer dans la luxure et l’ambiance charnel de l’endroit en abusant des services de leurs favorites, ce que le gérant n’était pas trop friand de laisser une de ces princesses seule bien que cela était chaque fois un très gros coup d’argent. Phoenix faisait partie de celles qui avaient le plus d’admirateur et était donc une acquisition particulièrement rentable pour le cabaret, ce qui flattait l’égo de la danseuse en se voyant autant appréciée des hommes et de quelques plus rares jeune femmes. Pour cette soirée, la belle avait tenu à signer de sa main l’invitation adressée à son client avec un petit cœur en fin de signature aux côtés de l’imprimé de sa bouche dû au rouge à lèvres apposé contre le papier comme elle avait l’habitude de faire. Phoenix aimait prendre le temps de donner de petites attentions particulières à ses clients dans des gestes parfois tout petits comme celui-ci, juste pour leur montrer qu’elle se faisait un plaisir de les recevoir en privé, sachant que son boss connaissait les goûts de la danseuse.

Enfin, c’est dans sa loge privée que se trouvait Phoenix, seule et assise devant son miroir, vêtue tenue de scène arborant le coloris de la fleur d’azalée à mi-chemin entre le rouge et le rose, le noir et le or en couleurs dominantes. Sa tenue de satin était composée d’un haut dans le style d’un soutien-gorge rose aux détails noirs qui bordait sa poitrine généreuse et en son centre se trouvait une petite boucle noir et or orné d’un diamant au centre, d’où partait de chaque côtés deux lignés de tissus minces aux détails agrémentées de diamants et aboutissaient jusqu’à sa jupe à l’angle de ses hanches. Ceci avait alors pour effet de couvrir son ventre plat tout en ne gênant pas sa boucle de nombril. Sa petite jupe à bordures or et noires couvrait très légèrement ses fesses et le petit string qu’elle portait, agencé au reste de sa tenue. Ses frêles chevilles la soutenaient bien qu’elle portait des talons excessivement hauts noirs en tissus aux détails or. Ses cheveux bruns bouclés finement était légèrement remontés en cadrant son joli minois maquillé de noir et d’ombre à paupière pour ses yeux de féline, un rouge passion pour ses lèvres, un peu de teintes brillante pour illuminés son visage, la même poudre volage qui accentuait certains accents de ses courbes plantureuses. Phoenix était en train de donner les dernières touches à sa toilette, piquant l’une des roses roses que son client Mr Silva lui avait fait offrir pour la remercier. La jeune demoiselle souria en apercevant à travers le miroir, le gérant de la boîte qui venait de poser les pieds dans sa loge. Celui-ci s’approcha de sa danseuse et posa ses mains sur ses épaules, lui retirant du même coup le tout petit peignoir qui la couvrait. L’homme déposa un petit baiser sur le front de sa danseuse comme il le faisait avec chacune de ses protégées qu’il aimait tant en signe d’affection. La grande famille du cabaret était tissée serrée et cela faisait parti des petits rituels qui s’était installés au fil du temps bien qu’une rumeur circulait dans le milieu comme quoi Phoenix et le gérant avait eut une aventure. Enfin, l’homme en costard lui prodigua de précieux conseils techniques, et lui rappeler qu’elle avait le droit de mettre fin au spectacle si elle trouvait l’attitude de son client trop déplacée à son endroit, puis quelques mots d’encouragement avant de l’escorter jusqu’aux coulisses de la salle où on l’y attendait.

La salle fut subitement plongée dans le noir bien que quelques projecteurs conservaient l’ambiance feutrée d’un début de show pour signaler à l’inviter privilégié que le spectacle allait débuter exactement de la même façon que si Ricardo Silva se trouvait dans la grande salle de spectacle du cabaret. Une voix forte se fit entendre dans les hauts parleurs annonçant la prestation toute spéciale de la jolie danseuse Phoenix offerte à Sir Ricardo Silva. « WELCOME TO THE SWEET CABARET! » Termina la voix forte et masculine. Le rideau se leva et on aperçue en arrière scène la jeune femme, derrière un second rideau, ne permettant que d’entrevoir sa fine silhouette immobile, une main posée sur le rebord d’un petit chapeau qu’elle portait et l’autre appuyée sur une canne; le Classique mais toujours gagnant. Le reste de la scène avait un décor qui appelait à l’éveil des sens et permettait à la jeune femme d’improviser avec de nombreux accessoire mit à sa disposition dont un pôle à striptease avant scène sur une petite passerelle comme celle des défilés installée près de là où était assis son invité ainsi qu’une chaise pour ne nommer que ceux-là. Dès que la musique se fit entendre, Phoenix sembla prendre vie se laissant désirée derrière ce rideau qui ne laissait voir que sa silhouette. Les mouvements de son corps lorsqu’elle se mit à danse suivait le rythme plutôt lent de la musique, dans un esprit sensuel et charnel. La jeune danseuse roulait des hanches en harmonie avec la musique, et se servi de sa canne comme appui pour monter et descendre, prenant soin de rendre ses mouvements gracieux que tout aussi aguicheurs. Tantôt, de profil pour qu’il puisse bien voir son la silhouette de son joli petit cul tantôt de face en écartant les jambes et en remontant tout en douceur. Elle suivait le rythme de la musique ne manquant pas une seule fois les soubresauts qui rendaient ses mouvements saccadés avant de reprendre sa danse en toute sensualité. Si Phoenix devait bien avoir une particularité, c’était bien celle de tenir à faire durer le plaisir des yeux et des sens de son invité le plus longtemps possible. Il avait payé cher pour elle, et elle allait lui en donner pour son argent à elle seule.

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Ricardo ne tarda pas à réaliser qu'au delà de trouver une salle où il pourrait profiter de son spectacle en toute discrétion, toute l'équipe du cabaret -ou du moins, une bonne partie-, s'était mobilisée pour reproduire l'ambiance qu'il avait appris à apprécier au fil des visites dans son cabaret. Le jeune Silva ne manqua pas de noter dans son esprit qu'il devrait faire quelque chose pour remercier le gérant de ce cabaret d'avoir fait tant d'efforts pour que ce moment se passe dans les meilleures conditions tout en s'assurant que le spectacle de ses autres clients se déroule comme si la troupe n'avait pas été réduite d'une danseuse. Il était évident désormais que ni la somme qu'il avait consentie à dépenser pour obtenir cette petite faveur, ni les quelques roses qu'il avait offertes à la danseuse qui avait attiré son attention en guise de remerciements n'étaient assez pour se faire pardonner du dérangement qu'il leur avait causé. Le jeune brésilien garda cette idée dans un coin de son esprit et s'y promit d'y réfléchir, une fois que le spectacle pour lequel il venait de recevoir un accueil chaleureux serait terminé.

Le rideau se leva pour mettre fin à son attente. Enfin pas tout à fait, ce lever de rideau ne fit que donner à cette attente un tournant décisif. Et pour cause, si Phoenix était encore masquée par un rideau assez fin et légèrement translucide pour lui permettre de voir la silhouette immobile de la demoiselle dont il avait tout le loisir d'apprécier l'oeuvre pour ce soir. Pendant quelques secondes, Ricardo eut presque l'impression d'admirer l'ombre d'une statue et non pas la silhouette d'une femme. Cela ne dura que jusqu'à ce que les premières notes d'une musique emprunte de sensualité s'élèvent dans les lieux. La brune se mit alors en mouvement. Ses hanches se balancèrent au rythme de la musique et se chargèrent de lui rappeler ce qui avait permis à la demoiselle de gagner l'attention particulière qu'il lui portait. La jeune femme lui donna l'impression de s'enrouler autour de cette canne fermement plantée sur le sol. Etait-ce pour cette raison que la manière dont elle attirait son regard sur l'une ou l'autre des parties de son corps pouvait être envoûtante ? Ou alors était-ce la grâce dont elle faisait preuve qui interpelait le jeune homme ? C'était assez difficile à dire pour le jeune homme. La seule chose dont il pouvait être certain. Ce soir là, il pouvait dire que pour la première fois, il se laissait charmer par une ombre. Lorsque l'on voyait la chose comme cela, ce n'était pas très flatteur pour lui. Mais cela l'était très certainement pour elle. Cela voulait dire qu'elle avait l'art et la manière d'user de ses courbes avec charme et volupté. Plus encore que ce dont Ricardo s'était rendu compte jusqu'alors. Ce spectacle avait à peine commencé qu'il faisait cette réalisation. Une pensée qui confirmait ce qu'il avait toujours pensé. Cette troupe était bien loin de rendre justice. Si l'ensemble des individualités qui la composaient faisaient sa force, la troupe éclipsait la jeune femme. Et si cela pouvait paraître vaniteux, à ce moment précis, il ne pouvait s'empêcher de savourer cette certitude absolue d'avoir raison. Et cela était d'autant plus agréable, que cela donnait à ce spectacle toute sa saveur.

Alors que Ricardo appréciait le mouvement sensuel des courbes de la jeune femme, toute notion de temps, toute la réalité sembla échapper au jeune homme. L'atmosphère qui régnait dans cette salle tendait à faire en sorte que le moindre des mouvements de la belle qui se produisait sous ses yeux capte son regard. Eut la jeune femme eu dans l'idée d'hypnotiser le jeune Silva, qu'elle n'aurait pas eu besoin de s'y prendre autrement. Le brésilien sentit chaque parcelle de son être se tendre pour admirer le moindre mouvement, la moindre vision qu'elle lui offrait sur ses courbes. Ricardo laissait volontiers la danseuse décider de la manière dont il devait lui donner son attention. Quitte à se laisser glisser lentement mais sûrement dans une douce fièvre qu'il aurait bien du mal à apaiser. Une fièvre qui était autrement plus prenante que celle qui l'avait poussé à réclamer ce spectacle et dont il aurait d'autant plus de mal à se défaire qu'il aurait souhaité que ce moment se prolonge encore un peu. Après tout, c'était de bonne guerre. Rares étaient les moments où il avait l'occasion de regarder une demoiselle se déhancher, virevolter tout en langueur et en sensualité et faire en sorte que le moindre des mouvements saccadés qu'elle exécutait arrive au moment le plus opportun. Rares étaient les fois où il avait l'impression que l'on pouvait le rendre fou de désir. Et savoir que le moindre de ces gestes, le moindre pas était pensé tout spécialement pour le charmer donnait à cette danse une saveur particulière.

La musique semblait guidée les mouvements de la jeune femme qui jouait avec les effets d’ombre et de lumière pour laisser ses bras exprimer librement toute la douceur et la sensualité qu’évoquait la mélodie qui emplissait la salle toute entière. Les jambes de Phoenix tantôt tendues tantôt pliées faisaient de même. La jeune danseuse savait qu’elle devait tenir son invité Ricardo Silva, à ce qu’on lui avait dit, au bout de son siège. Une réalité plaisante pour la danseuse qui aimait bien se sentir le centre d’attention. Chaque fois qu’elle avait l’honneur de recevoir quelqu’un en privé dans cette salle spécialement conçue, elle s’y dévouait corps et âme pour donner à cette personne l’impression de passer l’une des plus belles soirées de toute sa vie. Sinon, d’un autre côté, Phoenix avait plutôt hâte de voir à quel genre d’homme elle allait avoir devant elle. Toutes ces pensées passaient si vite dans sa tête alors qu’elle exécutait toujours sa danse avec attention derrière le rideau voilé.

Elle se penchant plus en avant, laissant son corps se cambrer doucement, le bras tendu vers le sol comme si elle tentait une révérence à la façon des hommes de la Renaissance. Ce même bras qu’elle remonta lentement au même rythme que le rideau qui la préservait des yeux de Ricardo se levait, un peu comme si elle contrôlait de sa main tout ce qui l’entourait avant de descendre les quelques marches de l’arrière scène, avait une assurance et une démarche de mannequin tout en accentuant le balancement de ses hanches. Phoenix dévoila en premier de longues jambes qui paraissaient interminables, protégées par des jarretelles et porte-jarretelles ainsi que des bas en dentelle noires transparents qui lui arrivaient un peu plus haut que les genoux.

Phoenix faisait preuve d’une fluidité particulière dans ses mouvements aussi gracieux que sensuels. Elle avait la capacité de posséder entièrement la scène et occuper tout l’espace qui lui était alloué. La jeune femme ne perdait que rarement le contact visuel, yeux dans les yeux, qu’elle avait laissé s’instaurer entre son invité et elle, y échappant quelques secondes en fermant les yeux pour produire l’effet d’un cruel manque, du moment que l’attention de Mr. Silva était complètement séduit par sa danse. La jeune danseuse se montrait maîtresse des lieux, et démontrait par les mouvements ultra sexys de son corps, ondulant du bassin comme si elle s’adonnait à une danse contact chaude et sensuelle, mais seule sur scène. Une main se posa contre son entrecuisse avant de remonter lentement pour parcourir ses seins alors que la musique changeant pour quelque chose d’un peu plus rythmée. Les mouvements de Phoenix étaient dignes d’une tigresse sauvages, empoignant la chaise qui avait été mise à sa disposition, se frottant contre celle-ci sensuellement avant de la faire glisser sous elle pour la ramener en avant le dossier vers Ricardo. La jeune femme se laissa aller plus vers l’arrière et semblait pousser des cris, des gémissements un peu comme si elle simulait certains ébats torrides utilisant la chaise comme partenaire. Puis soudainement, Phoenix se leva, un pied posé sur la chaise elle la repoussa à l’une des extrémités de la scène sans atteindre les coulisses. La belle jeta un regard de braise tout aussi provocateur que charmeur à l’endroit de son invité. Se laissant retomber vers le sol, à genoux, Phoenix parcouru quelques pas à quatre pattes, telle une dangereuse félines en direction de Ricardo lui laissant tout le loisir d’admirer une vue plongeante de sa poitrine généreuse. La brunette s’arrêta tout près de lui, à une distance où il n’avait qu’à tendre la main pour la toucher, chose qu’il tenta comme hypnotisé par Phoenix alors que celle-ci se déroba de sa main sans qu’il n’ait pu même effleurer sa peau doucement halée. Les yeux brillants de la jeune femme était rivés vers Ricardo Silva, qu’elle trouva plutôt mignon d’ailleurs, guettant si le moindre de ses mouvements les plus discret pouvait trahir l’appréciation du spectacle qu’elle lui offrait.

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L'un des gestes de Phoenix marqua une rupture. Ricardo ne manqua pas de marquer sa légère surprise face à cette révérence dont il se demandait ce qu'elle devait représenter. Ce ne fut que lorsque le bras de la brune sulfureuse se leva lentement comme pour commander au léger rideau qui recouvrait la demoiselle qu'il comprit. Le second acte de ce spectacle commencerait dans les quelques secondes. Le jeune homme rassuré par cette perspective s'adossa de nouveau contre le dossier de son siège et laissa son regard remonter le long des jambes interminables de la jeune femme puis de sa silhouette. Son expression ne manqua pas de trahir de nombreuses fois qu'il appréciait particulièrement le choix qu'elle avait fait en ce qui concernait cette tenue et si ça ne suffisait pas, le léger sourire qu'il lui adressa lorsque pour la première fois leurs regards se croisèrent ne laissa aucun doute sur ce qu'il pensait de ce qu'il voyait. Et sur le fait qu'il appréciait particulièrement ce qu'elle lui avait montré jusqu'alors. Cependant, cette fois encore, la danseuse démontra du charisme dont elle disposait.

En effet lorsque la danse reprit, Ricardo oublia un instant le mouvement gracieux de ses courbes, il oublia un instant que c'était cette plastique qui lui avait tant donné envie jusqu'alors. Durant cet instant, ce furent les yeux de la demoiselle qui captèrent son attention et faisait du regard du brésilien un esclave. A tel point que lorsque la demoiselle fermait les yeux, l'espace d'une fraction de second, cela ressemblait presque à la rupture d'un quelconque lien qu'elle avait tissé entre eux. Une rupture qui fut à chaque fois un peu plus douloureuse du jeune homme qui continuait encore et toujours de se laisser hypnotiser par cette jeune femme qui parcourait la scène avec sensualité. Ou plutôt qui possédait la scène et en faisait le théâtre des désirs du brésilien qui ne tarda pas à se retrouver de nouveau au bord de son siège. Et de nouveau, il se laissa prendre dans les filets de la jeune femme qui faisait décidément ce qu'elle voulait de lui.

En accentuant le mouvement de ses hanches, la jeune femme décida d'attirer de nouveau le regard du jeune homme sur ses courbes. Ses yeux suivirent ensuite le mouvement de cette main qui s'aventurait entre ses jambes, plantant alors les graines d'une envie qui n'avait pas lieu d'être malgré l'intimité et la sensualité du moment qu'ils partageaient. Cependant, ces idées ne tardèrent pas à trouver de la substance. Oui, cette main aventureuse avait à elle seule changé le ton de cette danse. Le regard de Ricardo se fit un peu plus insistant et ses expressions un peu plus expressives par la suite. Ainsi, il semblait évident alors que la demoiselle simulait des ébats avec une chaise qui n'avait rien demandé que le brésilien se laissa aller à imaginer partager ce genre d'étreintes torrides et sauvages avec la danseuse qui se produisait face à lui. Idée qui devait rester dans son esprit mais qui ne manqua pas d'éveiller ses sens d'une toute autre manière. Au point qu'il en oublia alors où il se trouvait. Au point que l'espace d'un instant, il cru que ce fruit défendu qu'il affrontait du regard s'approchait de lui pour qu'il puisse le cueillir, comme en témoignait le regard fiévreux qu'il opposa au regard de braise qu'elle lui adressa. Lentement mais sûrement, la jeune femme s'approcha de lui, répondant aux désirs d'un corps qui ne supportait plus la distance que cette scène mettait entre eux. Un corps qui prit le pas sur sa raison, puisque son regard ne résista pas bien longtemps à l'attraction que la poitrine de la belle exerçait sur lui. Et alors qu'elle fut à portée de main, Ricardo ne put s'empêcher de tenter une caresse. Sa main ne rencontra que le vide, ce qui lui causa d'écarquiller les yeux sous l'effet de la surprise. Il se cramponna ensuite à son siège, dans l'espoir vain de s'ancrer dans la réalité. Oui en vain, puisque le regard brillant de la jeune femme le faisait sombrer de nouveau dans ce doux univers où l'attraction qu'elle exerçait sur lui faisait d'elle sa souveraine.

Phoenix lui retourna le sourire qu’il lui adressa la toute première fois que leurs regards se croisèrent, un sourire sincère et ravie de savoir qu’elle pouvait au moins lui offrir ce petit cadeau pour lequel il y avait mit une somme faramineuse pour s’assurer de l’avoir pour lui, pour la soirée, tant d’argent qu’il avait doublé ce que les clients payait habituellement pour les shows privés dans cette salle. Il fallait croire qu’il y tenait à ce qu’ELLE, elle se produise seule pour lui. La chose était d’autant plus agréable à donner que le jeune homme était irrésistiblement séduisant, avec ses petits airs et les traits de son visage qui devaient probablement trahir ses origines de l’Amérique du Sud. S’il n’avait pas été son client, Phoenix se serait bien laissée tenter à se laisser draguer par lui et entraîner avec lui pour autre chose qu’une vulgaire petite visite guidée de son appartement. Quoique, client ou pas, il lui était bien souvent arrivé d’offrir bien plus qu’un spectacle aux clients qui répondaient à ses critères, en plus ils avaient des endroits ici que l’on réservait que pour cela, comme quoi il ne pouvait pas avoir que les sens et les yeux de comblés en ces lieux. Enfin, cela dépendant toujours de son invité(e) puisque certains étaient parfois marié(e)s ou engagé(e)s et se refusaient à un petit supplément en coulisse bien que ce n’était pas l’envie qui manquait bien souvent. Peut-être après, Ricardo ou la belle Phoenix oserait aborder le sujet…

Pour le moment, la jeune femme ne se contentait que de l’exciter à distance, lui donnant droit à une performance particulièrement teintée de sensualité et de son petit côté coquin et aguicheuse. Phoenix eut un petit sourire aux lèvres en voyant l’expression de surprise qui pouvait se lire sur le visage du séduisant brésilien lorsqu’elle s’était échappée de ses mains, ce qui l’amusa beaucoup, il était mignon à voir. La demoiselle lui adressa un petit clin d’œil, lorsqu’il reposa son regard vers elle, comme pour s’excuser de ce mal qu’elle venait de lui infliger. Phoenix toujours à genoux, finit par se relever et s’élança vers la pôle de striptease dorée qui était près de Ricardo. Ses jambes repliées contre le métal froid, elle s’y agrippait tout en tournant autour suivant la descente jusqu’au sol. Se redressant, la belle danseuse se collant le dos contre la barre pour se remonter, les bras levés au-dessus de sa tête qui lui permettaient de se relever. Ainsi elle exécuta des mouvements de haut en bas contre la pôle. Avant de se retourner face à celle-ci et se donner un élan suffisant pour qu’elle puisse grimper un peu plus haut dessus en un éclair. Ne touchant plus au sol, Phoenix leva une jambe gracieusement comme pour faire une solide arabesque, tenant son pied dans sa main avant de se laisser descendre un peu. La belle faisait preuve d’une imagination débordante quand aux mouvements que lui permettaient de produire la barre et également de faire de nouveau une démonstration de sa souplesse lorsque, tête en bas, Phoenix écarta les jambes à en faire le grand avec facilité et agilité contre la barre relevant le buste et la tête avant d’enrouler qu’une jambe autour de la pôle pour lui permettre de libérer ses mains conservant sa jambes tendues dans les airs. Finalement, la belle redescendit au sol, en se laissant aller à de nouveau d’ondulation de son corps contre la barre avant arrière parfois. Ne manquant pas de regarder son cher Ricardo dans les yeux alors qu’elle se tenait tout prêt de son siège.

Phoenix le dévorait un peu des yeux alors qu'il devait peut-être à cette instant faire bien pire, si il laissait son imagination fonctionner en la regardant danser pour lui. Au bout de plusieurs minutes, la jeune femme se décida à réduire la distance de leurs deux corps un peu plus et alla près du siège de Ricardo, de là elle s'était décidé à lui laisser goûter à la douceur de sa peau hâlée et toucher par la même occasion sa plastique gracieuseté de Mère Nature. La demoiselle s'amusa à danser près de lui, collant parfois son petit cul contre son entre-jambe alors qu'elle lui avait préalablement écarté les jambes un tout petit peu, Ses mains frôlèrent son cou, alors qu'elle plongeait son doux regard dans le sien tout en roulant des hanches

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La jeune femme lui adressa un petit clin d'oeil complice alors que lui se remettait de la surprise qu'elle lui avait faite en se refusant à lui au dernier moment. La réponse à cette petite attention fut un sourire quelque peu gêné. Il était un peu embarrassé d'avoir pris en flagrant délit de cette façon. Cependant, l'embarras disparut bien vite pour laisser place à une expression un peu plus expressive. Oui, ce petit intermède bien qu'un peu embarrassant lui avait permis de faire comprendre à la demoiselle qu'il ne regrettait pas le moindre dollar qu'il avait dépensé pour faire en sorte qu'elle se produise devant lui. Ce qui n'était que la moitié de la vérité, puisque bien plus que de lui en donner pour son argent, elle lui faisait regretter d'avoir laisser l'argent être le nerf de la guerre en ce qui concernait leur relation. Oui, maintenant qu'il y réfléchissait, cela aurait peut être été plus agréable pour lui de connaître la demoiselle de manière un peu plus personnelle que cela. Mais les choses étaient faites comme ça. Il était venu pour apprécier le travail de la jeune femme à sa juste valeur et il allait le faire. Il allait même faire un peu plus.

Phoenix ne manqua pas de l'impressionner, une fois encore. Si la fièvre était revenue à grand pas alors qu'elle commença à onduler autour de la barre qui trônait sur la scène, les arabesques qu'elle forma ensuite au prix d'un effort que Ricardo devina comme terrible ne manquèrent pas de marquer le jeune homme. Et pour la première fois depuis le début de ce spectacle, il réalisa que la demoiselle ne lésinait pas sur les moyens pour que ce spectacle lui plaise. Une pensée qui le flatta au plus haut point. Et qui l'encouragea dans l'attitude qu'il avait adoptée dès lors que la danse avait pris un ton plus charnelle. Alors qu'elle continuait à onduler contre cette barre, les pensées peut être hors de propos qui s'étaient déjà formées dans son esprit revenaient le hanter de plus belle. Oui, il la voyait briller dans sa sensualité alors que leurs corps s'unissaient. Et oui, l'idée le charmait au plus haut point. Son regard trahissait ces pensées. Et pour cause, il se faisait toujours plus appuyé, toujours plus insistant. Jusqu'à ce qu'il devienne évident que le brésilien ne se contentait pas de regarder la danseuse, il la caresser des yeux. Il s'offrait avec la vue ce que son toucher ne pouvait pas obtenir, du moins pour le moment. Et lorsque de nouveau elle s'approcha de lui, il ne put avoir la lucidité de se dire que cela faisait partie du spectacle. Au contraire, il l'appela du regard, lui demandait de combler la distance qui les séparait. Ce qu'elle fit pour le plus grand bonheur du jeune homme. Un bonheur que ses yeux révélèrent cruellement de par leur éclat presque aveuglant. Et si en d'autres circonstances, il se serait montré raisonnable, cette fois il se laissa aller à l'envie. Ses mains se posèrent sur le dos de la jeune femme et glissèrent lentement le long de sa peau alors qu'elle ondulait contre lui.

Comment aurait-il pu résister à la tentation de la toucher alors qu'elle était près de lui ? Une question qui dans sa fièvre ne trouvait pas de réponse. Il sentait son corps s'enflammer maintenant qu'il pouvait la toucher. Il sentait sa volonté de garder le contrôle de ses désirs ployer lentement mais sûrement. Ses mains n'hésitaient pas à glisser contre ses fesses de temps à autre, à prendre le temps de les parcourir avant de repartir explorer son dos pour mieux revenir. Et il ne fit même pas attention à l'effet que cette danse lascive avait sur son entrejambe qui finit par le trahir, bien évidemment. Chaque parcelle du corps du jeune homme réclamait ce corps qui était si proche de lui et pourtant à des années lumière de ce qu'il désirait. Cette pensée fut si prenante, si obsédante que ses caresses et ce regard qu'il gardait fixé sur les yeux de la belle occultèrent tout le reste. Absolument, tout le reste. A commencer par le peu de retenue qu'il lui restait. Les soupirs de plaisir et d'envie qu'elle lui arrachait en furent la preuve la plus criante. Cette réalité le heurta de plein fouet lorsqu'il réalisa enfin qu'il n'entendait rien de plus que le silence assourdissant qui avait empli la salle. Chose dont il ne savait pas à quel moment elle s'était produite. Ce qu'il savait c'était que ses mains n'avaient toujours pas quitté le corps de la belle qui l'avait enivré à ce point là. Il savait aussi que cette pensée aurait du le gêner. Qu'il n'aurait pas du laisser passer quelques secondes de plus pour la libérer enfin de son étreinte. Et surtout qu'il ne devait pas la regarder et lui laisser entrevoir les pensées qu'il avait nourries et dont elle avait été l'actrice principale. Mais la tâche lui semblait impossible et pour cause. Elles étaient d'autant plus pressantes qu'ils n'étaient plus danseuse et client mais femme et homme, désormais.

Le spectacle privé qui venait de durer une bonne trentaine de minutes tirait un peu à sa fin, bien que l’intensité du regard de Phoenix à l’endroit de Ricardo demeurait palpable et profondément ancré dans celui du jeune homme chaque fois que son regard se perdait à remonter jusqu’à ses yeux un court laps de temps. La jeune danseuse lui remettait sous le nez, et surtout sans retenue, sa plastique parfaite et naturelle qui l’avait fait succomber à ses charmes sur laquelle il pouvait désormais laisser aller ses mains baladeuses qui n’hésitaient pas à la toucher, à caresser sa peau, son dos et ses fesses, avec une envie qui pouvait se ressentir chez la demoiselle. En même temps, elle avait l’impression de le voir un peu hésitant dans ses gestes comme s’il craignait de l’offenser d’une quelconque façon que ce soit, ce qui n’était pour l’heure quasiment impossible. Déjà que la bosse plutôt imposante de son pantalon aurait eut de quoi le faire, en voyant qu’il n’avait vu de sa danse qu’une occasion de l’imaginer assouvir ses pulsions sexuelles qu’il éprouvait envers elle, ce qui au contraire, flattait la belle puisqu’elle avait peut-être un peu trop flirté avec la mince ligne qui l’avait protégée de ce genre de pensée dans l’esprit du jeune latino. Phoenix choisit finalement de se permettre de s’installer à cheval sur lui jouant avec les premiers boutons de la chemise de Ricardo. Elle lui adressa un petit sourire empreint d’une certaine quête de charme et laissait savoir son côté peut-être un peu plus coquin alors qu’elle collait le mince tissus qui recouvrait son sexe se coller contre le pantalon du jeune homme.

Dis-moi… le spectacle t’as plus Beau brun? lui demanda-t-elle d’une voix suave et douce tout en approchant sa bouche de son oreille.

Rejetant un peu la tête par en arrière Phoenix dégagea son cou, toujours assise sur les genoux de Ricardo et attendit patiemment sa réponse. Disons que le tout prenait une tournure légèrement inhabituelle et pour cause, elle avait fait signe aux techniciens affectés à l’éclairage et le son de quitter la salle ainsi que toute autre personne se retrouvant dans l’un des recoins de cette salle. Une demande qui s’exécuta rapidement, comme si on répondait aux caprices d’une Diva, ce que n’était franchement pas la belle danseuse. Elle avait simplement désiré que partager un moment en privé avec M. Silva à l’abri des regards indiscrets pour préserver son intimité et celle du jeune homme des collègues de travail de Luxuria. La jeune femme était parfois le genre de femme un peu trop entreprenante et se demandait bien si Ricardo entrerait dans son jeu ou bien laisserait la raison gagner et s’éloignerait d’elle en la remerciant pour le spectacle sans demander son reste. Jusque là, Phoenix n’avait pas trop de crainte à avoir étant donné qu’il semblait toujours être sous le charme de ce à quoi il venait d’assister, ne réalisant pas trop encore la position dans laquelle il se trouvait désormais. Ses mains agiles finirent par céder à l’envie de dévoiler partiellement le torse musclé du jeune homme. La belle souria, n’ayant à présent aucune envie de retourner à sa loge tout de suite, et d’encaisser l’argent qui lui revenait de droit pour ce petit show privé. Il l’avait appelé à lui, et elle n’avait pas su résister au charme brésilien….

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Bien que ses mains avaient quitté le corps de la belle brune, Ricardo était bien loin d'être libéré du charme de la demoiselle. Il lui faudrait bien quelques minutes pour se remettre de la vision de rêve de ce corps se déhanchant pour lui, de ce spectacle de sensualité et de charme. Et encore, pour cela, il lui faudrait déjà se libérer de la position dans laquelle il se trouvait. Chose qui semblait impossible puisqu'il ne réalisait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Oui, s'il avait sentit l'étau que formaient les pans de sa chemise s'écarter légèrement, il n'aurait pu dire que la jeune femme était en train de le dévêtir. Il n'aurait pu dire que si ce spectacle qui l'avait poussé à nourrir tant de pensées pas forcément avouables se terminait, sa soirée, elle, ne faisait que commencer. Et heureusement puisque revenir à la réalité, aurait été aussi se rendre compte de la vérité embarrassante que son pantalon hurlait au morceau de tissu qui recouvrait à peine l'intimité de la belle qui trônait au dessus de lui. Son seul lien avec la réalité pour le moment était la voix de la jeune femme. Les mots qu'elle lui adressa. Des mots qui le plongèrent l'espace de quelques secondes dans les chaudes fantaisies qu'il avait nourries en la contemplant, quelques instants plus tôt.

Tu as été parfaite.

Lui répondit-il ensuite, d'une voix enrouée par un désir encore bien présent.

Tu es parfaite.

Une rectification qu'il fit alors qu'elle offrait son cou à son regard. Et que de nouveau, elle s'offrait aux rêves emprunts d'un plaisir charnels dont il ne pouvait s'empêcher d'en faire l'héroïne. Trop absorbé par la vision de ce corps qui était si proche du sien, il ne se rendit pas compte de la scène qui se jouait, de la décision que Phoenix avait prise pour eux deux. Et d'ailleurs, elle n'eut pas d'importance. Tout ce qui comptait à cet instant précis était eux. Elle, lui, et le désir qui continuait d'enivrer ses sens. Désir qui grimpa de plusieurs degrés lorsque le reste des boutons de sa chemise sautèrent et dévoilèrent une partie de son torse. Un geste qui fut une libération pour lui. Cela signifiait qu'elle le désirait autant que lui pouvait la désirer, que ce dont elle l'avait fait rêver pouvait devenir une réalité. Qu'il pouvait se permettre de la toucher avec plus d'insistance, ce dont il ne se privait pas. En effet, ses caresses se firent plus pressantes, libérées du souci de ne pas faire fuir une demoiselle qui n'était plus là pour danser pour lui. Et cette fois, ses lèvres se mêlèrent à ce jeu qui enivrait dangereusement les sens du brésilien puisqu'elles allèrent cueillir celles de la jeune femme. Oui, il lui vola un baiser, passionné, fougueux, plein d'une intensité qu'il gardait habituellement sagement cachée dans les très fonds de son esprit mais qu'elle avait su libérer si facilement. Et alors que sa langue se frayait un chemin pour aller caresser celle de la demoiselle qui l'avait charmé, il ne put s'empêcher de laisser un soupir de soulagement. C'était la manière dont l'être de passions qu'il était devenu remerciait la jeune femme de lui avoir redonné vie.

La jeune danseuse se senti légèrement gênée par le compliment que lui fit Ricardo, qui laissa un petit sourire se peindre sur son visage, alors qu’elle détournait les yeux pour regarder ailleurs, ce qui creusa d’adorable petites fossettes à ses joues. Elle n’avait pas l’habitude de réagir ainsi à des compliments d’un client, d’un homme, et Phoenix n’avait aucun moyen d’expliquer ce pourquoi cela se produisait maintenant. La jeune femme choisi de dissimuler sa gêne en relevant la tête pour le regarder de nouveau dans les yeux.

«Merci... c’est gentil. »

Phoenix sentie la main ferme et virile de Ricardo venir se poser contre sa nuque, choisissant de se saisir du joli minois de la danseuse qu’il rapprocha du sien pour l’embrasser. Fermant les yeux, le contact de ses lèvres contre les siennes lui était plus agréable qu’elle ne se gêna pas pour prolonger le baiser passionné. Elle laissait leurs langues exécuter un ballet parfait lorsque se mêlant l’une à l’autre, elles donnaient plus d’intensité à un baiser déjà fougueux. Légèrement penchée sur lui, la belle danseuse en profita pour défaire complètement et un à un, chacun des boutons de la chemise du jeune homme. Luxuria se risqua ensuite à poser ses mains contre son torse musclé, qu’elle laissa traîner sur sa peau en douces caresses. Elle ne comprit pas trop au premier abord la signification du soupir que Ricardo poussa, mais elle finit par être à même de le deviner et un petit sourire se dessina sur ses lèvres dont elle se détacha un court instant :

« As-tu envie de moi ? » dit-elle doucement en le regardant droit dans les yeux, soutenant son regard d’un petit air charmeur.

Phoenix n’avait pas pris quatre chemins pour vouloir obtenir réponse claire qui mettrait fin à son questionnement. Elle avait eut le don d’être directe, coupant dans l’essentiel. Peut-être aussi parce que la jeune femme sentait de son côté que son bas-ventre semblait être incendié d’un désir criant envers le beau brésilien. Luxuria espéra alors que la réplique de Ricardo, s’il parvenait à le lui avouer, serait positive. Elle savait qu’elle l’excitait bien d’une certaine façon puisque la bosse de son pantalon en témoignait assez bien, mais ce qu’elle ignorait c’est s’il était prêt à franchir la barrière et aller plus loin avec elle ou voulait-il la préserver dans ses fantasmes. Enfin, Phoenix profitait des caresses plus insistantes de Ricardo alors que celui-ci parcourait tout son corps de déesse, si peu vêtu devant ses yeux. La jeune femme fini par déplacer ses baisers dans le cou du jeune gérant, effleurant une seule fois de ses dents son cou pour lui provoquer l’un de ces frissons avant de l’embrasser sensuellement contre son torse chaud.

Décidément, leur soirée à tous les deux semblait prendre une tournure qu’aucun d’eux n’avaient prévue à l’avance. Cela dit, ils ne semblaient pas non plus s’en plaindre d’autant plus qu’ils s’étaient épris d’une envie passionnelle l’un envers l’autre qu’ils leur fallait assouvir à tout prix.

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L'espace d'un instant, la jeune femme détourna le regard de lui. Ricardo eut bien du mal à comprendre ce que cela pouvait signifier. Etait-elle gênée ? Est-ce que cette icône de sensualité connaissait ce que pouvait être la gêne ? Cela semblait impossible mais alors qu'elle reprit la parole pour le remercier, elle ne lui avait pas donné l'impression d'être totalement à l'aise. A croire que le compliment qu'il lui avait adressé l'avait touchée. Et pourtant, si Leandro n'usait que rarement de mots aussi forts, ce n'était pas comme si la jeune femme n'avait pas entendu ce genre de compliments avant, si ?

Il n'eut pas le temps de s'en préoccuper. Pas alors que le corps qui avait pris place dans tous ses fantasmes était si près de lui qu'il pouvait le toucher. Pas alors que ces lèvres qu'il avait tant souhaité goûter étaient assez près pour qu'il puisse les embrasser. Longuement leurs langues s'adonnèrent à un doux ballet, mues par la passion, pas un désir qui allait en croissant. Et lentement mais sûrement, Ricardo continuait sa chute dans cette douce folie dans laquelle elle l'entraînait. Une douce folie qui continuait de le guider sur une pente glissante, qui continuait de l'éloigner des convenances que leurs relations auraient du exiger. Cette chemise dont il s'extirpa en était le signe le plus criant. Et pourtant, il ne fit rien pour lutter contre le cours des événements. Bien au contraire, il ne pouvait que les encourager. C'était comme si cette danse qu'elle lui avait accordé n'avait servi qu'à l'envoûter. Si c'était le cas, Phoenix pouvait se targuer d'avoir réussi. Et pour cause, plus le temps passait, plus il devenait évident que le brésilien voulait bien plus qu'une danse. Ce qu'il voulait ? Phoenix avait mis un nom sur cela bien mieux qu'il l'aurait fait lui même. Tout ce qu'il avait à faire était répondre à cette question qu'elle lui posait et elle serait à lui. Ou du moins, c'est comme cela qu'il interpréta les choses.

Terriblement.

Telle fut la seule réponse qu'il put lui adresser.

Une réponse qui avait pris la forme d'un ronronnement de plaisir et pour cause. A peine eut-il le temps de prononcer ce mot que les lèvres de la jeune femme s'étaient déplacées pour embrasser le creux du cou de Ricardo. Instinctivement, le jeune homme lui offrit cette part de son anatomie pour qu'elle y poursuive cet assaut qui était d'autant plus terrible qu'il était d'une douceur infinie. Il se laissa ensuite submerger par un frisson. Frisson qui était le fruit d'une légère morsure de la jeune femme, qui décidément avait le don de l'enflammer encore un peu plus lorsqu'il pensait être complètement ivre de désir pour elle. Un désir qui le rendait complètement vulnérable, qui ne lui laissait d'autre choix que de subir les doux baisers qu'elle déposait sur son torse et de pousser quelques soupirs de plaisir alors que les lèvres de la jeune femme s'attelaient à caresser sa peau. Il était également condamné à sentir ce brasier qui consumait ses entrailles se renforcer, d'entendre ses instincts exiger de mettre fin à cette torture et d'assouvir enfin ce désir. Et le pire dans tout cela était que c'était si agréable qu'il ne trouvait plus la volonté de faire autre chose que subir à ce moment précis.

Ce n’était bien sûr pas la première fois que Miss Phoenix Luxuria Emerson recevait ce genre de compliment à son endroit, ce sachant déjà pourvu d’un physique de rêve elle faisait tourner de nombreuses têtes et brisait parfois quelques cœurs s’étant risqués à dévoiler leur flamme à une jeune femme blessée par l’Amour dont le cœur est protégé et inatteignable, du moins pour le moment. Il n’en restait pas moins qu’il arrivait parfois, lorsque ces paroles semblaient provenir d’une personne infiniment sincère envers elle, d’en être touchée plus qu’à son habitude. Ricardo faisait apparemment parti de ce lot même si dans son cas, il était peut-être encore un peu trop sous l’emprise de sa danse, hypnotisé, transi de désir pour elle, que Phoenix avait elle-même provoqué. D’ailleurs, un petit sourire se dessina sur ses lèvres à nouveau, lorsqu’il lui répondit d’une voix enrouée semblable à un ronronnement de plaisir. Jouant avec le col de sa chemise, Luxuria remonta quelques doigts sous le menton de Ricardo pour plonger son regard dans le sien.

« Et si je te disais que je prenais à mon compte le fait de vouloir t’appartenir pour le reste de la soirée ? »

Si Phoenix le voulait bien, elle refusait que l’on paie pour la retrouver dans à moins bien sûr que ce soit à coup de verres alcoolisés ou de petits cadeaux, puisqu’elle n’aimait pas recevoir de l’argent à proprement parlé pour un blow job ou une baise torride pure et simple. Le tout à condition que la demoiselle ou le jeune homme plaise à l’œil de Miss Emerson qui mettait plus de temps à se laisser convaincre si ce n’était pas le cas. Putain de société basée sur les apparences décrirons certains, mais la vie est ainsi faite, plus tu es riches plus tu domines le monde, plus tu es beaux plus tu as le monde à tes pieds au niveau du sexe. Enfin, c’était parfois la philosophie de la jeune danseuse qui ne cessait d’évoluer dans un monde où il lui fallait vendre son physique au profit d’une entreprise qui roulait sur l’or et où elle pouvait s’en servir pour obtenir tout ce qu’elle voulait.

Bref, la jolie brunette cherchait toujours à provoquer, à flirter à la limite du supportable pour les muscles, le corps entier de Ricardo qui avait envie d’elle en poursuivant ses baisers sensuels. Phoenix tenait à lui mettre tout juste sous les yeux sa poitrine naturelle aux mensurations parfaites bordée par un petit soutien-gorge affriolant et ultra sexy, alors qu’elle s’amusait à se trémousser toujours accroupie ses jambes de part et d’autres des siennes, faisant se coller leur deux sexes séparés par quelques épaisseurs de tissus l’un contre l’autre dans un mouvement lascif. Elle le regardait avec le genre de regard lubrique d’une douce petite chienne avide de sexe, ses yeux illuminés par l’éclat du désir qui brûlait ardemment en elle. Si Ricardo résistait à ces assauts, c’est qu’il n’était tout bonnement pas humain.

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Rares étaient les choses qui pouvaient le sortir de cette douce torpeur dans laquelle il était plongé. Une part de lui était encore assez alerte pour s'alarmer de cette situation. Oui, il y avait quelque chose d'effrayant dans ce doux sort qu'elle lui avait jeté. Jamais Ricardo n'aurait pu imaginer tomber si facilement en le pouvoir d'une personne. Et la chose était d'autant plus troublante que plus le temps passait, plus ce piège se resserrait sur lui sans qu'il ne puisse l'empêcher. Enfin, peut être aurait-il pu s'extirper de cette douce torpeur dans laquelle il voguait, peut être aurait-il se sortir de cette fièvre qui embrumait ses sens, s'il l'avait voulu ne serait-ce qu'une seconde. Cependant, la seule chose qui se rapprochait d'une quelconque volonté était le désir ardent qui continuait de le consumer lentement mais sûrement. Désir qui grimpa encore de plusieurs degrés lorsque la jeune femme lui fit ce qui sonnait comme une proposition des plus intéressantes. Désir qui ne pouvait que grimper encore et encore sous la torture qu'elle lui infligeait.

Comment aurait-il pu résister à ce qu'elle lui infligeait ? Alors qu'il se croyait libéré de ses baisers qui faisaient vibrer ses muscles, elle l'assaillait de plusieurs manières différentes. Son membre, témoin privilégié de toutes ses envies ne pouvait que demander sa libération face aux invitations de cette intimité qu'il avait tant désirée qu'il avait désormais l'impression d'attendre de ne faire plus qu'un avec elle depuis de longs siècles. La poitrine de la jeune femme se retrouvait toujours sous les yeux, et semblait demander à jaillir, à se libérer de cette prison de tissu. Et s'il arrivait à détacher des yeux de ces monts de chair. Lorsqu'il arrivait à se remettre de ces merveilles que la nature avait forgées, il croisait son regard. Et il ne pouvait pas résister à ce regard qui brillait de cette lueur particulière. Celle qui acheva de le plonger dans la folie. L'une de ses mains se plaqua fermement sur le fessier de la belle, comme pour lui priver d'autre choix que de rester auprès de lui. Les lèvres de Ricardo glissèrent sur la peau de la jeune femme jusqu'à arriver au lobe de son oreille qu'il mordilla doucement avant d'enfin glisser la réponse qu'attendait la demoiselle.

Tu ferais ma soirée.

Une réponse qui était désormais une évidence, au vu de la manière dont ses mains décidément plus inquisitrices s'engouffrèrent dans la culotte de la belle pour caresser ses fesses à même la peau. Ses lèvres n'étaient pas moins satisfaites de ce qu'il avait entendu puisqu'elles butinaient le creux du coup de la demoiselle. C'était comme si cette nouvelle avait fini de mettre ses hésitations à genoux, ce qui n'était pas tout à fait le cas. Au contraire, eut-elle demandé un supplément pour lui offrir cette prestation que la manière dont elle l'avait tenté aurait été un argument des plus convaincants. Mais Ricardo aurait sûrement eu des regrets. C'était tellement plus agréable de penser que ce moment n'avait rien à voir avec la prestation de la demoiselle, que cela en devenait la meilleure nouvelle de cette soirée.

La demoiselle ne faisait pas particulièrement exprès pour agir comme un poison dans les veines de celui ou celle qui avait le malheur de poser ses yeux sur son corps de rêve, de tous les fantasmes et qui ne pouvait plus s’en détacher. Elle avait un charme, un charisme dont elle abusait parfois consciencieusement pour obtenir ce qu’elle voulu et surtout qui elle voulait. Qui aurait pu reprocher à une aussi jolie créature de vouloir satisfaire son manque de sexe qui la harcelait sans relâche. Du sexe, Phoenix en était accro, purement et simplement ce qui, tout naturellement la côte auprès de ses partenaires qui partageaient ses envie. Forcément, ils cherchaient à se dépasser. N’ayant toujours pas cernés le type d’homme que Ricardo pouvait être au lit, bien qu’elle mourrait d’envie qu’il la prenne, Phoenix balançait entre agir comme un petit ange ou une terrible diablesse, des deux côtés elle savait remplir son rôle, ne recherchant pas toujours les baises Hard, bien que les apparences l’y prêtait. La jeune femme souria lorsque Ricardo la retint contre lui d’une main, pour mieux sentir sa peau chaude effleurer la sienne, et ses seins se coller contre son torse musclé. Rejetant de nouveau ses cheveux vers l’arrière d’un mouvements de tête léger, mais gracieux elle laissa le visage du jeune brésilien s’approcher du sien pour lui murmurer quelques mots à son oreille.

« Alors, je suis TOUTE À TOI. » répondit-elle en écho à ses paroles tout juste au moment où Ricardo venait à reculer sa bouche de près de son oreille pour déplacer ses baisers tout en se permettant de serrer les fesses rebondies de la demoiselle, sous sa culotte, de ses mains fermes et viriles.

Phoenix poussa un petit soupir, sentant un grand frisson faire frémir sa personne lorsque Ricardo laissa ses lèvres s’amouracher de son cou, chose contre laquelle la belle danseuse ne pouvait pas grand chose puisqu’il touchait l’un de ces points sensibles. À ce moment précis, la jeune femme avait l’impression qu’elle venait de réveiller le lion qui sommeillait en le beau brésilien qui se montrait à présent plus aventureux, un peu plus maître de ses moyens, mais surtout de ces désirs. La demoiselle savait pertinemment bien que ceux de ce soir faisait d’elle l’objet de convoitise absolu par lequel il comptait bien apaiser et surtout réaliser ses fantasmes qu’il devait traîner depuis plusieurs jours, plusieurs semaines si n’est pas des mois à savoir la fréquence à laquelle M. Silva honorait le cabaret de ses visites. Phoenix, docile petit ange, se laisserait portée par les envies du jeune homme à qui elle s’était confiée entière à ses soins pour la soirée sans rien demander en échange si ce n’est lui procurer le plaisir qu’elle le pensait à même de lui donner aussi fort que possible.

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En d'autres temps, Ricardo aurait sûrement été dégoûté de se voir succomber à l'appel à la luxure qu'était Phoenix. Dégoûté parce qu'il avait été élevé pour apprendre à transcender les pulsions et autres vices que sa nature nourrissait. Dans cette optique, nourrir le moindre des fantasmes que la jeune femme lui avait inspiré était signe de perdition. C'était avant qu'il se rende compte que tout cela n'était qu'un écran de fumée. L'important n'était pas la vertu que l'on nourrissait, pas pour la famille Silva en tous cas. C'était la vertu que les autres leur prêtait qui les inquiétait. Ainsi, il pouvait vivre avec la certitude que n'importe quel homme, Silva ou non, aurait cédé à l'offrande qu'elle lui faisait. Car oui, c'était le cadeau le plus tentant que l'on pouvait faire au jeune homme. Ce qu'elle lui offrait c'était une libération. Le droit de la garder pour lui et pour lui seul pendant les prochaines heures jusqu'à ce que la moindre des envies qu'il avait nourries soit enfin assouvie. Jusqu'à ce que ses entrailles cessent de le consumer de l'intérieur. Jusqu'à ce qu'il connaissait son plaisir sous toutes ses formes.

A cette offre, il ne put répondre par des mots. Ses lèvres étaient trop occupées à épouser le creux de son cou, à s'en délecter, à s'en enivrer. Cependant, il tenait à lui laisser entrevoir qu'il avait bien reçu le message. C'est ainsi que doucement, ses dents se plantèrent dans la peau de la demoiselle. Le geste fut bref, pour marquer non seulement qu'il prenait acte de cette offrande mais pour lui faire comprendre qu'il n'en abuserait pas. Son désir était sauvage, intense, incontrôlable, mais pas assez violent pour que force et fougue riment avec dureté.

Chose qu'il tint à démontrer puisque du bout des lèvres il caressa la parcelle de peau qu'il avait mordue, comme s'il cherchait à se faire pardonner d'une sorte de faute. D'un blasphème. Oui, marquer cette icône de luxure autrement que par le plaisir devait être un pêché. Le seul pour lequel Ricardo avait envie de se fustiger pour le moment. Du moins, peut être y songerait-il s'il venait à oublier qu'il avait tout le loisir d'adorer ce corps qu'il avait entre les mains. Des mains qui continuèrent leur exploration de la jeune femme, puisque l'une d'entre elle laissait le bout de ses doigts se rapprocha dangereusement de la raie des fesses rebondies de la demoiselle. L'autre quant à elle remonta lentement le long du dos de la demoiselle jusqu'à arriver au niveau de quelque chose qu'il était venu à trouver gênant : l'agrafe de son soutien-gorge. Une agrafe qu'il défit vivement.

Luxuria leva la tête, les yeux fermés, lui offrant le loisir de s’accaparer de son cou, dont chaque baiser qu’il y déposait était source de grand frisson qui parcourait la jeune femme de la tête aux pieds. Distraitement, la demoiselle caressait les cheveux, la nuque de Ricardo du bout des doigts, délicatement. Il put la sentir tressaillir lorsqu’il planta ses dents dans sa chair, tout juste suffisamment pour lui laisser une marque temporairement, geste accompagné d’un petit cri, faible, mais audible alors que les traits du visages de la belle s’étaient à peine crispés une fraction de seconde. Ils se détendirent aussitôt en sentant la douce caresse que lui imprimait du bout des lèvres le séduisant brésilien. Phoenix avait bien saisi le message qu’il avait voulu faire comprendre, du moins elle le croyait. Accordant désormais à Ricardo, la qualité d’être le genre de mec particulièrement fort au lit, mais qui savait passer les choses tout en douceur, demeurant tendre avec sa partenaire, une hypothèse qui restait éventuellement à prouver. La jeune danseuse aimait sentir les mains de Ricardo, explorer chaque parcelle de son corps, de sa peau chaude et douce. Elle eut un petit sourire lorsqu’elle senti quelques doigts aller et venir, flirtant de temps à autre avec le sommet de la raie de ses fesses bombées.

Sentant l’agrafe du soutien-gorge qui lui servait de tenue scène céder sous les doigts habiles Ricardo, Phoenix laissa les bretelles de ce petit bout de vêtement glisser de ses épaules puis de ses bras avant de le lancer sur un siège voisin dévoilant sa poitrine ronde et plus ou moins imposante dans toute sa splendeur. Ses seins nus, encadrés par sa longue chevelure brune et soyeuse de la belle danseuse, étaient offerts aux yeux de Ricardo qui avait à présent toute emprise sur ceux-ci s’il le désirait. D’ailleurs, après de longues minutes de contemplation, Phoenix lui adressa un petit sourire à la fois charmeur et coquin lorsqu’il avait finalement détaché son regard de sa poitrine pour la regarder dans les yeux. Malgré tout, elle bomba légèrement le buste, comme pour quémander qu’il s’occupe de ses deux partenaires de scènes les plus chers sachant pourtant que Ricardo ne s’apprêtait certainement pas qu’à les regarder.

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Quelques secondes, c'est ce qu'il fallut à la demoiselle pour se débarrasser de ce soutien-gorge devenu gênant. Quelques secondes et cette poitrine si voluptueuse, si délicieuse dont elle avait usé quelque secondes plus tôt pour le tenter était libre. Pendant de longues secondes, Ricardo se figea et se perdit dans leur contemplation. On lui reprocherait sûrement de se perdre dans sa fascination pour les monts de chair de la demoiselle et d'occulter tout le reste. Mais il avait l'impression de voir un rêve qui le hantait depuis des semaines se réaliser sous ses yeux. Ainsi, lorsqu'enfin il put détacher ses yeux de cette poitrine et lorsqu'il croisa le regard de la jeune femme son sourire avait quelque chose d'enfantin. Oui, il se sentait redevenir un petit garçon qui venait d'ouvrir un paquet cadeau qui contenait une jolie surprise. A ceci près que ce n'était pas le genre de surprises qui l'avaient intéressé à l'époque. Ce petit moment prit fin lorsque la jeune femme bomba son buste pour demander à ce qu'il s'en occupe. Un retour à la réalité qui s'imposait. Ces oeuvres d'art devant lesquelles il s'émerveillait, il devait les toucher.

Pour le coup ses deux mains lui seraient utiles. Lentement elles remontèrent le long des courbes de la jeune femme, bien qu'elles auraient pu prendre un chemin bien plus rapide pour y accéder. Comme si cette courte distance -qui pour le coup était devenue bien longue- était nécessaire pour mériter d'arriver à la destination qui se présentait fièrement sous ses yeux. Doucement ses doigts effleurèrent les seins de la belle, plusieurs fois comme si ses mains cherchaient à montrer patte blanche. Puis, elles finirent par se poser délicatement sur ces dunes de chair qu'il massa avec douceur. A ce moment, son regard se fixa de nouveau sur cette poitrine, comme si elle était un objet à manier avec précaution. Comme s'il devait faire preuve de la plus grande concentration alors qu'il la touchait.

Phoenix était fière de ce que la nature lui avait donné en cadeau alors qu’elle était le fruit d’un judicieux métissage et n’avait aucune gêne à exposer son corps aux mensurations parfaites sur la plage où lors d’une de ces escapes sexuelles en charmante compagnie, par exemple. Quand on possédait un physique de rêve comme celui de Miss Emerson, on apprenait bien vite à s’en servir pour satisfaire quelques petits caprices exaucés pour ces beaux yeux bleu-vert, comme celui de vouloir telle ou telle personne dans son lit. Si la belle à jeté son dévolu sur vous, prenez garde, elle n’abandonnera pas tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas eut ce qu’elle voulait en venant vous aborder. Essayez de résistez à ses avances avec succès, vous en serez le premier ou la première et il faudra bien vous décerner un prix bien mérité puisqu’au fond la demoiselle n’a qu’un bon fond, et il serait ridicule de ne pas céder aux soins d’une si charmante dame attentionnée et nymphomane sur les bords.

Enfin, Luxuria, à moitié nue, ferma les yeux lorsque doucement, elle senti les mains de Ricardo quitter ses fesses pour suivre lentement le chemin de ses hanches puis ses côtés pour finalement caresser, masser avec une infinie douceur sa poitrine voluptueuse. Au bout moment, où elle se laissait faire complètement, la jeune danseuse fini par se pencher, visage vers le cou du jeune brésilien pour l’embrasser jusqu’à mordiller le lobe de l’une de ses oreilles avant de venir subtiliser un petit baiser langoureux à ses lèvres alors que ses mains manipulaient toujours avec précaution ses seins. D’une main qu’elle descendit le long de son torse, elle regagna la ceinture de ses pantalons qu’elle défit habilement laissant ensuite céder le bouton sous ses doigts avant de remonter son bras jusqu’autour de son cou alors qu’elle l’embrassait toujours. Puis avant que les choses n’avancent trop loin elle lui susurra doucement :

«As-tu envie qu’on aille ailleurs ? »

Elle s’était dit que l’endroit, sur un siège de salle de spectacle, ce n’était peut-être pas assez confortable pour eux deux et que si Ricardo offrait une réponse positive à sa question, elle l’amènerait avec elle dans l’une des salles privées, l’une de ces salles si luxueuses : Mini-bar avec alcool à volonté, des canapés, un grand lit, une pôle de striptease et une salle de bain mise à disposition avec un grand bain tourbillons le tout dans un décor rappelant le cabaret, ambiance qui appelait à la luxure accompagnée d’une douce musique de fond. Sinon, ils resteraient ici et cela conviendrait tout autant à la demoiselle. Cela dépendait uniquement du confort de Ricardo.

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Ricardo ne s'en cacherait pas, pouvoir profiter d'une demoiselle que la nature avait gâtée à ce point était l'un des grands plaisirs de son existence. Pourquoi nier ce qui était une évidence ? Il n'y avait rien de plus flatteur que de désirer et se sentir désiré par la personne qui nourrissait tous ses fantasmes. Ou si une telle chose existait, le brésilien ne la connaissait pas. Ainsi, il n'aurait vu aucune raison logique de résister à la jeune femme. En fait, plus le temps passait moins il voyait de raison valable pour se refuser à elle. Au contraire, elle devait être l'une des rares personnes devant lesquelles il pouvait avouer se pâmer sans éprouver de l'embarras. Mais peut être pensait-il cela parce qu'il était encore sous le charme que cette danse qu'elle lui avait offerte avait jeté sur lui. D'ailleurs, il ne savait même pas si ce charme trouvait son origine dans cette danse ou si cet envoûtement s'était renforcé au fil des prestations qu'il avait pu voir de Phoenix. Et il serait bien incapable de dire quand est-ce que le charme finirait par se lever. La seule chose dont il était sûr, c'était que la perspective de voir ses fantasmes se concrétiser ne rendait pas la jeune femme moins désirable, bien au contraire.

La manière dont il caressait la jeune femme en était une preuve. De par leur douceur, elles tendaient à rendre la douceur des pensées qu'elle lui avait inspirées. Et si elles se multipliaient c'était parce que rien n'était assez doux pour lui offrir un plaisir comparable à ceux dont il avait tant rêvé. Et l'idée qu'elle appréciait ce traitement ne fit qu'encourager le jeune homme. Et ce malgré les frissons que les doux baisers qu'elle déposa sur son cou. Et ce malgré le fait que chaque caresse qu'elle lui distillait tendait à le pousser à songer à son propre plaisir qui se rapprochait mais qui pour l'instant restait bien loin de lui, peut être même trop loin. De ce fait, le baiser qu'elle déposa sur ses lèvres fut quelque peu rassurant. Ricardo l'interpréta comme le signe qu'elle ne comptait pas s'évaporer comme un rêve qui touchait à sa fin. Le brésilien ne put s'empêcher de regretter de ne pas avoir pu faire durer ce doux baiser plus longtemps. Et ce même s'il avait l'agréable surprise de voir les choses se préciser. En effet, la jeune femme avait détaché son pantalon, geste qui le soulagea quelque peu puisque ce morceau de tissu commençait à devenir quelque peu inconfortable de par son excitation. Une excitation qui ne l'empêcha pas de peser la question qu'elle lui posa ensuite avec attention. Et ce, même si ses caresses ne s'interrompirent pas tout de suite.

Ce n'est pas de refus.

Lui dit-il après quelques secondes.

Il ponctua sa réponse d'un petit baiser sur l'épaule de la jeune femme. Puisqu'il avait le choix, il allait plutôt passer cette nuit dans un endroit plus confortable et plus conventionnel. Cela pouvait paraître vieux jeu. Mais se laisser emporter par le désir était une chose, faire le choix conscient de refuser de patienter quelques minutes avant de céder à l'autre en était une autre. Parce qu'il avait le choix, le brésilien ne put s'empêcher de penser que continuer ce qu'ils faisaient dans cette salle aurait été vulgaire. Et il ne voulait pas que la jeune femme pense qu'il s'agissait d'une vulgaire baise, de quelque chose qu'il faisait pour se dire qu'il l'avait faite avec une femme qui l'avait faite fantasmer. Ce moment ne se jouait pas entre deux corps mais entre un homme et une femme. C'est la nuance que Ricardo essayait de marquer en faisant ce choix. Peut être se prenait-il trop la tête en ce qui concernait ce moment, mais s'il devait sortir de cette nuit sans le moindre regret, cela valait bien ces quelques petites exagérations.

La jeune femme profitait des douces caresses de Ricardo alors que les choses prenaient une tournure plus tendancieuse vers un aspect plus intime entre eux deux dont ils en seraient les seuls acteurs. Elle frissona au baiser qu’il posa sur son épaule nue, caressant de ses lèvres la peau chaude de la danseuse.

À la réponse de Ricardo, Pheonix se penchant une dernière fois vers lui pour l’embrasser tendrement sur les lèvres avant de se lever de sur lui. Si elle lui avait donné le choix, c’était dans le seul intérêt de son invité puisque dans l’une et l’autre des pièces, la jeune femme n’en était pas à sa première fois. Elle suggérait toujours la quiétude et le confort d’une chambre close parce qu’elle adorait l’endroit avec ses miroirs et tout ce qui constituait cette suite. Il s’y dégageait un tel parfum d’érotisme et passion qu’il était difficile d’y résister, s’avouant peut-être vieux jeux de ne pas se sentir pleinement en possession de ses moyens en baisant dans la grande salle de spectacle, bien que l’expérience était agréable. Disons, que la mobilité était assez réduite et pas vraiment appropriée pour accueillir ce genre d’activité dangereusement excitante. Phoenix ne considérait pas Ricardo comme un simple client venu demander le caprice au gérant du cabaret d’obtenir un spectacle privé de la danseuse en échange d’une grosse somme d’argent qui devait normalement justifié et équivaloir à l’importance que l’on accordait à la danseuse. C’était plutôt un éventuel partenaire de jeu, séduisant auquel elle ne demandait qu’à découvrir ses talents en matière de sexe.

Enfin, Luxuria ramassa son soutien-gorge qu’elle ne remit évidemment pas et patienta debout du haut de ses talons haut, ses seins nus partiellement couverts de ses cheveux, que le beau brésilien s’apprête à la suivre. Glissant une main dans la sienne pour le guider, Phoenix avait l’une de ses démarches assurée, terriblement sexy puisqu’elle roulait parfaitement des hanches pour rendre sa démarche fluide et sensuelle. Jetant un œil derrière, la Belle adressa un petit sourire charmeur à l’endroit du jeune homme comme pour lui promettent qu’ils n’étaient pas trop loin. Une fois arrivés près de la salle, la jeune danseuse plaqua subitement Ricardo contre le mur tout en se collant contre lui, lui volant quelques baisers passionnés et langoureux à la dérobée. Elle profita du moment qu’elle attirait son attention ailleurs pour déverrouiller la salle en entrant le code à 5 chiffres pour que le voyant vert s’allume. Tournant la poignée, elle repoussa vivement la porte pour l’ouvrir, entrant la première à reculons sans quitter les lèvres de Ricardo qu’elle fit entrer à son tour en l’attirant contre elle, avant de le repousser, le plaqua de nouveau contre la porte qu’elle avait eut l’occasion de fermer derrière eux. Détachant finalement ses lèvres des siennes, Phoenix souria au jeune homme qui n’avait pas vraiment eut le temps de s’habituer au tempérament soudainement plutôt fougueux de la demoiselle. Elle lui laissa alors balayer des yeux l’endroit où il venait de mettre les pieds, éclairé par une lumière tamisée rendant l’ambiance plus intime.

« Alors dis-moi ce qui tente en premier beau Brun… » lui murmura-t-elle doucement à l’oreille tandis qu’elle se tenait toujours contre lui, caressant d’une main son torse musclé.

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Désolé pour le retard.

Cet autre baiser qu'elle lui offrit manqua de faire ployer la volonté du jeune homme d'attendre. Heureusement, il fut bref, trop bref pour que Ricardo eut le temps de transformer les idées qu'il avait en tête en actions qu'il aurait sûrement regretté plus tard. Elle se leva ensuite de lui, lui laissant l'occasion de glisser un autre regard sur son corps. Une fois encore, le brésilien ne put résister à la tentation de contempler ce corps qui lui serait bientôt offert. Cependant, il ne se perdit pas dans cette contemplation bien longtemps : il aurait été bien dommage de faire attendre une telle demoiselle.

A son tour, le jeune homme se redressa. La main de la jeune femme vint saisir la sienne. Un contact qui était bien loin de ceux auxquels il ne pouvait s'empêcher de rêver mais qui était bien assez pour le faire patienter. Ou du moins, c'est ce qu'il croyait. Il se laissa ensuite entraîner vers cette fameuse pièce où il avait choisi que leurs ébats se dérouleraient. Et une fois encore, il se laissa subjuguer par le mouvement terriblement sensuel que les hanches de la jeune femme exécuta alors qu'elle l'entraînait dans ce long couloir. Et une fois encore, il se demanda comment il avait bien pu résister si longtemps à la tentation de l'avoir pour lui seul. C'est une question qui resterait sans réponse. Et peut être était-ce mieux comme ça. Du moins, c'est ce que le jeune homme pensa lorsque dans un sourire charmeur la jeune femme lui promit qu'ils n'étaient plus très loin du lieu où ils pourraient enfin s'abandonner l'un à l'autre sans craindre que leur intimité ne soit troublée et sans tous les autres inconvénients qu'aurait impliqué leur étreinte devant la scène où elle s'était produite devant lui.

D'ailleurs le moment où il put goûter à la jeune femme arriva plus tôt que ce que Ricardo avait imaginé. Et pour cause, à la grande surprise du jeune homme, lorsqu'ils arrivèrent auprès d'une porte, la danseuse le plaqua contre le mur et captura ses lèvres dans des baisers langoureux. Baisers qui détournèrent son attention de ce qu'elle faisait, jusqu'à ce qu'un cliquetis se fasse entendre. Ensuite, il se laissa entraîner par la jeune femme à l'intérieur de cette salle qu'ils avaient enfin atteint pour se faire précipiter de nouveau contre cette porte dans un autre baiser langoureux. Cette fougue dont la demoiselle faisait preuve ne pouvait que surprendre le brésilien, mais ça ne lui déplaisait pas bien au contraire. C'était le signe qu'elle avait la même envie que lui. Lorsque leurs lèvres se détachèrent, la jeune femme lui adressa un sourire que le jeune homme lui rendit. Et puis, curieux de connaître cette salle, il balaya les environs. Un mini-bar, des canapés, un grand lit, ce lieu était de toute évidence conçu pour le confort de ceux qui s'y trouvaient. La lumière tamisée donnait une ambiance intimiste à ce lieu. Parfait. Avec la jeune femme dans ses bras, le jeune homme ne put s'empêcher de songer qu'il avait atteint le paradis. En parlant de la demoiselle, celle-ci lui offrit de choisir ce qu'il voulait.

Je crois que j'ai déjà tout ce que je veux.

Lui répondit-il, lui aussi dans un murmure, en entourant de nouveau la jeune femme de ses bras. Pour ponctuer cette réponse, il alla de nouveau quérir ses lèvres dans un baiser langoureux. Oui, il ne pouvait qu'être satisfait de ce qu'elle lui avait déjà offert. Peut être qu'en d'autre circonstances, il aurait pris le temps de savourer un peu plus le confort de cette pièce. Mais complètement enivré par son désir pour elle, il ne pouvait penser à d'autre plaisir que celui de s'abandonner dans ses bras et de céder à cette envie qui le dévorait de l'intérieur.

{ Pas grave =)

Phoenix laissa échapper un petit rire, sans méchanceté voyant que le jeune brésilien ne semblait pas avoir réellement compris le sens de la question qu’elle venait de lui adresser. Il était évident que les deux jeunes gens partageaient la même envie de consumer les désirs et pulsions sexuelles qu’éveillait en eux la présence de l’autre. Il ne s’agissait plus d’un client et d’une danseuse, mais bien d’un homme et d’une femme maîtres de leurs gestes qui avait succombé aux charmes de l’autre et qui désirait s’en approprier l’espace d’une soirée. Par sa phrase, Luxuria avait voulu suggérer « Le lieu » où Ricardo avait préférence pour la prendre en premier lieu, à moins bien sûr que son membre ait besoin qu’on le réveille pour mieux s’armer à la tâche – chose dans laquelle la belle excellait ; le lit, le canapé, contre le mur, sur le minibar…. Ce n’était clairement pas les possibilités qui manquaient. Cela étant dit, la réponse qu’elle obtint de Ricardo la fit tout de même sourire puisqu’elle signifiait qu’il se sentait comblé par son approche par la danse qu’elle lui avait offerte en cadeau avant de s’offrir elle-même sous peu. Phoenix en était flattée et satisfaite à la fois.

Sa main glissa subitement vers la fourche de son pantalon, tissu sous lequel elle pouvait sentir son membre qu’elle caressa avec insistance à travers, lui faisant savoir qu’à présent ses intentions étaient plutôt différentes; elle avait envie de lui purement et simplement et ne voulait rien d’autre qu’être satisfaite. Phoenix prolongea le baiser langoureux tout en collant son corps déjà à moitié nu contre le jeune homme. Elle le laissait maître de la situation, lui donnant l’occasion de laisser ses instincts de mâle dominateur refaire surface librement. Luxuria allait jusqu’à coller son bas-ventre contre le bassin du jeune brésilien, en se mouvant que très légèrement mais suffisamment pour qu’il n’y ait aucun malentendu sur ce qui devait normalement se passer, accompagnant toujours ses gestes d’un regard à la fois terriblement coquin et charmeur cherchant littéralement à l’allumer complètement, une main venant se glisser le long de la nuque du jeune homme qu’elle caressa du bout des doigts.

« Je t’appartiens également dans ce cas. » lui susurra-t-elle à l’oreille agrippant avec ses dents très légèrement le lobe de son oreille avant de l’embrasser, descendant ses baisers contre son torse chaud et musclé poursuivant le trajet sinueux sur son ventre. Elle le couvrait de petits baisers tant de petit coups de langue. Sans hésitation, Phoenix défit la boucle de la ceinture de Ricardo, le bouton de son pantalon et baissa sa braguette. Écartant un peu ses pantalons, elle pu accéder aux boxers du brésilien, mince tissu, qui séparait sa bouche de son sexe. Voulant le faire languir un tout petit peu et qu’il décide enfin à prendre les devant, la jeune femme s’attarda à faire que très légèrement sentir ses dents pour ne pas lui faire mal ou bien embrassa son membre à demi-réveillé, le tout toujours qu’à travers le tissus. Luxuria se retrouvait à présent agenouillée devant Ricardo, levant les yeux vers lui, elle le regardait d’un air de petite salope qui n’attendait uniquement qu’on vienne lui fourrer une bite entre ses petites lèvres rosées et pulpeuses. S’il résistait à ses avances, Phoenix en serait terriblement vexée puisqu’une telle chose ne s’était encore jamais produite.

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Un rire. Voilà tout ce qu'inspira la réponse qu'il avait donnée à la jeune femme. Le jeune homme ne s'en formalisa pas. Et pour cause, il n'eut pas l'impression qu'elle eu envie de se moquer de lui, bien au contraire. La jeune femme semblait tout aussi impatiente que lui de passer à des choses plus sérieuses, plus intenses. L'impatience du jeune homme se fit plus douloureuse lorsque la jeune femme caressa son membre qu'elle avait déjà bien torturé jusqu'alors. Ricardo ne put s'empêcher d'émettre quelques soupirs de plaisirs. Son envie se fit encore plus pressante alors que la jeune femme se pressa contre lui, et lui fit comprendre ce qu'elle voulait. Ce qu'ils pouvaient faire n'importe où dans cette pièce. Le brésilien ne put s'empêcher de se voir s'unir à elle dans le lit, sur le canapé, sur le minibar.

Une fois encore, elle s'offrait à elle. Une fois encore, le jeune homme entendait qu'elle était à lui, offerte à sa volonté. Et une fois encore, elle lui faisait voir ce qu'elle pouvait lui offrir. Des frissons parcoururent l'échine du jeune homme alors que lentement mais sûrement la demoiselle descendait vers son bas ventre, couvrant son corps de baisers entrecoupés par des coups de langues qui ne manquaient pas de lui faire perdre la tête. Ainsi, il ne masqua pas sa surprise lorsqu'il sentit la boucle de sa ceinture se défaire et les pans de son pantalon s'écarter. Un frisson le saisit lorsque la jeune femme mordilla son membre à moitié réveillé. Le regard qu'elle lui lança ensuite acheva de le rendre fou. Le pantalon et le boxer du jeune homme glissèrent le long de ses jambes pour arriver à ses chevilles. Il les envoya ensuite au loin d'un geste.

Tu la veux, c'est ça ?

Lui dit-il, désignant son membre désormais complètement nu. Le ton qu'il employa était suave, peut être un peu trop pour ne pas cacher quelque chose. Tout comme la manière dont ses doigts se perdirent dans ses cheveux avant de glisser le long de sa mâchoire et d'aller se poser derrière la tête de la jeune femme qui d'un simple regard le poussait plus loin encore que ce qu'il avait penser aller. La suite se passa très vite. Sa prise sur la tête de la jeune femme se raffermit et sans attendre, son gland força le passage des lèvres de la jeune femme. Oui, son pieu de chair se glissa lentement mais sûrement dans le doux fourreau qu'elle lui avait offert. Cette entrée fut des plus plaisantes pour le jeune homme qui ne masquait pas son plaisir. Plaisir qui atteignit son paroxysme lorsqu'enfin, il acheva son entrée. De nouveau, sa main se fit douce. D'une autre caresse, Ricardo laissa à la jeune femme le droit de goûter ce morceau de chair comme bon lui semblait.

Alors qu’elle se tenait toujours collée contre lui, Phoenix ne relâchait pas son objectif qui consistait à faire perdre la tête au jeune homme qui se tenait devant elle; le pousser à la désirer à un point tel qu’il n’aurait qu’à la soulever et la porter où bon lui semblerait pour ensuite fondre sur elle tel un rapace en quête de sa proie ultime pour enfin s’unir à elle dans des gémissements certains de la demoiselle. La jeune femme aimait l’entendre laisser échapper de petits soupirs de plaisir qui trahissaient déjà ce qui devait le brûler de l’intérieur en la voyant se trémousser contre lui et surtout agacer son sexe de sa main habile. Maintenant qu’elle le tenait, Phoenix ne lâcherait pas l’emprise qu’elle avait sur Ricardo avant bien sûr qu’ils ne consument leurs envies commune.

Agenouillée devant le séduisant brésilien, Luxuria ne quittait pas des yeux celui-ci en le provoquant toujours un peu plus, le jeta de ces regards terriblement coquins n’aidant rien pour calmer le jeu tout en agaçant l’objet de convoitise qui s’éveillait petit à petit. Elle sentie Ricardo frissonner sous ses délicates attentions à l’intention de son membre. Bien vite, il la repoussa légèrement pour qu’il puisse faire glisser son pantalon puis son boxer jusqu’au sol avant de les envoyer promener un peu plus loin. Désormais il était complètement nu, ayant perdu sa chemise un peu plus tôt. Ce qu’il était beau ! Phoenix se perdit un peu dans la contemplation de son corps de dieu, musclé offert à ses yeux. Elle n’avait pas eut tord, il était aussi bien membré qu’il était affreusement séduisant lui donnant raison alors qu’elle avait succombé à son charme.

La jeune danseuse fut tirée de ses pensées lorsque Ricardo parla, tout en désignant son membre nu, pratiquement complètement dressé sous ses yeux dans sa direction. Comme seule réponse, Luxuria lui adressa un petit sourire, cachant très mal ses intentions. Elle ferma les yeux, frissonnant aux quelques douces caresses que lui offrit le jeune brésilien, laissant ses doigts se perdre dans sa longue chevelure puis aux traits fins de son visage qu’il effleurait doucement. Bien vite, le tout changea, alors que la main de Ricardo posée à l’arrière de sa tête, la poussa plus en avant en même temps qu’il approchait son membre d’elle. Instinctivement, la belle entrouvrit les lèvres au contact de son gland enflé contre sa bouche pour finalement venir se nicher à l’intérieur dans sa totalité. Phoenix réouvrit les yeux en sentant les caresses de son nouvel amant devenues plus tendres. Elle leva les yeux vers lui, son petit air de salope ne l’ayant pas quitté, la jeune danseuse laissa aller son membre dans sa bouche en effectuant d’abord de lents va-et-vient, léchant parfois sa bite sur toute sa longueur pour mieux le replonger entre ses lèvres. Luxuria s’adonnait minutieusement à la tâche question de faire monter l’excitation en flèche pour le beau brésilien, tandis qu’elle, elle sentait que rien que le voir se plaire de ses mouvements l’excitait, rendant son intimité déjà légèrement humide. D’une main, elle caressa ses bourses pour ne pas les oublier, quittant quelques instants sa verge pour les aspirer dans sa bouche pour ne pas les délaisser, les sentant bien pleines avant de reprendre son membre en bouche. Elle rendait l’entrée étroite pour le laisser mieux sentir les va-et vient se faisant petit à petit plus profonds dans sa gorge de même que plus rapides.

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Ricardo devait l'admettre que Phoenix l'avait déjà poussé bien plus loin que ce qu'il avait pu imaginer. Le désir qui dévorait ses entrailles semblait devoir continuer de croître encore et encore, jusqu'à en devenir douloureux. Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus le contenir et qu'il sombre dans une douce folie. Une douce folie qui le changerait en un animal assoiffé des plaisirs qu'ils pourraient partager. Le plus terrible dans tout ça était qu'il lui semblait que chacun des gestes de la jeune femme était pensé pour renforcer ce désir qui le saisissait plutôt que de faire en sorte de lui permettre de les assouvir. Cherchait-elle à lui faire comprendre qu'il devait la mériter avant de la posséder ?

Lorsque la jeune femme rouvrit les yeux, son membre désormais en bouche, Ricardo ne put s'empêcher d'être tenté d'oublier le peu de retenue qu'il lui restait. Oui, l'espace d'une seconde, il songea à posséder cette bouche comme il la possèderait ensuite, tel un fauve rendu affamé par tout ce qu'elle avait pu lui faire jusqu'alors. Mais cela ne dura pas bien longtemps. Et pour cause, la jeune femme lui fit rapidement comprendre qu'il n'avait pas eu tort de lui laisser le pouvoir. Oui, sa route vers un plaisir sans limite reprit grâces aux lèvres de la jeune femme qui ne tarda pas à lui montrer de quoi elle était capable avec ses lèvres. Ce pouvoir qu'elle exerçait sur lui était tel qu'il en serait presque effrayant s'il n'était pas si plaisant.

Les râles de plaisir du jeune homme se multiplièrent. Lorsqu'elle ne le prenait pas en bouche, il sentit la langue de la jeune femme remonter son membre durci par le plaisir qu'elle lui apportait. Et vice versa. La jeune femme portait une attention particulière à ce plaisir. Jusqu'au plus petit détail, petit à petit ses lèvres se resserraient autour de son membre formant alors une prison de chair des plus savoureuse, qui donna plus de force au plaisir que le jeune homme lui chanta. Les bourses du jeune homme n'étaient pas laissées pour compte, puisqu'elle les caressait d'une main, continuant de rendre le jeune homme complètement ivre du plaisir qu'elle lui donnait. Elle avait le loisir de les sentir se remplir du liquide avec lequel elle aurait l'occasion de se délecter d'une manière ou d'une autre. Ricardo ne savait pas vraiment comment il allait la remercier. Allait-il se laisser aller jusqu'à ce que la jeune femme puisse boire ce plaisir ? Allait-il l'en imprégner ? Ou alors, la marquer ? Autant de questions qui ne trouvèrent pas de réponse puisque ses pensées se perdirent dans une autre vague de plaisir. Une autre plus forte que les autres alors qu'elle goba ses bourses. Ce petit plaisir ne dura pas bien longtemps mais il fut décisif. Et pour cause, alors que la jeune femme reprit son membre en bouche et lui offrit des caresses de plus en plus rapide, il sentit quelque chose d'étrange s'éveiller en lui. De nouveau, le jeune homme appuya fermement sur la tête de la jeune femme et se lança dans une série de vas et viens rageurs.

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