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 |  Sujet: Ce soir ou jamais? (pv) Mar 1 Mar - 12:15 | |
| Silvio était aux commandes du cabaret le plus tendance de la ville, ce qui n'était pas un mince exploit. C'était un travail de tous les jours, et même s'il y avait des satisfactions, il y avait également pas mal de stress à gérer. Il n'était pas du genre à coucher avec toutes ses danseuses. Et quand ça se produisait, c'était par envie réciproque et dans la discrétion. Il ne faisait pas d'embauche sur le canapé et celles qui travaillaient ici le faisaient sans avoir dû coucher avec lui. Mais ce n'est pas pour ça que certains entretien d'embauche n'avait pas terminé en coucherie avec certaines. Juste parce que les deux en avaient eus envie. Phoenix, par exemple, était une femme dont il avait très envie depuis qu'il avait posé les yeux sur elle. Ils n'avaient jamais rien fait ensemble, à part s'échanger quelques banalités qu'un patron échange avec son employée. Il se souvint avoir dit en plaisant qu'il aurait bien couché avec elle s'il n'avait pas tant de travail, mais elle lui avait répliqué qu'il était son patron et qu'elle ne voulait pas faire ça. Cela avait mis fin à ses espoirs, mais après tout, l'homme était ainsi fait qu'il convoitait ce qu'il ne pouvait avoir. Phoenix devint une obsession. Pas malsaine, puisqu'il continuait de coucher avec d'autres femmes, mais chaque fois qu'il la voyait danser et aguicher les clients du cabaret, il ne pouvait s'empêcher de vouloir gouter par lui même à ses charmes. La belle lui inspirait les envies les plus torrides.
Un soir de représentation de cette dernière, Silvio n'en pouvait plus de cette situation, il voulait la prendre tout de suite, et pas attendre encore quelques jours, semaines ou mois. Il fit passer le message dans les loges. Il voulait qu'on lui envoie Phoenix aussitôt qu'elle aurait finit son travail. Il ne lui laissait pas le temps de se changer et c'était mieux ainsi. Il voulait la voir dans une tenue sexy qui la mettait en valeur. Il ne savait pas encore comment il allait procéder, ni si elle avait quelques envies à son égard, mais il voulait la prendre ce soir. Il n'en pouvait plus. Ces fesses bombées et parfaites qu'elle savait agiter ou onduler contre le bassin des mâles pour leur durcir la queue. Ses seins qui tenaient en main, et qui n'étaient ni trop gros ni trop petit. Quand à ses longues jambes fuselées et parfaites. Phoenix était vraiment la plus belle danseuse à ses yeux, et celle qui lui faisait envie au point de ne pas hésiter à utiliser son statut de patron sur elle si elle refusait de lui céder. Le fait de ne pas avoir fait coucher toutes les danseuses avec lui pour obtenir leur travail, lui donnait du respect et du crédit par mi les danseuses et dans le métier. Nul doute que si elle rendait public un tel chantage, personne ne la croirait, ou très peu. Du moins, c'était ce qu'il pensait, il pouvait toujours se tromper. Il était habillé d'une chemise noire, et dun pantalon. Assis derrière son bureau il jouait avec une boule de stress, le genre qu'il fallait écraser entre ses doigts pour se calmer. |
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Phoenix L. Emerson
BEAUTYQUEEN ● I'm The Angel Of Your Nights
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Âge du personnage : 20 ans
Métier : Danseuse De Cabaret
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Orientation sexuelle: Bisexuel(le)
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| | Sujet: Re: Ce soir ou jamais? (pv) Mer 2 Mar - 7:04 | |
| À peine était-elle sortie de scène qu’on la sommait de se rendre directement dans le bureau du patron. On ne lui avait transmis aucun motif pour lequel elle était si promptement convoquée mais elle avait de quoi ce douté que cela ne concernait en rien son travail. Ses prestations étaient toutes sans exception impeccablement exécutées et avaient fait l’objet de répétitions soigneuses afin de rendre le numéro toujours sans faute ce qui l’auréolait d’une aura de perfection et sensualité qu’elle incarnait. La jeune femme vivait de sa passion, la danse, et elle comptait faire sa marque en tant que danseuse étoile du Cabaret. Ainsi, Phoenix songea à une avenue tout autre, qui expliquerait ce pourquoi il tenait à s’entretenir avec elle. Cette idée était que Silvio avait peut-être avait-il tout bonnement craqué à la tentation et voulait ramener Phoenix à sa merci dans l’intimité de son bureau et pouvoir profiter de ses charmes à sa guise. Lui qui la traquait subtilement depuis quelques temps, lui lançant de temps à autres compliments et allusion plus ou moins salées au sujet d’une potentielle aventure entre elle et lui. La belle lui échappait toujours, résistant à ses avances sous le prétexte d’être enfant sage et ne voulant pas briser la relation qu’elle avait avec son supérieur. Ce que Silvio ignorait sûrement était qu’au fond, ce statut d’autorité qu’il avait sur elle l’excitait bien davantage qu’il ne la repoussait. Elle se montrait farouche et esquivait plus souvent qu’autrement les rares contacts physiques que le jeune risquait à vouloir démontrer. Luxuria était pourvue d’un corps de rêve, qui avait souvent effet accidentel de faire dresser certains membres de ces messieurs, qui bandaient rien qu’en s’imaginant effleurer sa peau douce et l’emprisonner entre leurs mains. Elle avait le physique de l’emploi à ce qu’on disait. Loin d’être une de ces pétasses sans cervelles qui n’ont rien dans la tête, mais tout dans les seins, Phoenix était du type sournoise à tendance manipulatrice. Il lui arrivait parfois d’utiliser son corps pour parvenir à ses fins et obtenir ce qu’elle convoitait. Silvio lui donnait bien plus qu’une envie, et si la belle européenne avait écouté ses pulsions, elle se serait retrouvée les cuisses écartées bien plus rapidement sur le bureau de son patron. Cependant, il était encore plus agréable pour l’égo de voir ce playboy qui avait généralement toutes les femmes à ses pieds ce démener pour atteindre l’inaccessible. Elle jouait avec ses nerfs et s’y plaisait. Phoenix aimait se sentir désirer, et était-ce peut-être là l’un de ses petits caprices. Il fallait travailler pour l’avoir dans son lit et en aucun cas la sous-estimer en la reléguant au statut de facile. Elle était très sélective et connaissait sa valeur.
Enfin, escortée par Dan, l’un des colosses du cabaret auquel il valait mieux ne pas chercher les ennuies et un grand ami de la danseuse - ami avec qui elle avait eut parallèlement une aventure dans l’enceinte même du cabaret dont tous ignoraient l’existence - , elle se mouvait à travers les couloirs en direction du bureau. S’étant glissée un instant dans sa loge, Phoenix avait récupérer son petit peignoir de satin rose, qu’elle enfila tout en en marchant bouclant la ceinture à sa taille; un geste vraisemblablement par pur provocation à l’égard de Silvio.
« Vous m’avez demandé ? » dit-elle d’une voix à la fois douce et calme lorsqu’elle pénétra finalement dans la grande pièce après qu’on eut refermé la porte derrière elle.
Phoenix savait ô combien Silvio avait dans l’horreur que ses employées utilise ces politesses d’usage qu’on devait habituellement retrouver dans une relation de subalterne vis-à-vis de son supérieur. Elle se plaisait pourtant à le taquiner un peu, un tout petit peu pour le faire réagir. La jeune femme le regardait fixement, plongeant ses grands yeux d’un bleu d’azur dans le regard pour le moment impénétrable de son patron et attendit qu’il ouvre la bouche. Luxuria avança, se tenant désormais non loin du bureau où le jeune homme se tenait assis dans son fauteuil, son peignoir toujours fermé, dissimulant ce que Silvio convoitait probablement toujours et qu’il aurait voulu avoir l’occasion d’examiner de plus près.
Phoenix était consciente du pouvoir qu’elle exerçait sur lui de par le fait qu’elle avait refusé de lui ouvrir ses cuisses pour qu’il puisse s’y aventurer, et en profitait beaucoup de manière à le faire rager, à faire grimper le désir qu’il pouvait éprouver envers elle d’un cran. Il ne fallait pas se cacher, Silvio Carroti était un très bel homme et avait le physique à faire craquer n’importe quelle petite sainte nitouche qui reverrait bien vite ses vœux de chasteté avant le mariage. La belle n’en était pas une, loin de là, elle se plaisait cependant à toucher son orgueil de tombeur en s’échappant systématiquement de ses griffes sans pour autant ne pas en profiter pour l’aguicher discrètement sachant combien il appréciait la voir danser. Elle jouait les petites proies inaccessibles pour ne rendre que plus fou le lion qui devait avoir fantasmé plus d’une fois où moment où il bondirait finalement sur elle pour lui mettre la main dessus et la faire hurler.
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